Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né le 18 mars 1842 à Paris et mort le 9 septembre 1898 à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne), est un poète français, également enseignant, traducteur et critique d’art.
En savoir plus sur wikipedia
- Mallarmé à Valvins
- Mallarmé et les femmes
- Debussy et Mallarmé
- Poèmes de Mallarmé mis en musique
- Mallarmé et ses amis en pays de Fontainebleau
- Mallarmé, Poésies et autres textes
- Au cimetière de Samoreau
- France
- International
- Mallarmé et les écrivains
- Mallarmé et les musiciens
- La mort de Mallarmé
- Articles
- Actualités


Mallarmé à Valvins
Les matinées du poète
Que fait Stéphane Mallarmé lors de ses séjours à Valvins ?
Le matin il s’installe à son bureau : il s’occupe de son courrier ou relit des épreuves de ses ouvrages en cours de publication. Il écrit aussi beaucoup: Mallarmé entretient en effet une correspondance abondante avec ses contemporains. Il est difficile de déterminer avec exactitude ce qui de son œuvre fut, tout ou partie, écrit à Valvins. Sa correspondance nous éclaire, sur les travaux de relecture d’épreuves, de modifications de textes ou de rédaction d’ébauches. Ainsi, en 1887, il prépare avec Edouard Dujardin (1861-1949) la très précieuse édition photolithographiée d’après le manuscrit de ses poésies pour La Revue indépendante. Les témoignages confirment également que « les notes de Valvins » étaient les ébauches d’essais et de poèmes, et notamment pour le fameux Coup de Dés.
Après avoir pris sa retraite d’enseignant, Mallarmé se consacre de plus en plus à l’écriture à Valvins. Dans une chambre décorée par ses soins et qu’il espère favorable au travail, il se remet à des textes de toute première importance pour lui, tels son grand œuvre, Le Livre, ou encore la version définitive d’Hérodiade et du Cantique de Saint-Jean.



« Le voisinage du fleuve rendit Mallarmé canotier, poursuit Méry Laurent. Ah! les inoubliables heures passées avec lui sur la rivière où se miraient les chênes. La corde en main, le béret sur les yeux, la pipe aux dents, Stéphane bon enfant et hiératique, tout en veillant à la manœuvre, disait des choses sibyllines et péremptoires. Il interrompait une thèse métaphysique pour lancer un cri de marinier. A propos d’un bruissement de libellule, d’un vol de martin-pêcheur, d’un barbillon qui cabriolait, il corrigeait l’oeuvre de l’éternel. Après des dizaines de bordées en attendant le savoureux déjeuner arrosé de piquette, il avait fait le tour de la pensée humaine et reconstruit le grand Tout ». Edouard Manet qui avait été mousse, l’appelait capitaine. Grâce aux droits de « l’Après-midi d’un faune », il se fit construire à Honfleur la fameuse « yole à jamais littéraire » dont la voile blanche a été peinte par Berthe Morisot.

Vendredi 25 août 1893
Maman et moi nous avons commencé aujourd’hui quelque chose d’après la vue de notre fenêtre et le bateau de M. Mallarmé passant sur l’eau.
(Journal de Julie Manet)
Les après-midis de Stéphane Mallarmé
En contrepoint du travail du matin, l’après-midi est consacrée au fleuve.
Si les bains et la pêche sont au programme, la navigation retient toute l’attention du poète. Peu après 1876, et en partie avec ce que lui rapporte la publication du poème L’Après-Midi d’un faune, Mallarmé fait construire à Honfleur une barque en bois dotée d’un mât qu’il nomme le « canot ». La correspondance du poète abonde sur l’entretien de celui-ci : en 1879, avant de quitter Valvins, il écrit à sa femme Marie qu’il lui reste encore ses paquets à faire et le canot à laver ; en 1887, il le peint et, en 1891, le fait vernir par des « pontonniers ». Une année, tandis qu’il est resté à Royat et que Geneviève et Marie Mallarmé sont à Valvins, il leur reproche le manque de soin apporté au canot : « Quoi ! Tant de dégâts par le vent du nord et tu as laissé, mousse novice, l’avant et flanc du canot battre le ponton ! Quand cela souffle de par là, détache simplement la bouée d’arrière pour que le S.M. (le nom du canot) file en amont. »

La forêt aussi est très chère à Mallarmé. En 1862, alors qu’il habite Sens, il fait en forêt de Fontainebleau deux promenades mémorables : l’une le 11 mai, avec plusieurs jeunes écrivains et artistes parisiens avec lesquels il noue une amitié durable ; l’autre le 29 septembre, en compagnie de celle qui deviendra son épouse. Une fois installé à Valvins, il se promène régulièrement en forêt, à pied ou en carriole, seul, en famille ou entre amis. Il en profite pleinement, particulièrement à l’automne : il parle dans ses lettres de « la forêt d’or », de « l’éblouissement de quelques torches » et de la « flamme des arbres ».

En 1885, le départ pour cette forêt de Fontainebleau à l’automne lui inspire d’ailleurs un surprenant poème en prose – au sein d’un groupe de textes liés à Valvins, La Gloire : « Cent affiches s’assimilant l’or incompris des jours, trahison de la lettre, ont fui, comme à tous confins de la ville, mes yeux au ras de l’horizon par un départ sur le rail traînés avant de se recueillir dans l’abstruse fierté que donne une approche de forêt en son temps d’apothéose…»
« Ici rien de nouveau : je remplis quelques feuilles de papier le matin et glisse en yole ou mouille ma voile au mauvais temps qu’il fait dans l’après-midi … Bref c’est un Valvins de chaque année, dont je rapporterais suffisamment de force et de fraîcheur d’esprit. »
Lettre de Stéphane Mallarmé à Edouard Manet, 11 septembre 1882.
D’après Stéphane Mallarmé à Valvins, livret du visiteur, par Marie-Anne Sarda.
Mallarmé et les femmes
Anne Borrel, Femmes de Mallarmé

Méry Laurent
Stéphane Mallarmé, La dernière mode

Debussy et Mallarmé


Poèmes de Mallarmé mis en musique
Mallarmé et ses amis en pays de Fontainebleau
Dujardin au Val-Changis

Redon à Samois-sur-Seine

Mallarmé à Marlotte

Mallarmé, Poésies et autres textes

Au cimetière de Samoreau

Le Jour ni l’Heure – tombes d’Olivier Larronde, 1927-1965, et de Stéphane Mallarmé, 1842-1898, au cimetière de Samoreau, Seine-&-Marne
Souvent comparé à Rimbaud, Olivier Larronde est considéré par certains, tel Pontalis, comme le « dernier rejeton de l’illustre lignée des poètes maudits ». Il est enterré au cimetière de Samoreau, en Seine-et-Marne, à proximité de la tombe de Mallarmé, auteur qu’il admirait par-dessus tous.
France
Mallarmé à Paris

Mallarmé à Tournon

Mallarmé à Aurillac

International
Mallarmé et l’Allemagne

Stéphane Mallarmé (Deutsch)

Mallarmé et le monde anglo-saxon

Mallarmé au Japon

Afrique

Travaille chez département de lettres modernes de l’université Felix Houphouet Boigny de Cocody, Abidjan
Mallarmé et les écrivains
Mallarmé et Valéry
Proust et Mallarmé
Montesquiou et Mallarmé
Mallarmé et les musiciens
Debussy et Mallarmé
Misia et Mallarmé à Valvins
La mort de Mallarmé
Articles
Actualités
25 novembre 2022, vente d’objets provenant de la descendance de Stéphane Mallarmé
Voir aussi :