
Maurice Ravel
1875-1937
Biographie
https://www.musicologie.org/Biographies/ravel_maurice.html

Misia Sert habitait « La Grangette », une maison située à une centaine de mètres de cette de Mallarmé à Vavlins. Ravel y a séjourné et composé.
En 1905, après un divorce douloureux, elle épouse Alfred Edwards, fondateur du Matin et richissime homme d’affaires. Maurice Ravel, qui les accompagne en croisière à bord de L’Aimée, leur yacht luxueux, dédie à Misia Le Cygne (pièce des Histoires naturelles) et surtout, plus tard, La Valse. Misia présente le musicien à Serge de Diaghilev, qui lui commande alors le ballet Daphnis et Chloé.
En 1920, Misia Sert réunit dans son appartement Diaghilev, Stravinski et Poulenc pour écouter Ravel interpréter la première version de La Valse. Diaghilev critique le morceau, estimant qu’il ne convient pas à un ballet ; Stravinski reste silencieux. D’après le témoignage de Poulenc, Ravel prend sa partition et quitte la pièce. Ravel ne collaborera plus jamais ni avec Stravinski ni avec Diaghilev.
Selon une hypothèse récente, Ravel aurait transcrit les noms « Misia » « Godebska » en deux groupes de notes musicales qu’il aurait utilisés constamment dans sa musique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Misia_Sert
Composer: Joseph Maurice Ravel (March 7, 1875 – December 28, 1937)
Singer: Gabriel Bacquier, baritone
Pianist: Dalton Baldwin
00:01 I – Le Paon
04:41 II – Le Grillon
07:48 III – Le Cygne
10:59 IV – Le Martin-Pêcheur
13:25 V – La Pintade
Les Histoires naturelles sont un recueil de cinq mélodies composées par Maurice Ravel en 1906 sur des textes extraits des Histoires naturelles de Jules Renard. L’œuvre porte la référence M.50, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par le musicologue Marcel Marnat.
La création de l’œuvre eut lieu le 12 juin 1907 par la cantatrice Jane Bathori et le compositeur au piano, salle Érard à Paris. Elles ont été publiées en 1907 par la maison d’édition Durand.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoires_naturelles_(Ravel)

« Entre 1906 et 1908, nous avions l’habitude d’aller, pendant les grandes vacances, dans la maison de campagne de mes parents, La Grangette, à Valvins. C’est là que Ravel mit la dernière touche à Ma mère l’oye », se souvient Mimi Godebski.
Une amitié indéfectible unissait Ravel et la famille Godebski : Cipa, critique musical, Ida, sa femme, et leurs enfants Mimi et Jean ainsi que Misia, sœur de Cipa, que l’on connaît mieux sous le nom de Misia Sert et qui domina le Tout-Paris culturel entre les deux guerres. La présence de Jean et Mimi toucha et inspira le célibataire Ravel qui appréciait leur compagnie. « Il y a peu de mes souvenirs d’enfance dans lesquels Ravel ne trouve pas sa place. De tous les amis de mes parents, j’avais une prédilection pour lui car il avait l’habitude de me raconter des histoires qu’il aimait. Je montais sur ses genoux et, invariablement, il commençait par “Il était une fois…”, et c’était Laideronnette ou La Belle et la Bête ou les aventures d’une pauvre souris qu’il inventait pour moi… », nous confie encore Mimi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_m%C3%A8re_l%27Oye

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8423967t.item
Fin avril 1928 sur l’Atlantique. Ravel rentre en France après une tournée de plusieurs mois aux Etats-Unis. Sur le bateau, une journaliste observe le compositeur. A la faveur des entretiens, le musicien revient sur son aventure américaine avec Gershwin, Koussewitzky… et se dévoile petit à petit.
Ravel en Transatlantique (Fiction) France Musique
La Sonatine de Maurice Ravel est une sonate pour piano en trois mouvements qui fut composée entre 1903 et 1905. Ravel la dédia à ses amis Cipa et Ida Godebski.
En 1903, le magazine franco-anglais Weekly Critical Review lance un concours de composition pour le premier mouvement de sonate. Ravel commence à composer ce qui deviendra le premier mouvement de sa Sonatine. Le style de Ravel lui permet de s’emparer de cette forme en évitant les pièges et clichés, tombée en désuétude pendant la seconde moitié du XIXe siècle.
Ce premier mouvement est joué le 16 juin 1904 devant ses dédicataires Cipa et Ida Godebski, qui lui réservèrent un très bon accueil.
Quand le magazine fait faillite, Ravel complète sa Sonatine avec un menuet et un mouvement « animé ». La dénomination de Sonatine est volontairement réductrice, eu égard aux dimensions modestes de l’œuvre, par opposition aux vastes sonates pour piano héritées du romantisme et encore en vogue à l’époque. Le genre de la sonatine connut un certain succès au début du XXe siècle et fut illustré également par de nombreux compositeurs, dont entre autres Jean Sibelius, Vítězslav Novák et Charles Koechlin.
L’œuvre est créée à Lyon le 10 mars 1906 par la pianiste française Paule de Lestang, sous le patronage de la Revue musicale de Lyon, puis à Paris le 31 mars 1906 par Gabriel Grovlez. Le succès fut tel lors de la première que les éditions Durand publièrent aussitôt la partition.
Ravel la joua avec un grand succès lors de sa tournée américaine en 1928.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonatine_de_Ravel

Le Concerto pour la main gauche en ré majeur de Maurice Ravel est un concerto pour piano et orchestre en un seul mouvement composé entre 1929 et 1931 et créé à Vienne le 5 janvier 1932 par son dédicataire, le pianiste autrichien manchot Paul Wittgenstein. L’originalité de cette œuvre, à la « véhémence tragique » et à la virtuosité considérable, réside dans sa partie pianistique, écrite pour la seule main gauche de l’exécutant.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_la_main_gauche
Concerto pour la main gauche de Maurice Ravel. Quelle est cette oeuvre ? Dans quel contexte est-elle née ? Suivez le guide !

Maurice Ravel avait une prédilection pour la poésie de Mallarmé. Dans un entretien accordé au New York Times à la fin des années 1920, il déclarait :
« Je considère Mallarmé non seulement comme le plus grand poète français, mais comme le seul, puisqu’il a rendu poétique la langue française, qui n’était pas destinée à la poésie. Les autres, y compris cet exquis chanteur qu’était Verlaine, ont composé avec les règles et les limites d’un genre très précis et très formel. Mallarmé a exorcisé cette langue, en magicien qu’il était. Il a libéré les pensées ailées, les rêveries inconscientes, de leur prison. »
Les Trois poèmes de Stéphane Mallarmé sont une œuvre de Maurice Ravel pour voix de soprano, deux flûtes, deux clarinettes, piano et quatuor à cordes. Composés en 1913, ils furent créés le 14 janvier 1914, interprétés par Rose Féart sous la direction de D.-E. Inghelbrecht, au concert inaugural de la SMI de la saison 1913-1914.
L’œuvre porte la référence M.64, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par le musicologue Marcel Marnat.
« Un match Debussy-Ravel »
Grâce à Henri Mondor, qui était de ses amis, Ravel avait pu obtenir les droits pour la mise en musique de poèmes de Mallarmé. Celui-ci lui confia son « soulagement » devant cette demande, comme Debussy le pressait également de lui accorder ces mêmes droits. Selon Marcel Marnat, Ravel aurait alors invité Mondor à céder à cette requête.
Depuis le Prélude à l’après-midi d’un faune, le Mercure de France présentait Debussy « aspirant à l’héritage de Mallarmé ». Apprenant que les droits avaient déjà été accordés à un compositeur que l’on présentait volontiers comme son rival, il était furieux.
Debussy confiera combien « cette histoire Mallarmé-Ravel n’est pas drôle ». De son côté, Ravel annonçait à Roland-Manuel : « On assistera bientôt à un match Debussy-Ravel »… « En 1913, Debussy et Ravel ne se parlaient pas », concluait Stravinsky, passablement intéressé par de telles « brouilles » entre compositeurs.
Ajoutons toutefois que, de manière générale, les deux grands compositeurs — en dehors d’une certaine rivalité tacite inhérente à leur contemporanéité créatrice — se sont toujours respectés profondément, et que maints supposés frottements entre les deux personnalités ont surtout été le fait de leurs entourages respectifs, voire des coteries occupant la scène musicale parisienne.
Plus d’information sur wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_po%C3%A8mes_de_Mallarm%C3%A9

À la fenêtre recelant
Le santal vieux qui se dédore
De sa viole étincelant
Jadis avec flûte ou mandore,
Est la Sainte pâle, étalant
Le livre vieux qui se déplie
Du Magnificat ruisselant
Jadis selon vêpre et complie:
À ce vitrage d’ostensoir
Que frôle une harpe par l’Ange
Formée avec son vol du soir
Pour la délicate phalange
Du doigt que, sans le vieux santal
Ni le vieux livre, elle balance
Sur le plumage instrumental,
Musicienne du silence.
Première mélodie éditée de Ravel, Sainte est composée en décembre 1896 sur un texte de Stéphane Mallarmé.
La partition est publiée en 1907 par Durand et créée la même année à Paris, le 7 mai, salle Berlioz, par la chanteuse Elisabeth Delhez.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_(Ravel)

Photo
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— How’s your mug ?
— Rotten !
— … better had…
— Come on !
(La Théière en Wedgwood et la Tasse chinoise)
『子供と魔法』(こどもとまほう、フランス語: L’enfant et les sortilèges)は、モーリス・ラヴェルが作曲した1幕のオペラ。オペラとバレエを融合させた幻想的なオペラ作品で、ラヴェル自身『ファンタジー・リリック(幻想的オペラ)』と名付けている[1]。また『子供と呪文』と表記されることもある。

Le Quatuor à cordes en fa majeur de Maurice Ravel est composé entre décembre 1902 et avril 1903. La création a lieu le 5 mars 1904 par le Quatuor Heyman. Le compositeur effectue quelques minimes retouches et republie son quatuor en 1910. Il est dédicacé à Gabriel Fauré, alors professeur de composition de Ravel.
Il s’agit de la seconde œuvre de musique de chambre du compositeur (après la Sonate posthume pour violon et piano, datée de 1897). Il est postérieur de dix ans au Quatuor en sol mineur de Claude Debussy dont Ravel s’était inspiré. Debussy émit des critiques élogieuses sur l’œuvre et dissuada Ravel de modifier le finale comme le lui suggéraient ses éditeurs : « Au nom des dieux de la musique, et au mien, ne touchez à rien de ce que vous avez écrit de votre Quatuor ». Le quatuor de Ravel est en revanche bien antérieur à celui du dédicataire de l’œuvre, Gabriel Fauré, qui composera son quatuor à cordes en 1924.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatuor_%C3%A0_cordes_de_Ravel

À l’intention de notre amie, qui joue si aisément, vous m’avez convaincu de composer un petit morceau dont la difficulté diabolique fera revivre la Hongrie de mes rêves et, puisque ce sera du violon, pourquoi n’appellerions nous pas cela Tzigane ?
Maurice Ravel s’adressant à Bartók
au sujet de la violoniste Jelly d’Aranyi
Maurice Ravel, Tzigane, Rhapsodie de concert pour violon et piano (1924)
Tzigane est une rhapsodie de concert pour violon et orchestre composée par Maurice Ravel en 1924.
« Morceau de virtuosité dans le goût d’une rhapsodie hongroise » (Ravel, [1938]).
Extrêmement ardue, l’œuvre fait partie des pièces du répertoire violonistique qui demandent le plus de virtuosité.
Ravel réserva la primeur de sa rhapsodie de concert pour violon et orchestre « tzigane » à Jacques Durand, compositeur et éditeur, fils d’Auguste Durand propriétaire du manoir de Bel-Ebat.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tzigane_(Ravel)

SOLARIS PRIMA. Dominique Ladoux, peinture – Michaël Vinson, poésie – Maurice Ravel, musique (La Valse)
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