Art sur le Chemin du Chocolat

Idées pour un gâteau au chocolat

« L’art sur le Chemin du Chocolat » vous invite à faire un gâteau au chocolat à partir d’un thème artistique de votre choix. Pour la démonstration, nous choisirons le thème du violon, à l’occasion de la réussite d’un examen de violon dans un conservatoire municipal. La première chose à faire est donc de se documenter et de chercher des idées de « gâteaux-violons » sur internet : https://www.pinterest.fr/ameliasauvagnia/gateau-violon/

NB. Certains pourront préférer un autre instrument, voici par exemple L’incroyable harpe en chocolat du pâtissier Amaury Guichon https://bon-ap.com/articles/l-incroyable-harpe-en-chocolat-du-patissier-amaury-guichon/55

Misia entre sur le chemin…

Misia, la jeune amie de Maxence, avait eu vent de l’idée que la mère de ce dernier avait eue de lui faire un beau gâteau-violon au chocolat pour le féliciter de sa réussite à l’examen du conservatoire municipal. Ce n’était pas qu’elle était jalouse, Misia ne connaissait pas ce genre de sentiments mesquins, mais elle se disait qu’elle aussi – qui aimait tant faire des pâtisseries – aurait eu grand plaisir à faire un gâteau au chocolat, mais cette fois-ci autour de son instrument de prédilection, la harpe. Vraiment, cette idée lui plaisait beaucoup, l’inspirait, et Misia suivait toujours son inspiration. Et la voilà partie sur son propre « Art sur le Chemin du Chocolat » dont elle n’avait aucune idée où il pourrait bien la mener, et c’est bien ce qui lui plaisait par-dessus tout! De toute façon, avait-elle le choix, elle qui avait toujours accompagné Maxence avec sa harpe, que ne de pas l’accompagner sur cette nouvelle aventure? Même si Misia et les conservatoires, ca faisait deux, elle, c’était plutôt la poésie des 1001 cordes qui la faisait voyager…. Et justement, le chocolat l’invitait depuis tant et tant d’années à maint et maint songes….

***

Harpe, chocolat et bavardages

Le compositeur gourmet Marc Gosselin propose un voyage musical dans la grande histoire du cacao. Plus qu’un concert, c’est une véritable épopée sensorielle à travers les âges, des forêts sauvages d’Amérique du sud au Palais de la cour d’Espagne, des usines Cadbury jusqu’aux chocolateries modernes et leurs recettes inattendues.
La concertiste Ségolène Brutin présente son instrument dans tous ses états. La harpe, magique et trop rare, se révèle à la fois délicate, robuste, subtile et intense comme un chocolat noir.
Le répertoire est constitué de grands classiques mais aussi de compositions originales surprenantes et de mélodies traditionnelles pleines de mystères…
Une agréable manière de prêcher le plaisir et les mille et une vertus nutritionnelles du cacao.
Ce concert convivial est accompagné d’une dégustation et d’échanges avec le public.

https://www.chococlic.com/agenda/Harpe-chocolat-et-bavardages_ae516930.html

Ouvrir un chemin

Pour arriver à ses fins, la mère de famille qui voulait confectionner un gâteau au chocolat original, un « gâteau artistique » donc, puisque toute recherche d’originalité s’inscrit dans un processus créatif, devra justement « ouvrir un chemin » pour aller se procurer le chocolat dans des magasins d’alimentation ou chez le boulanger. Elle ouvrira ainsi un premier itinéraire de chez elle au lieu de vente. Elle aura traversé différents quartiers du village, éventuellement échangé avec des connaissances rencontrées par hasard. Voir même assisté à des événements imprévus ou vu des choses et des personnes nouvelles. C’est une petite histoire qu’elle à commencé à écrire. Et elle pourra d’ailleurs noter dans son journal de voyage tout ce qu’elle aura vu au cours de son déplacement, ce qui pourrait donner naissance à des « nouvelles littéraires » par exemple, voir même, pourquoi pas et pour les plus chevronnées de l’écriture à un roman de 1000 pages!

 Un chemin que l’on ouvre par soi-même est une aventure. Mais un chemin nécessite un but et des étapes. Et la première étape est donc de se poser la question de où aller pour trouver du chocolat.

La maman tape alors sur google « chocolaterie + Fontainebleau ». Elle se dit alors : « j’ai deux possibilités, je peux m’adresser soit à un pâtissier peu connu, soit à une vedette. Mais comme je travaille aussi pour « Tous les Chemins de l’Art » et que j’ouvre ici un « itinéraire pilote » qui vise à susciter des vocations, autant m’adresser directement à un « artiste du chocolat », puisque par chance la vile de Fontainebleau en comporte un avec Frédéric Cassel! (voir la photo suivante de cet album)

Chez le pâtissier-chocolatier

La voici donc arrivée à la boutique du chocolatier Frédéric Cassel à Fontainebleau. Elle y avait déjà été pour quelques belles occasions, mais cette fois-ci cela allait être très différent car la cliente ordinaire était devenue une « artiste de grand chemin »! Elle informa ainsi la vendeuse qu’elle voudrait voir Frédéric Cassel pour lui proposer une aventure bien originale : la rejoindre sur « l’Art sur le Chemin du Chocolat ». Bien sûr, elle se disait que c’était bien osé, avec un aussi grand artiste en la matière, que de l’inviter ainsi, mais elle savait aussi qu’il fallait un peut de courage pour « vivre ses rêves » et n’avoir ainsi rien à regretter, même s’ils n’auront pas abouti. « Le seul regret que l’on peut avoir c’est de n’avoir jamais rien tenté dans sa vie » se dit-elle à elle-même….

Par chance, Fédéric Cassel était dans les parages, et le voilà qui entre dans la boutique.

– Mr Cassel, dit la vendeuse, cette dame me demandait justement s’il était possible de vous rencontrer!

– Bonjour Madame, voilà qui est fait! Que me vaut cet honneur?

– Cher Monsieur, en dehors du fait que j’ai toujours été admiratif de vos créations, voilà que le destin m’a mené à devenir moi aussi, oh, dans mes modestes possibilités, une « artiste chocolatier amateur » et que j’ai eu ainsi dans l’idée de fabriquer un « gâteau-violon » pour l’anniversaire de mon fils Maxence qui a brillamment réussi son examen au conservatoire municipal de Fontainebleau.

– Mais voilà une très belle idée, chère Madame. Et que puis-je faire pour vous aider à la réaliser?

– Pour être tout à fait honnête avec vous, la crise m’aura ruiné et je dispose de très peu de moyens financiers. Je voudrais ainsi vous proposer une transaction : si je fais un gâteau-violon en chocolat que je pourrais exposer dans votre vitrine mais aussi dans d’autres magasins ou établissements de la ville, et même de la région, et que je mettrais une petite affiche de votre magasin en disant que c’est grâce à votre générosité et vos conseils avisés que j’ai pu réaliser ce « gâteau-violon », seriez-vous prêt à me fournir gratuitement le chocolat? Ce serait pour vous une façon originale, conviviale et amusante de faire votre publicité, car cela montrerait que vous êtes tout prêt à soutenir toute initiative originale dans la ville de Fontainebleau et dans les environs.

Et c’est ainsi que, séduit par l’idée, Frédéric Cassel (1) décida de fournir à la maman tout le chocolat qu’elle souhaitait, en plus de l’aider gratuitement de son immense savoir sur l’art du chocolat!

(1) Il s’agit ici bien sûr d’une pure fiction, mais comme toute fiction, pourquoi ne se réaliserait-elle pas un jour? Nous le savons : tout ce que nous imaginons a pour vocation à se réaliser dans la « vie réelle ».

Biscuit traditionnel aux amandes et au Chocolat!
Idéal pour vos Goûter ou « Tea Times »…

Quand à Misia

Quand à Misia qui n’aimait pas se lancer dans des recherches compliquées, elle se disait que le plus simple serait d’en parler à son boulanger la prochaine fois qu’elle irait chercher sa baguette. Elle adorait  le « Petit Barbizon » de la Galerie des Pains et savaient que le boulanger « compagnon du devoir » se ferait le devoir d’être le plus attentif possible à sa demande et de l’aider à réaliser son « gâteau-harpe » du mieux qu’il pourrait….

En passant par le Brésil?

Voilà la maman de Maxence maintenant rentrée chez elle pour confectionner son « gâteau artistique en chocolat », assurée d’avoir trouvé gratuitement de la « matière première » ainsi que les conseils d’un grand professionnel.

Elle ouvre internet pour se documenter, pensant que le mieux est de commencer par faire quelques recherches sur le pays d’origine du chocolat afin de trouver des recettes originales et confectionner les statuettes en chocolat.

Elle découvre alors que le cacaoyer est probablement originaire d’Amazonie, une  forêt qui s’étend sur neuf pays, principalement au Brésil . Comme elle voulait placer au centre du gâteau un violoniste avec son violon alors elle tape sur google image : « violon + Brésil ». Et une foule de violonistes brésiliens, en costumes bigarrés, apparaissent sur son écran comme autant de sources d’inspiration. Elle se disait que peut être il y avait des liens culturels avec le Brésil dans la région de Fontainebleau, et que si non, c’était une bonne occasion d’en créer.

Découvrez une sculpture exceptionnelle réalisée entièrement en chocolat par un apprenti en BTM Chocolatier-Confiserie de la CMA Hauts-de-France !

Puis, au hasard de ses recherches, la maman de Maxence rencontre une danseuse folklorique brésilienne qui danse au son d’un violon traditionnel sur google image. « Tiens, pourquoi n’ajouterais-je pas une petite danseuse en chocolat »? se dit-elle? Et là voilà à s’amuser à modeler ce petit violoniste et cette petite danseuse avec son chocolat d’origine brésilienne. Peut être que cela finira par lui paraitre un peu difficile pour elle qui n’a aucune formation en art plastique, mais, si c’était le cas, elle s’était déjà dit qu’elle irait chercher des conseils auprès d’artistes plasticiens de la région….

L’Art sur le Chemin du Chocolat monte en gamme (pâtissière)!

Même si la maman de Maxence se sent tout à fait capable de faire son « gâteau-violon » toute seule, d’autant qu’elle sait qu’elle peut être conseillée par le grand artiste chocolatier de Fontainebleau, elle se dit que ce serait intéressant de soumettre cette idée à de véritables artistes plasticiens pour le coup, histoire de faire avancer cette initiative bien originale de « l’Art sur le Chemin du Chocolat » qui commençe à prendre forme. Par chance, il existe un cours d’arts plastiques non loin de chez elle. Elle ouvre alors son « journal de voyage » et écrit : « aujourd’hui, je vais aller voir des artistes pour leur parler de mon idée et voir avec eux ce que l’on pourrait faire ».

Le professeur de l’atelier d’art plastique est emballé par l’idée que lui propose la maman de Maxence et lui dit qu’elle proposera à ses élèves de se pencher sur la question de la construction de statuettes en chocolat. « Nul doute que cela les passionnera » lui dit-elle!

En réfléchissant un peu, le professeur lui dit également qu’il serait intéressant de proposer cette démarche à une des ses amies, sculptrice et couturière de mode. La maman y va de ce pas et cette dernière se montre elle aussi tout à fait intéressée. La couturière lui dit alors qu’elle va à son tour se lancer dans une recherche de chocolat, mais « en gros » parce qu’elle aura besoin de beaucoup de matière pour confectionner ses robes en chocolat. Et elle proposera le même « deal » que celui que la maman de Maxence à proposé au chocolatier de Fontainebleau, mais cette fois-ci à un grossiste en chocolat : “vous me donnez gratuitement le chocolat et je vous invite à sponsoriser le défilé de mode de robes en chocolat que je pourrais organiser dans des boutiques de prêt à porter”. Et le grossiste, qui a bien sûr le sens du commerce, lui dit avec enthousiasme qu’il accepte volontiers de lui fourir gratuitement tout le chocolat dont elle a besoin et de sponsoriser cette initiative si originale.

NB. A ce stade de l’histoire, nous avons ainsi plusieurs personnes qui travaillent ensemble sur le même projet : la maman qui confectionne un gâteau artistique en chocolat, le professeur d’art plastique et ses élèves qui confectionnent des statuettes en chocolat et la sculptrice créatrice de mode qui invente des robes en chocolat. Voilà de quoi faire déjà un bel anniversaire bien original!

En route pour le conservatoire municipal, Lieu de formation et d’épanouissement artistique

Tout le monde travaille ainsi dans son coin : la maman confectionne son « violon-gâteau » en chocolat, le professeur d’art plastique et ses élèves créent des statuettes en chocolat et la créatrice de mode invente des robes en chocolat; tout en échangeant par téléphone sur leurs difficultés et cherchant à trouver des solutions ensemble, selon les compétences de chacun.

La maman de Maxence se trouve alors portée par l’inspiration et  se dit : « puisque je veux faire un gâteau avec un petit violoniste et une petite danseuse, ce serait bien que j’aille au conservatoire pour voir si je ne pourrais pas organiser chez moi un petit concert avec quelques élèves de la classe de mon enfant et des élèves de la classe de danse”.

Elle part ainsi voit le directeur du conservatoire qui se voit emballé par cette proposition et qui lui dit : « dans ces conditions, pourquoi ne pas organiser cet anniversaire si original dans la grande salle du conservatoire et faire venir d’autres élèves et leurs parents? Ce serait une manière originale de développer de la convivialité et de permettre à cette dynamique créative collective d’avoir encore plus d’échos. ». La maman, à son tour emballée, et qui n’aurait jamais cru que cette simple initiative ait pu donner un développement aussi riche, accepte de tout cœur. Elle a juste un peu le trac de ne pas arriver à faire un gâteau à la hauteur de l’événement. “Mais avec un peu d’aide, tout devrait bien aller”, se dit-elle.

La musique pour changer de vie, pour changer la vie

Et voilà le directeur du conservatoire occupé dans son bureau à chercher sur internet des partitions de musique traditionnelle brésilienne, tandis que la professeur de danse fait des recherches similaires sur la danse folklorique de ce pays. Bien sûr, le directeur aura trouvé quelques partitions faciles à jouer mais, au cours de ses recherches, il s’est intéressé à l’enseignement de la musique au Brésil et il est tombé sur El Systema, une organisation qui travaille à l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté dans les favelas par le biais de la musique classique. Il étudie alors le travail de cette organisation et s’aperçoit qu’il y a de nombreux éléments qui pourraient être repris en France (1) pour rendre la musique classique plus attractive et lui faire jouer un rôle social important. Il prend contact avec le directeur de ce conservatoire brésilien qui est enchanté de trouver une personne intéressée par ses activités novatrices. Ils entrent ainsi en correspondance et peu à peu se dessine l’idée d’organiser une sorte de jumelage artistique et culturel entre les deux villes de France et du Brésil,  Milly-la-Forêt et Sao Paulo par exemple, pour le Pays de Fontainebleau. Le directeur français lui parle notamment de ce « projet artistique autour du chocolat », ce qui emballe le directeur du conservatoire brésilien au point de décider de faire la même chose dans son quartier de Sao Paulo. « Décidément, ce tout petit premier voyage entre chez moi et la chocolaterie de Fontainebleau déjà largement franchi les frontières, comme c’est étonnant et exaltant! » S’exclama, toute joyeuse, la maman derrière son fourneau.

(1), ce « texte en chocolat » a été écrit il y a quelques années, bien avant qu’une organisation française d’El Systema voit jour. C’est chose faite : http://www.elsistema-france.org/

« Le Professeur de violon », sonate brésilienne

Ce film touchant, accessible à un public de jeunes ados, esquisse le portrait du Brésil d’aujourd’hui à travers l’itinéraire d’un musicien enseignant dans les favelas.

LE PROFESSEUR DE VIOLON**

Sergio Machado

Film brésilien – 1 h 40

Voilà une histoire à la fois simple et belle, oscillant dans le Brésil d’aujourd’hui entre l’âpreté du réalisme social et l’espoir de la fable. Dans le sillage de Chala, une enfance cubaine d’Ernesto Daranas (sorti le 23 mars dernier), Le Professeur de violon évoque la violence et les injustices d’une société très hiérarchisée tout en se rendant intelligemment accessible aux jeunes cinéphiles.

L’histoire adopte le point de vue d’un musicien chevronné, Laerte, la trentaine, qui rêve d’entrer comme violoniste dans l’orchestre de Sao Paulo. Recalé lors de l’audition en aveugle à laquelle il se soumet, mal dans sa peau, agacé par les partenaires de son quatuor à corde, le jeune homme cache à sa famille l’impasse dans laquelle il se trouve. Pour subvenir à ses besoins, il accepte le petit boulot que lui propose une ONG locale : donner des cours de violon, dans une favela, à groupe d’adolescents désœuvrés.

Une esquisse un portrait du Brésil contemporain

Succédant à nombre de ses collègues qui ont rapidement mis fin à cette éprouvante expérience, Laerte essuie patiemment toutes les rebuffades et tente de sensibiliser les uns et les autres aux joies de la musique classique. Répétant dans une salle exiguë ou sur le bitume d’un terrain de basket, le groupe progresse et quelques talents singuliers émergent du lot. Mais rien n’est simple, bien sûr, dans ce monde de pauvreté, soumis à la volonté de caïds de quartiers.

Au prétexte de cette histoire un peu attendue d’éveil à l’art et d’accomplissement de soi, le réalisateur Sergio Machado esquisse un portrait du Brésil contemporain, qu’on pourra trouver parlant à quelques semaines du début des jeux olympiques de Rio. Juxtaposition de grande richesse et de grande pauvreté, trafics en tous genres, violences familiales et policières sont la toile de fond de ce récit qui ne renonce pas à la lumière.

https://www.la-croix.com/Culture/Cinema/Le-Professeur-violon-sonate-bresilienne-2016-06-21-1200770374

Nouveau Japonisme (en chocolat)

Est-ce parce que Misia était née en bord de Seine non loin de la maison de Mallarmé, à Valvins?

Est-ce parce que sa mère, harpiste, avait gagné le premier prix d’un prestigieux concert de harpe à Tokyo et avait ramené des estampes japonaises qui éveillèrent les premiers regards d’artiste de Misia?

Est-ce parce que sa sensibilité penchait naturellement pour le raffinement de la culture japonaise?

Et enfin, est-ce parce que le prénom de Misia que lui avait donné sa mère et qui était celui de la célèbre « reine du Tout-Paris », Misia Sert, l’avait enfanté sous l’influence directe de la Belle Epoque ou le japonisme lui-même était né? Elle s’en rendait peu à peu compte avec l’âge, c’était une enfant de la Belle Epoque, la dernière grande époque de l’art et de la création en France….

Il est difficile de déterminer avec précision les facteurs qui font qu’un être incline envers telle ou telle chose. Mais, assurément, ceux-ci devait avoir exercé leur influence sur l’esprit de Misia,  sans compter tous les autres qui resteront à jamais mystérieux. Toujours est-il que le Japonisme avait toujours été pour elle l’objet d’une véritable fascination. 

Bien que travaillant seule à son « gâteau-harpe »,  farouche indépendante et rebelle qu’elle était, elle avait entendu des échos de ce que faisait la maman de Maxence. On en parlait beaucoup dans son village de Samois. Dame, ce n’était pas tous les jours qu’une initiative artistique aussi originale venait au jour dans cette petite province, proche de Paris, mais province tout de même. Il y avait des mots qui s’envolaient comme des papillons : « défilé de robes en chocolat »…. »musique traditionnelle brésilienne »… « la musique pour changer la vie »…. Et ces papillons-mots l’emportaient elle aussi au battement des ailes de l’inspiration. Par rapprochement avec ce qui se passait du côté du Brésil, elle se demandait alors comment ses amis japonais appréciaient le chocolat, et elle se mit à faire des recherches. Telle ne fut pas sa surprise de voir qu’un chocolatier japonais de renom avait  participé en 2016 au Salon du Chocolat au château de Fontainebleau! Tout de suite l’idée germa dans son esprit d’organiser un Petit Salon du Chocolat franco-japonais en bord de Seine à Samois…..

A nouveau, l’esprit de Misia s’était envolé pour Tokyo. Elle alla chercher dans sa bibliothèque sa partition des « Souvenirs de Tokyo » et, tout en regardant par la fenêtre de sa chambre, comme à son habitude, la Seine s’écouler vers sa destinée mystérieuse, elle se mit à jouer…

Le Petit Salon artistique du Chocolat de Misia

Misia n’avais pas envie d’aller vers les structures officielles. Elle jouait merveilleusement de la harpe, mais elle était avant tout – et après tout – poète. Et le poète n’existe qu’à la marge. Elle s’était dit que ce serait bien de créer quelque chose d’original, et donc de vraiment poétique, et l’idée lui vint de créer un « salon », comme les femmes du XIXe siècle aimaient à en créer. Un salon qui inviterait les artistes de la région, les peintres, les poètes, les danseurs, les dramaturges et, bien sûr, les musiciens. Quelque chose qui soit riche de nuances et réconfortant comme un bon chocolat chaud. Sitôt pensé, sitôt acté, Misia pris sa plume et écrivit le titre de son projet : « le Petit Salon Artistique du Chocolat« .

Le grand jour!
Obrigada : merci en Brésilien!

Et nous voici, le jour de l’anniversaire, dans la grande salle du conservatoire municipal. Tous les élèves sont réunis et la salle est éteinte.  Maxence, le petit garçon apprenti-violoniste entre, et d’un coup, la lumière s’allume au son des violons qui jouent une danse brésilienne très chaleureuse, comme les brésiliens s’y entendent, tandis que de jeunes danseuses en costumes de chocolat entrent l’une après l’autre pour former le chœur. Puis, a la fin de la danse d’accueil, la lumière s’éteint de nouveau et on voit apparaître les 10 bougies allumées des 10 ans de Maxence luire dans l’obscurité et éclairer un magnifique gâteau en chocolat avec un petit violoniste et une petite danseuse en chocolat dessus. Le reporter vidéaste local filme l’ensemble de la scène afin que la vidéo puisse circuler partout, dans les écoles et les conservatoires, et bien sûr être envoyée au Brésil. En attendant que le nouveau partenariat artistique et culturel franco-brésilien se développe et que des événements communs puissent être organisés en temps réel par téléconférence. Les parents présents s’extasient devant la beauté des robes en chocolat et, séduits par l’originalité de la démarche, promettent à l’artiste d’aller visiter son atelier pour découvrir son œuvre ainsi que d’assister aux défilés qu’elle organisera dans les boutiques de mode. Puis ils disent bonjour chaleureusement au chocolatier pour le remercier d’avoir participé à cet événeEt nous voici, le jour de l’anniversaire, dans la grande salle du conservatoire municipal. Tous les élèves sont réunis et la salle est éteinte. Maxence, le petit garçon apprenti-violoniste entre, et, d’un coup, la lumière s’allume au son des violons qui jouent une danse brésilienne très chaleureuse, comme les brésiliens s’y entendent, tandis que de jeunes danseuses en costume de chocolat entrent l’une après l’autre pour former le chœur. Puis, à la fin de la danse d’accueil, la lumière s’éteint de nouveau et on voit apparaître les 10 bougies allumées des 10 ans de Maxence luire dans l’obscurité et éclairer un magnifique gâteau en chocolat avec un petit violoniste et une petite danseuse en chocolat dessus. Le reporter vidéaste local filme l’ensemble de la scène afin que la vidéo puisse circuler partout, dans les écoles et les conservatoires, et bien sûr être envoyée au Brésil. En attendant que le nouveau partenariat artistique et culturel franco-brésilien se développe et que des événements communs puissent être organisés en temps réel par téléconférence. Les parents présents s’extasient devant la beauté des robes en chocolat et, séduits par l’originalité de la démarche, promettent à l’artiste d’aller visiter son atelier pour découvrir son œuvre ainsi que d’assister aux défilés qu’elle organisera dans les boutiques de mode. Puis ils disent bonjour chaleureusement au chocolatier de Fontainebleau pour le remercier d’avoir participé à cet événement hors du commun . De nombreux boulangers présents dans la salle étaient émerveillés de voir tout ce que l’on pouvait faire autour du chocolat, un produit qu’ils s’étaient jusqu’à présent contentés de travailler en pâtisserie et de mettre à la vente. Jamais ils n’auraient cru que toute une vie aussi riche aurait pu émerger à partir de simples fèves de cacao! Et tous commençaient à mesurer la valeur de l’art et la contribution des artistes au développement d’une entreprise. Dans les esprits de nombreux commerçants, le désir de travailler avec des artistes venait de voir le jour. De même que de nombreux parents eurent une grand envie de s’essayer à leur tout à la fabrication de gâteaux artistiques sur le thème de leur choix, pour les anniversaires de leurs enfants ou pour recevoir des amis d’une manière originale!

Marie Perrin-Licini, chocolatière originaire de Rupt-sur-Moselle, prépare un périple original : le 11 octobre prochain, elle s’envolera pour le Mexique, pays qui sera le point de départ d’un tour du monde de sept mois sur la route du chocolat.

Décollage imminent de Marie Perrin-Licini pour un tour du monde sur la route du chocolat Le 11 octobre, Marie Perrin-Licini s’envolera pour un périple original de sept mois. La jeune chocolatière originaire de Rupt-sur-Moselle va se lancer dans un tour du monde sur la route du chocolat avec pour ambition de rencontrer des producteurs de fèves de cacao, de thé ou d’épices.

Et l’art sur le chemin du chocolat est parti et plus rien ne pourra l’arrêter!

Le grossiste qui était présent a été si heureux de participer à cet événement qui lui a fait une si belle publicité qu’il a décidé d’entrer lui aussi en jeu et de mettre à disposition gratuitement, non seulement la matière première, mais aussi d’ouvrir à cette initiative son réseau international, et particulièrement d’ouvrir son réseau brésilien. “L’art sur le chemin du chocolat” partit dès lors pour sa grande tournée mondiale! Les sponsorings se multiplièrent et l’argent, né d’une dynamique artistique, culturelle et sociale sans cesse en ouverture et en progression, commença à affluer, permettant de financer son développement et même de créer des emplois, et pas en chocolat! Toutes ces recherches auront permis de relier des hommes et des lieux et auront donné une base pour créer un itinéraire artistique et participatif qui pourra aller de boulangerie en boulangerie, de lieu d’exposition en lieu d’exposition, c’est-à dire-tous les espaces privés pouvant accueillir un peu de public, hall d’hôtel, salle de restaurant etc. et exposer les « créations en chocolat ». Elles auront alors permis d’ouvrir un premier circuit touristique gastronomique, artistique et participatif au sein du village et qui relie tous les villages du pays de Fontainebleau (et pour les habitants d’autres villages, autour de leur propre localité) . Et « l’art sur le chemin du chocolat » aura initié d’une manière organique le développement de ce que l’on appelle le « mécénat de proximité » et le sponsoring local et international.

Ce chemin d’art sur le thème du chocolat pourra se connecter à d’autres chemins d’art, comme déjà ceux qu’il aura permis ici de relier : « l’art sur le chemin de la gastronomie », « l’art sur le chemin de la musique », « l’art sur le chemin de la danse », « l’art sur le chemin de la mode » et qui eux-mêmes pourront établir d’autres connexions avec une multitude d’autres “chemins d’art” et ouvrir de nouveaux itinéraires de tourisme à thème. En partant de la simple idée de faire un gâteau au chocolat original, nous avons vu ici tous les développements que cela permet, tous les fils qu’il est possible de tirer. Ainsi, non seulement toute idée peut devenir l’objet d’un chemin d’art mais tous les chemins d’art peuvent se connecter entre eux et ouvrir de nouveaux chemins touristiques. Et tout ceci pour le plus grand bien des populations qui y verront l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes autour d’initiatives créatives, et ce qui permet ainsi de stimuler la créativité de chacun et d’aller ensemble vers de la création de richesse et qui n’est pas seulement à comprendre sur un plan uniquement monétaire. Et nous pouvons aussi remarquer que tout ceci n’a pas eu besoin d’argent public pour se développer et montre, dans les faits, que l’art et la culture sont le véritable moteur de la création de richesse dans un territoire. C’est ce que l’on peut comprendre par l’expression de « développement culturel, social et économique » et qui n’est autre qu’une appellation un peu technique du fait de  » construire ensemble un monde meilleur » .

Route du Chocolat en Pays de Fontainebleau

Ouverture d’une « route du chocolat en Pays de Fontainebleau ». Les chocolatiers, boulangers et pâtissiers de la région sont invités à ajouter une photo de leur établissement dans cet album : https://www.facebook.com/media/set/?set=oa.617503429507308&type=3

On peut s’inspirer de cette route du chocolat en Alsace http://www.routeduchocolat.fr/le-concept/concept/

Bienvenue aux poètes!

Bienvenue aux danseurs!

Bienvenue aux dramaturges-gastronomes!

Bienvenue aux musiciens !

Bienvenue aux peintres !

Route maritime du chocolat

Voir aussi :

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