
Au rythme du poème qui fait courir la Seine,
Gustave m’embarqua aux rivages de Samois
Emportant avec nous un peu de Bois-le-Roi,
Ce village désolé où l’art est bien en peine.
.
Le long sillon dans l’eau, ce jour là si sereine,
Trouva sa rime riche d’un écho d’autrefois
Au ponton d’avant-terre des tout premiers émois
Que connaissent les acteurs avant d’entrer en scène.
.
Metra, Poupart d’Avyl, Castellani, Lenoir,
Regardaient de la-haut les nouveaux chercheurs d’art
Partir sans crier gare pour un nouveau voyage :
.
Le voyage du possible dans un monde impossible
Où chante la vie ouverte en son cœur invisible
Dans la promesse d’accueil d’un si beau rivage.
.
Tourisme poétique sur les pas de Gustave Mathieu, poète à Bois-le-Roi

Voir aussi :