- « À la Bonne Matelote »
- « Ruissel sous Bois »
- Mallarmé et Hugo
- On a touché au vers!
- Fonction du poète
- Poèmes de Victor Hugo
- La Légende des Siècles , Bible et Évangile de tout versificateur français
- Agenda
« À la Bonne Matelote »

Sur la route venant de Fontainebleau, le long de la Seine, vous passez par le hameau des Plâtreries avant d’arriver au village. Ce hameau comporte une succession de belles demeures, parmi lesquelles « La Pêcherie », qui fut autrefois un restaurant réputé sous le nom de « À la Bonne Matelote » et dans laquelle venait Victor Hugo.
« Ruissel sous Bois »

“En arrivant aux Plâtreries, Biard se fit tout d’un coup connaître, en peignant sur le mur de sa modeste maison, de curieuses odalisques regardant les bateaux à vapeur de Montereau à Paris. Un ennuque, armé d’un large cimeterre, était derrière elles, prêt à pourfendre l’audacieux qui s’approcherait. » Voir ce site : https://www.baptistehenriot.com/enquete
Vous pourrez aussi voir la maison qui abrita les amours clandestines de Victor Hugo et de l’épouse du propriétaire de l’époque, François Biard. Voir « Ruissel sous Bois »
Léonie d’Aunet
Mallarmé et Hugo

Je suis inconditionnel de Victor Hugo, et de Mallarmé aussi. En fait, le grand poète du XIXe siècle français, c’est Hugues Armé, c’est-à-dire les deux (en un).
Emission France Culture : Épisode 3 : Des poèmes pour ouvrir le temps
On a touché au vers!

Plan
- Lever de rideau : le père-vers
- Premier acte : Baudelaire
- Deuxième acte : Lautréamont
- Troisième acte : Rimbaud
- Quatrième acte : Mallarmé
Fonction du poète

Poèmes de Victor Hugo
La Légende des Siècles , Bible et Évangile de tout versificateur français

Agenda

Printemps poétique aux Plâtreries
Dimanche 27 mars 2022
Après l’hiver
Victor Hugo
N’attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;
La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre
Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ;
Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs.
Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs.
Accourez, la forêt chante, l’azur se dore,
Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore.
Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous,
Venez, je veux aimer, être juste, être doux,
Croire, remercier confusément les choses,
Vivre sans reprocher les épines aux roses,
Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.
Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !
On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,
Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux
Et de voir, sous l’abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
26 juin 1878
Victor Hugo

Voir aussi :