
La maison de Mallarmé à Valvins
en 1896
D’autres artistes séjournent dans les environs de Valvins, charmés, comme Mallarmé, par les lieux : Alfred Sisley s’installe à Moret-sur-loing, Rosa Bonheur à Thomery, Léopold Dauphin et Edouard Dujardin au Val-Changis, Debussy chez les Durand à Bel Ebat…
Dans les alentours, Mallarmé retrouve : à Héricy, Henri Signoret, homme de théâtre symboliste ; à Samois, Odilon Redon, grand peintre de l’époque symboliste et esprit proche du poète, le romancier et journaliste Elémir Bourges et les cousins du poète Paul et Victor Margueritte, écrivains. A Fontainebleau, Marras, sous-conservateur du Palais ; à Bourron-Marlotte, le peintre néo-médiéviste Armand Point, qui organise de véritables agapes ; à Barbizon, le philosophe Gabriel Séailles ; à Valvins même, habitent durant l’été 1896 à deux pas de chez lui dans une petite maison appelée « la Grangette » (ou maison Prunaire, du nom du graveur Alfred Prunaire) Thadée Natanson, directeur de La Revue Blanche, et son épouse Misia, qui reçoivent Edouard Vuillard, Pierre Bonnard, Toulouse-Lautrec, Alfred Jarry, entre autres. Les familles des uns et des autres sont parfois très liées : Geneviève Mallarmé est la marraine d’Arï Redon, fils d’Odilon, baptisé à Samois le 4 août 1889.
Les environs regroupent aussi des habitants occasionnels : Paul Hervieu et Léon Dierx à Bois-le-Roi en 1891, Camille Mauclair et Georges Rochegrosse à Barbizon en 1892…
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