Mallarmé et Redon
Mallarmé admira l’œuvre de Redon dès 1882, mais ne le rencontrera que trois ans plus tard, par l’intermédiaire de Huysmans. « La rencontre de Mallarmé et de Redon est un des faits essentiels de l’histoire du symbolisme » écrit Roseline Bacou. Il existe en effet de nombreuses affinités esthétiques entre les deux hommes, rapprochés d’ailleurs par Huysmans dans A rebours, et qui nouèrent une fidèle amitié. Leurs liens se resserrèrent encore lorsque la famille Redon vint séjourner à Samois, à quelques encablures de la maison du poète à Valvins, en 1888 et 1889. Geneviève, la fille de Mallarmé, fut choisie pour être la marraine du fils de Redon, Arï. Les deux hommes projetèrent de collaborer à l’édition d ’Un Coup de dés jamais n’abolira le hasard, mais Mallarmé mourut avant que le projet ait vu le jour. Le poète possédait au moins deux pastels du peintre : L’Enfant, 1894, maintenant conservé au Musée des Beaux-Arts de Dijon, et un bouquet de fleurs.

Lettre autographe signée à Geneviève Mallarmé, datée 4 février 1899. En savoir plus https://www.sothebys.com/…/2019/rbl-pf1923/lot.132.html…
Odilon Redon et sa femme choisirent Geneviève Mallarmé comme marraine de leur fils Ari. Le baptême eu lieu en l’église de Samois, le 4 août 1889.
Poèmes de Mallarmé illustrés par Redon
Un coup de dés jamais n’abolira le hasard

Un coup de dés jamais n’abolira le hasard est un poème de Stéphane Mallarmé paru en 1897. Composé en vers libres, c’est l’un des tout premiers poèmes typographiques de la littérature française.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_coup_de_d%C3%A9s_jamais_n%27abolira_le_hasard
Des illustrations de Redon, quatre nous sont parvenues : https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1975_num_27_1_1095

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8625644w/f1.image
Voir aussi :