Femmes de Mallarmé

Stéphane Mallarmé aima les femmes et s’en entoura jusqu’à la fin de sa vie : maîtresses, amies, confidentes, muses, danseuses, Parisiennes mais aussi nymphes. A travers la mise en perspective de photographies, peintures, dessins, gravures, documents d’archives et autres objets divers (robes, fleurs séchées, bijoux, mèches de cheveux, éventails), cet ouvrage s’attache d’une part à la présentation des femmes ayant gravité autour du poète et inspiré son œuvre : la séduisante Méry Laurent, qui fut également maîtresse et modèle d »Edouard Manet ; Berthe Morisot, « la belle peintre » impressionniste ; Misia Natanson, l’égérie des Nabis… et, d »autre part, évoque les figures féminines de ses textes, de la fatale « Hérodiade au clair regard de diamant » à « l’incarnat léger » des Nymphes de L’Après-midi d’un faune, en passant par Sainte Cécile, la « Sainte pâle » et « musicienne du silence ». Coédité avec le Conseil général de Seine-et-Marne / musée départemental Stéphane-Mallarmé.

Anne Borrel, Femmes de Mallarmé

  1. Famille de Mallarmé
    1. Marie Gerhard, femme de Mallarmé
    2. Geneviève Mallarmé
    3. Julie Manet
    4. « L’escadron volant »
  2. Muses, égéries, inspiratrices, salonnières
    1. Amélie Laurent
    2. Méry Laurent
      1. Le salon de Méry Laurent
    3. Misia Sert
      1. Le Salon de Misia Sert
    4. Nina de Callias, poète, pianiste, muse et salonnière
      1. Nina de Callias, un salon aux épinettes
    5. Olympe Audouard
  3. La Dernière mode – Mallarmé
  4. Voir aussi

Famille de Mallarmé

Marie Gerhard, femme de Mallarmé

Geneviève Mallarmé

Julie Manet

Les années 1870 : Le rapprochement avec les milieux littéraires et artistiques parisiens
En 1871, Mallarmé s’installe à Paris et entre dès lors en contact avec les milieux littéraires et artistiques de la capitale.

Mallarmé rédige en 1874 une étonnante revue, La Dernière Mode, qui réunit des articles sur la mode, les bijoux, le jardinage, l’ameublement, la gastronomie, le théâtre.
Il y signe sous des pseudonymes divers et souvent féminins tels que « Marguerite de Ponty » ou « Miss Satin ».
L’écrivain se prend au jeu de ce qui était au départ un gagne-pain.

« L’escadron volant »

Muses, égéries, inspiratrices, salonnières

Amélie Laurent
Amélie Laurent

Amélie Laurent dite Amélie Diéterle est une actrice et une cantatrice française, née à Strasbourg le 20 février 1871 et morte à Cannes le 20 janvier 1941.

Amélie Dieterle est une comédienne renommée et l’une des reines de Paris à la Belle Époque jusqu’au début des Années folles.

Icône de la mode, elle est la belle amie de Paul Gallimard et inspire les poètes Léon Dierx et Stéphane Mallarmé. Elle est également la muse des peintres Auguste Renoir, Henri de Toulouse-Lautrec, Maxime Dethomas ou Alfred Roll.

Méry Laurent
Portrait de Méry Laurent, actrice

Le salon de Méry Laurent
Méry Laurent dans son salon en compagnie de Stéphane Mallarmé et du peintre Henri Gervex , Mallarmé, Stéphane (1842-1898) Zoomer sur la photo ici :
http://bljd.sorbonne.fr/ark:/naan/a011429863484g4W7xd

Le salon que tient Méry Laurent est un lieu d’échanges qui favorise les démarches créatrices de ceux qui le fréquentent : on y rencontre des peintres, tels qu’Édouard Manet ou Henri Gervex, des poètes et des écrivains comme Mallarmé, Coppée, Huysmans, Proust (l’auteur brosse son portrait en la personne d’Odette de Crécy, le plus grand amour de Swann8) ou Zola (qui s’inspire d’elle pour Nana), des sculpteurs, des artistes lyriques et des musiciens, tels qu’Hortense Schneider ou Reynaldo Hahn. Celui-ci sera d’ailleurs son exécuteur testamentaire.

Misia Sert

Le Salon de Misia Sert
Vallotton et Misia dans la salle à manger de la rue Saint-Florentin

Nina de Callias, poète, pianiste, muse et salonnière
La dame aux éventails ou quand Manet allait au salon de Nina Caillas aux Epinettes

Nina de Callias, un salon aux épinettes

Olympe Audouard

La Dernière mode – Mallarmé

Voir aussi

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