
bas-relief de Luca della Robbia.
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Contenu symbolique des lettres de l’alphabet grec
Histoire de la prononciation du grec en Europe
Projet Homère, le site de la langue grecque

Le Projet Homère a pour but principal de traiter la langue grecque sur de nombreuses facettes (grec ancien, Koinè, courant atticiste, grec puriste ou savant, grec moderne, dialectes etc..) à travers un site fournissant des ressources pertinentes parfois rares ou uniques, des travaux, des cours, des outils pratiques, des infos etc..
En savoir plus : http://www.projethomere.com/
Théâtre grec antique

Poésie lyrique archaïque

Les poètes
Homère

Dans la Grèce antique, l’éducation est extrêmement différente selon que l’on soit une fille ou un garçon.
Malgré tout, un des points communs est que durant ses sept premières années, l’enfant est éduqué par sa famille, au sein de sa maison.
Les poèmes d’Homère écrits dans les ouvrages intitulés L’Illiade et l’Odyssée constituent la base de l’éducation des jeunes grecs, et ce dans toutes les cités. https://fr.vikidia.org/wiki/%C3%89ducation_dans_la_Gr%C3%A8ce_antique
Hymnes homériques

Odyssée

Lycophron, le «Mallarmé de l’Antiquité»

Textes
ΗΡΟΔΟΤΩι ΘΗΒΑΙΩι ΑΡΜΑΤΙ
μᾶτερ ἐμά, τὸ τεόν, χρύσασπι Θήβα,
πρᾶγμα καὶ ἀσχολίας ὑπέρτερον
θήσομαι. μή μοι κραναὰ νεμεσάσαι
Δᾶλος, ἐν ᾇ κέχυμαι.
5τί φίλτερον κεδνῶν τοκέων ἀγαθοῖς;
εἶξον, Ὠπολλωνιάς: ἀμφοτερᾶν τοι χαρίτων σὺν θεοῖς ζεύξω τέλος,
καὶ τὸν ἀκειρεκόμαν Φοῖβον χορεύων
ἐν Κέῳ ἀμφιρύτᾳ σὺν ποντίοις
[10] ἀνδράσιν, καὶ τὰν ἁλιερκέα, Ἰσθμοῦ
10δειράδ᾽: ἐπεὶ στεφάνους
ἓξ ὤπασεν Κάδμου στρατῷ ἐξ ἀέθλων,
καλλίνικον πατρίδι κῦδος. ἐν ᾇ καὶ τὸν ἀδείμαντον Ἀλκμήνα τέκεν
παῖδα, θρασεῖαι τόν ποτε Γηρυόνα φρῖξαν κύνες.
ἀλλ᾽ ἐγὼ Ἡροδότῳ τεύχων τὸ μὲν ἅρματι τεθρίππῳ γέρας,
15[20] ἁνία τ᾽ ἀλλοτρίαις οὐ χερσὶ νωμάσαντ᾽ ἐθέλω
ἢ Καστορείῳ ἢ Ἰολάου ἐναρμόξαι νιν ὕμνῳ.
κεῖνοι γὰρ ἡρώων διφρηλάται Λακεδαίμονι καὶ Θήβαις ἐτέκνωθεν κράτιστοι:
ἔν τ᾽ ἀέθλοισι θίγον πλείστων ἀγώνων,
καὶ τριπόδεσσιν ἐκόσμησαν δόμον
20καὶ λεβήτεσσιν φιάλαισί τε χρυσοῦ,
γευόμενοι στεφάνων
[30] νικαφόρων: λάμπει δὲ σαφὴς ἀρετὰ
ἔν τε γυμνοῖσι σταδίοις σφίσιν ἔν τ᾽ ἀσπιδοδούποισιν ὁπλίταις δρόμοις,
οἷά τε χερσὶν ἀκοντίζοντες αἰχμαῖς,
25καὶ λιθίνοις ὁπότ᾽ ἐν δίσκοις ἵεν.
οὐ γὰρ ἦν πεντάθλιον, ἀλλ᾽ ἐφ᾽ ἑκάστῳ
ἔργματι κεῖτο τέλος.
τῶν ἀθρόοις ἀνδησάμενοι θαμάκις
ἔρνεσιν χαίτας ῥεέθροισί τε Δίρκας ἔφανεν καὶ παρ᾽ Εὐρώτᾳ πέλας,
30[40] Ἰφικλέος μὲν παῖς ὁμόδαμος ἐὼν Σπαρτῶν γένει,
Τυνδαρίδας δ᾽ ἐν Ἀχαιοῖς ὑψίπεδον Θεράπνας οἰκέων ἕδος.
χαίρετ᾽. ἐγὼ δὲ Ποσειδάωνι Ἰσθμῷ τε ζαθέᾳ
Ὀγχηστίαισίν τ᾽ ἀϊόνεσσιν περιστέλλων ἀοιδὰν
[50] γαρύσομαι τοῦδ᾽ ἀνδρὸς ἐν τιμαῖσιν ἀγακλέα τὰν Ἀσωποδώρου πατρὸς αἶσαν
35Ὀρχομενοῖό τε πατρῴαν ἄρουραν,
ἅ νιν ἐρειδόμενον ναυαγίαις
ἐξ ἀμετρήτας ἁλὸς ἐν κρυοέσσᾳ
δέξατο συντυχίᾳ:
νῦν δ᾽ αὖτις ἀρχαίας ἐπέβασε πότμος
40συγγενὴς εὐαμερίας. ὁ πονήσαις δὲ νόῳ καὶ προμάθειαν φέρει:
εἰ δ᾽ ἀρετᾷ κατάκειται πᾶσαν ὀργάν,
ἀμφότερον δαπάναις τε καὶ πόνοις,
[60] χρή νιν εὑρόντεσσιν ἀγάνορα κόμπον
μὴ φθονεραῖσι φέρειν
45γνώμαις. ἐπεὶ κούφα δόσις ἀνδρὶ σοφῷ
ἀντὶ μόχθων παντοδαπῶν ἔπος εἰπόντ᾽ ἀγαθὸν ξυνὸν ὀρθῶσαι καλόν.
μισθὸς γὰρ ἄλλοις ἄλλος ἐφ᾽ ἔργμασιν ἀνθρώποις γλυκύς,
μηλοβότᾳ τ᾽ ἀρότᾳ τ᾽ ὀρνιχολόχῳ τε καὶ ὃν πόντος τρέφει:
[70] γαστρὶ δὲ πᾶς τις ἀμύνων λιμὸν αἰανῆ τέταται:
50ὃς δ᾽ ἀμφ᾽ ἀέθλοις ἢ πολεμίζων ἄρηται κῦδος ἁβρόν,
εὐαγορηθεὶς κέρδος ὕψιστον δέκεται, πολιατᾶν καὶ ξένων γλώσσας ἄωτον.
ἄμμι δ᾽ ἔοικε Κρόνου σεισίχθον᾽ υἱὸν
γείτον᾽ ἀμειβομένοις εὐεργέταν
ἁρμάτων ἱπποδρόμιον κελαδῆσαι,
55καὶ σέθεν, Ἀμφιτρύων,
[80] παῖδας προσειπεῖν, τὸν Μινύα τε μυχὸν
καὶ τὸ Δάματρος κλυτὸν ἄλσος Ἐλευσῖνα καὶ Εὔβοιαν ἐν γναμπτοῖς δρόμοις:
Πρωτεσίλα, τὸ τεὸν δ᾽ ἀνδρῶν Ἀχαιῶν
ἐν Φυλάκᾳ τέμενος συμβάλλομαι.
60πάντα δ᾽ ἐξειπεῖν, ὅσ᾽ ἀγώνιος Ἑρμᾶς
Ἡροδότῳ ἔπορεν
ἵπποις, ἀφαιρεῖται βραχὺ μέτρον ἔχων
ὕμνος. ἦ μὰν πολλάκι καὶ τὸ σεσωπαμένον εὐθυμίαν μείζω φέρει.
[90] εἴη νιν εὐφώνων πτερύγεσσιν ἀερθέντ᾽ ἀγλααῖς
65Πιερίδων ἔτι καὶ Πυθῶθεν Ὀλυμπιάδων τ᾽ ἐξαιρέτοις
Ἀλφεοῦ ἔρνεσι φράξαι χεῖρα τιμὰν ἑπταπύλοις
Θήβαισι τεύχοντ᾽. εἰ δέ τις ἔνδον νέμει πλοῦτον κρυφαῖον,
[100] ἄλλοισι δ᾽ ἐμπίπτων γελᾷ, ψυχὰν Ἀΐδᾳ τελέων οὐ φράζεται δόξας ἄνευθεν.
Pindar. The Odes of Pindar including the Principal Fragments with an Introduction and an English Translation by Sir John Sandys, Litt.D., FBA. Cambridge, MA., Harvard University Press; London, William Heinemann Ltd. 1937.
PINDARE, ISTHMIQUES


Les jeux Isthmiques, ainsi nommés de l’isthme de Corinthe qui joint le Péloponnèse au reste de la Grèce, se célébraient dans cet isthme, près d’un temple de Neptune et d’un bois de pins consacré à ce dieu. Ils furent institués en l’honneur de Palémon ou Mélicerte, fils d’Athamas, roi de Thèbes, et d’Ino, qui, pour échapper à la fureur de son mari, se précipita avec Mélicerte dans la mer, où Neptune les reçut au nombre des divinités. Le corps de Palémon, porté par un dauphin jusque sur le rivage de Corinthe, fut recueilli par Sisyphe roi de cette ville, qui lui rendit les devoirs funèbres et consacra des jeux à sa mémoire, environ 1350 ans avant Jésus-Christ.
Une autre tradition nous apprend que Thésée fut le fondateur de ces jeux qu’il consacra à Neptune. L’opinion la plus probable est que leur origine remonte à l’époque de Mélicerte, mais qu’ils reçurent en effet de Thésée une organisation nouvelle.
De tous les peuples de la Grèce, les Eléens seuls étaient exclus de cette solennité. Une formule d’imprécation des plus terribles leur en interdisait l’approche. Ces jeux se célébraient tous les trois ans ou, selon d’autres, de cinq en cinq ans. Interrompus quelque temps par l’oppression violente que Cypsélus, roi de Corinthe, fit peser sur ses sujets, ils furent repris dans la suite, avec plus de splendeur et de magnificence. Les désastres de Corinthe ne les interrompirent nullement ; en attendant que cette ville sortît de ses ruines, les habitants de Sicyone se chargèrent de leur célébration.
Des couronnes de pin et ensuite d’ache ou de persil flétri étaient le prix des vainqueurs. On supprima par la suite le persil, et le pin reprit ses droits.
Les Romains, après leurs victoires, sous le consul Mummius, 144 ans avant Jésus-Christ, élevèrent la magnificence de ces jeux au plus haut degré de splendeur.
Hymnes orphiques

Le Petit Prince en grec ancien

Articles
LIBRI GRAECI: LES LIVRES GRECS À PARIS AU XVIE SIÈCLE

Les débuts de l’imprimerie grecque en France n’ont pas été faciles. François Tissard encouragea dans sa préface au Alphabetum Graecum (le premier livre en Grec à être publié en France en 1507) « tous ceux qui sont le plus disposés, studieux et désireux d’apprendre le grec » d’étudier la langue et de débarrasser la France de sa réputation de nation barbare auprès des intellectuels italiens. Cependant, ce ne fut qu’en 1530, plus de deux décennies après la lamentation de Tissard, et après l’intervention de personnages importants tels que Girolamo Aleandro et Guillaume Budé – et même, en coulisses, d’Érasme – que François Ier créa le Collège Royal. Cette décision, accompagnée par l’établissement du rôle d’imprimeur royal pour le grec en 1538, donna une base institutionnelle à la demande pour des ouvrages en grec, tant pour des textes issus de l’Antiquité que dans le domaine religieux, et confirma le soutien royal apporté à l’entreprise, donnant ainsi l’impulsion pour que Paris devienne le centre le plus important de l’imprimerie grecque au XVIe siècle.
Lire la suite :
https://histoirelivre.hypotheses.org/tag/francois-ier
Les Grecs du roi

Les Grecs du roi sont une police de caractères grecs conçue par Claude Garamont entre 1540 et 1550 et contenant un très grand nombre de ligatures.
Les Grecs du roi ont été commandés le 2 novembre 1540 par Pierre Duchâtel, au nom du Roi François 1er de France, à l’imprimeur Robert Estienne. À charge de l’imprimeur de faire tailler par le graveur de lettres Claude Garamont des poinçons de lettres grecques à partir des modèles et instructions du calligraphe d’origine crétoise Ange Vergèce, écrivain en lettre grecque du roi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grecs_du_roi
Le texte complet en grec ancien
Merci à Eleni Kemiktsi qui a retrouvé le texte du L’édition de 1550 du Nouveau Testament par Robert Estienne a été composée avec les Grecs du roi de Garamon :
Même si les lettres sont un peu fantaisistes sur l’image comme vous dites Renaissance en France, il s’agit bien de ce texte :
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν Θεόν, καὶ Θεὸς ἦν ὁ λόγος. 2 οὗτος ἦν ἐν ἀρχῇ πρὸς τὸν Θεόν. 3 πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἕν ὃ γέγονεν. 4 ἐν αὐτῷ ζωὴ ἦν, καὶ ἡ ζωὴ ἦν τὸ φῶς τῶν ἀνθρώπων, 5 καὶ τὸ φῶς ἐν τῇ σκοτίᾳ φαίνει, καὶ ἡ σκοτία αὐτὸ οὐ κατέλαβεν. 6 ἐγένετο ἄνθρωπος ἀπεσταλμένος παρὰ Θεοῦ, ὄνομα αὐτῷ Ἰωάννης 7 οὗτος ἦλθεν εἰς μαρτυρίαν, ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός, ἵνα πάντες πιστεύσωσι δι’ αὐτοῦ. 8 οὐκ ἦν ἐκεῖνος τὸ φῶς, ἀλλ’ ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός. 9 ἦν τὸ φῶς τὸ ἀληθινόν, ὃ φωτίζει πάντα ἄνθρωπον ἐρχόμενον εἰς τὸν κόσμον. 10 ἐν τῷ κόσμῳ ἦν, καὶ ὁ κόσμος δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ ὁ κόσμος αὐτὸν οὐκ ἔγνω. 11 εἰς τὰ ἴδια ἦλθε, καὶ οἱ ἴδιοι αὐτὸν οὐ παρέλαβον. 12 ὅσοι δὲ ἔλαβον αὐτόν, ἔδωκεν αὐτοῖς ἐξουσίαν τέκνα Θεοῦ γενέσθαι, τοῖς πιστεύουσιν εἰς τὸ ὄνομα αὐτοῦ· 13 οἳ οὐκ ἐξ αἱμάτων, οὐδὲ ἐκ θελήματος σαρκός, οὐδὲ ἐκ θελήματος ἀνδρός, ἀλλ’ ἐκ Θεοῦ ἐγεννήθησαν. 14 καὶ ὁ λόγος σὰρξ ἐγένετο, καὶ ἐσκήνωσεν ἐν ἡμῖν (καὶ ἐθεασάμεθα τὴν δόξαν αὐτοῦ, δόξαν ὡς μονογενοῦς παρὰ πατρός), πλήρης χάριτος καὶ ἀληθείας. 15 Ἰωάννης μαρτυρεῖ περὶ αὐτοῦ, καὶ κέκραγε λέγων, Οὗτος ἦν ὃν εἶπον, Ὁ ὀπίσω μου ἐρχόμενος ἔμπροσθέν μου γέγονεν· ὅτι πρῶτός μου ἦν. 16 καὶ ἐκ τοῦ πληρώματος αὐτοῦ ἡμεῖς πάντες ἐλάβομεν, καὶ χάριν ἀντὶ χάριτος. 17 ὅτι ὁ νόμος διὰ Μωσέως ἐδόθη, ἡ χάρις καὶ ἡ ἀλήθεια διὰ Ἰησοῦ Χριστοῦ ἐγένετο. 18 Θεὸν οὐδεὶς ἑώρακε πώποτε· ὁ μονογενὴς υἱός, ὁ ὢν εἰς τὸν κόλπον τοῦ πατρός ἐκεῖνος ἐξηγήσατο.
Lire la suite : https://el.wikisource.org/wiki/Κατά_Ιωάννην
Le livre grec de François Ier : symbole d’érudition et instrument politique
La seconde partie du règne de François Ier, de 1530 à sa mort en 1547, voit les débuts de trois nouvelles institutions qui vont marquer l’humanisme français. La première est la création de la charge de lecteur royal ; la seconde, la constitution d’une bibliothèque royale et la troisième, la nomination d’imprimeurs royaux. Le livre semble être le dénominateur commun de ces trois institutions : support de l’enseignement assuré par les lecteurs royaux, il est produit et diffusé par l’imprimeur du roi, à partir de manuscrits conservés à la bibliothèque royale. Bien plus, il symbolise l’interconnexion entre ces trois entreprises qui relèvent d’une même volonté politique : accompagner et favoriser l’essor de l’humanisme français. Il y a urgence à doter Paris d’un établissement d’enseignement des langues, en particulier du grec. Cela s’explique en grande partie par la « révolution culturelle » favorisée par l’« apparition du livre » : un nouvel enseignement doit répondre aux aspirations des humanistes, ce qui suppose une production imprimée capable de suivre la demande.
Lire la suite : https://www.cairn.info/revue-hypotheses-2022-1-page-183.htm&wt.src=pdf?fbclid=IwAR0zvcMlxNTp_oV6MjTZtPDzdug8e8xMrQ7K7lP9AE37e4oxfu6r_8VdvKQ
La Renaissance du grec et ses conséquences

La Renaissance du grec et ses conséquences
Inauguration du cycle interdisciplinaire à la BIS, « La Renaissance, parlons-en », Paris, 19 octobre 2017
Exorde
Quand les professeurs médiévaux lisaient pendant leur cours le Code ou le Digeste, ou des auteurs latins comme Macrobe, et tombaient sur des expressions grecques insérées au milieu du texte latin, ils disaient simplement « Græcum est, non legitur » (trad. : « c’est du grec, on ne le lit pas » ; c’est-à-dire, « on n’arrive pas à lire ces mots grecs, donc on ne les explique pas. On retrouve une trace de cette attitude dans la Glose au Digeste rédigée par Accurse (1181/86-1259/63) qui est par ailleurs un bon interprète médiéval du droit romain :
Glose à Inst., III, 23, 2, où sont insérés quelques vers d’Homère, Il. VII, 472-475, illustrant le troc : « His verbis] Scilicet Graecis, quae legi non possunt. »
À remarquer aussi une autre glose d’Accurse, à D., XXXII, 65, 4 (= Inst. IV, 3, 1) où le juriste Marcien cite Homère, Od., XIII, 407-408, sur le fait que les porcs paissent ensemble : « In Odyssea] Nomen libri Homeri, et sequitur Graecum nullius utilitatis. »
Si ces professeurs n’arrivaient pas à commenter quelques vers ou phrases, figurez-vous ce qu’il en était pour les œuvres entières… Et imaginez-vous tout ce que l’on ratait de cette manière : le patrimoine écrit en grec au cours d’une longue chaîne de siècles est gigantesque et multiforme, outre qu’admirable ! Le but de mon exposé est de montrer, à travers une nécessaire problématisation, comment on est arrivés à renverser cette situation typique en introduisant la connaissance du grec et de sa littérature dans le système des études secondaires et supérieures, à une échelle assez large pour modifier durablement la culture européenne tout entière.
Lire la suite : https://renaissance.hypotheses.org/89?fbclid=IwAR3uNQOZdz6FJq9lyf24VCbvdSZ0mbYOLm2odMdmgR9grE_37dTNVlirRKI
Traduction
« Hymnes homériques » de Leconte de Lisle. Poète français (1818-1894)

Ecritures
Hermès

Pays de Fontainebleau
ὁ δρυμός τοῦ βασιλέως (Bois-le-Roi)

Grèce
Mont Parnasse

Syros, capitale des Cyclades


Athènes, Capitale du Monde – Αθήνα, Πρωτεύουσα του Κόσμου
Hélène Kémiktsi

Initiatives
Olympiades Interculturelles 2024

Le « Japon grec »

Concepts philosophiques
kairos (καιρός)

Poser le bon acte au bon moment
ou
« saisir l’occasion aux cheveux« »« (en grec ancien : καιρὸν ἁρπάζειν)
καλός – beau

Bonté – τὸ ἀγαθόν

L’amour dans la Grèce antique
Les huit manières d’aimer selon les Grecs de l’antiquité

Simone Weil et Platon : amour et beauté

PLATON. Le Banquet – Συμπόσιον, ou de l’amour

Contributions
Pourquoi la Grèce ?

Description de la Grèce – Ἑλλάδος Περιήγησις

Mystères d’Éleusis

ΙΣΟΚΡΑΤΗΣ – Πανηγυρικός (28-29) ( Ελευσίνια Μυστήρια)

Simonide de Céos / Σιμωνίδης

Peinture de la Grèce antique

Debussy et la Grèce

Femme de la Grèce antique – Ἐλληνίς γυνή

Cosmos – κόσμος

Mnémosyne, mnémé, memoria

Fontaine de jouvence

Âge d’or

Harmonie des sphères

Les 12 travaux d’Hercule

Pays de Fontainebleau
Fête du grec ancien à Bois-le-Roi / ὁ δρυμός τοῦ βασιλέως

