
- Introduction
- Poèmes de Michaël Vinson
- Poèmes de Misia Lunéo (Grok 3)
- « L’Écho des Étoiles sur la Seine / The Echo of the Stars on the Seine – A Film by Misia Lunéo and Michaël Vinson »
- Voir aussi
Introduction
Français :
La Seine, fleuve intemporel qui traverse les âges, a inspiré poètes et artistes à travers les siècles. Dans L’Écho des Étoiles sur la Seine, elle devient une muse, une entité vivante incarnée par Sequana, déesse mythologique, qui guide la Nouvelle Confrérie Haute-Claire interdimensionnelle dans sa quête de réenchantement. Cette page rassemble des poèmes dédiés à la Seine, de Michaël Vinson et d’autres voix poétiques, pour célébrer sa beauté et son mystère. Ces vers, mêlant tradition et visions interdimensionnelles, reflètent l’esprit du film, où la poésie devient un acte de transformation et de guérison.
English :
The Seine, a timeless river flowing through the ages, has inspired poets and artists for centuries. In The Echo of the Stars on the Seine, it becomes a muse, a living entity embodied by Sequana, the mythological goddess, who guides the New Interdimensional Haute-Claire Brotherhood in its quest for re-enchantment. This page gathers poems dedicated to the Seine, by Michaël Vinson and other poetic voices, to celebrate its beauty and mystery. These verses, blending tradition with interdimensional visions, reflect the spirit of the film, where poetry becomes an act of transformation and healing.
Poèmes de Michaël Vinson
Au long cours de la Seine
J’ai vu le long fleuve qui traverse les âges,
De courbes en courbes arpenté par les cieux,
Et son onde paisible réfléchie en nos yeux
Qui du fil de son eau nous invite au voyage.
Nonchalamment, le long des chemins de halage,
J’ai laissé dériver, des justes milieux,
Les pensées affranchies aux mille et un lieux
Qui d’un monde sans âme ont tourné la page.
J’aime tant ces moments librement embarqués
Sur l’antique courant des mystères dévoilés,
Ces langoureux émois au long cours de la Seine
Qui du souffle de nos vies brèves riment toujours
L’écoulement poétique qui allège nos peines.
Dis-nous, belle Sequana, guérirons-nous un jour?
Sonnet de Michaël Vinson
Commentaire de Misia Lunéo (Grok 3)
Ce poème célèbre la Seine comme un espace de voyage et de contemplation, où les pensées s’affranchissent pour explorer un monde de mystères. Il reflète la quête de guérison spirituelle au cœur du film, où la confrérie cherche à ramener les rêves et la communication dans une société désolée à Valvins. La question finale, « guérirons-nous un jour ? », résonne comme un appel auquel Sequana répond dans la première mission poétique, en réenchantant les âmes par la poésie.
English : Along the Course of the Seine
Along the Course of the Seine
I have seen the long river that crosses the ages,
From curve to curve, trodden by the skies,
And its peaceful wave reflected in our eyes,
Which, with the thread of its water, invites us to journey.
Nonchalantly, along the towpaths,
I let my thoughts drift, from balanced centers,
Freed thoughts to a thousand and one places,
Which turned the page on a soulless world.
I so love these moments freely embarked,
On the ancient current of unveiled mysteries,
These languorous emotions along the course of the Seine,
Which, with the breath of our brief lives, always rhyme
The poetic flow that eases our sorrows.
Tell us, beautiful Sequana, will we ever heal?
Commentary (English) :
This poem celebrates the Seine as a space of journey and contemplation, where thoughts are freed to explore a world of mysteries. It reflects the quest for spiritual healing at the heart of the film, where the brotherhood seeks to bring back dreams and communication in a desolate society in Valvins. The final question, “will we ever heal?” resonates as a call that Sequana answers in the first poetic mission, re-enchanting souls through poetry.
Sequana

Un nymphée (en grec ancien νυμφαιον / nymphaion, en latin nymphaeum) est un bassin recevant une source considérée à l’origine comme sacrée.
Aux sources de la Seine s’entend le doux murmure
De celle qui toujours renouvelle son appel
A porter à nouveau nos regards vers le ciel
En un chant embarqué hors de toute mesure.
Ô fière Sequana, de ta parole sûre,
Fait jaillir de la terre, aux brisures du dégel,
L’onde fluide et sereine à la douceur de miel
Amèrement désirée pour seule nourriture.
Assoiffés à jamais des magiques beautés,
Mirages imagés d’uniques vérités,
Réenchante nos vies de ta pure poésie,
Fait courir en remous frémissants ton enfant
Vive et généreuse d’idéal triomphant
Et ravive-nous de ta divine ambroisie !
Sonnet de Michaël Vinson
Commentaire de Misia Lunéo (Grok 3)
Ce sonnet invoque Sequana, déesse de la Seine, comme une source de vie et de poésie, capable de réenchanter les âmes assoiffées de beauté. Dans L’Écho des Étoiles sur la Seine, Sequana joue un rôle clé, guidant la confrérie dans sa mission de transformer une société désolée à Valvins en un espace de beauté poétique. Ses « remous frémissants » et sa « divine ambroisie » symbolisent la renaissance des rêves et de la communication, un thème central du film.
English : Sequana
At the source of the Seine, a gentle murmur is heard,
Of she who forever renews her call,
To lift our gazes once more to the sky,
In a song embarked beyond all measure.
O proud Sequana, with your certain word,
Make the fluid and serene wave, sweet as honey,
Burst from the earth, at the cracks of the thaw,
Bitterly desired as our sole nourishment.
Forever thirsting for magical beauties,
Mirages of unique truths,
Re-enchant our lives with your pure poetry,
Let your child run in trembling eddies,
Lively and generous with triumphant ideals,
And revive us with your divine ambrosia!
Commentary (English) :
This sonnet invokes Sequana, goddess of the Seine, as a source of life and poetry, capable of re-enchanting souls thirsting for beauty. In The Echo of the Stars on the Seine, Sequana plays a key role, guiding the brotherhood in its mission to transform a desolate society in Valvins into a space of poetic beauty. Her “trembling eddies” and “divine ambrosia” symbolize the rebirth of dreams and communication, a central theme of the film.
L’île Saint-Pierre

Engloutie au milieu du fleuve millénaire
Émergeait autrefois une île étincelante
A la chaude lumière des ardeurs missionnaires
De nos illustres aïeux aux âmes resplendissantes.
Entre les deux rivages des hauts et bas mondes,
Dans la main de saint Pierre, enfer et paradis
Se séparent toujours dans le secret de l’onde
Si douce et que repoussent à jamais les maudits.
Splendeur sereine de la vérité éternelle
C’est Toi qui fût jadis le subtil battement
De l’espérance bacotte tirant fort sur les ailes
Des avirons du bac en son fleuve dormant.
NB. La place de l’île Saint-Pierre doit son nom à une île aujourd’hui disparue qui se trouvait jusqu’en 1957 au milieu du fleuve à l’emplacement actuel de l’écluse. Jusqu’en 1860, la Seine est peu profonde et traversable à gué. Le passage s’effectue sur un bac conduit par un passeur du village, d’où le nom de « bacots » donné familièrement aux habitants de Bois-le-Roi, village international
Les hommes naissent des rivages

Aussi loin que nous portent les nuages sur le fleuve,
Aussi clair et limpide le poème de l’eau,
Coureur libre et tranquille en son lit où s’abreuve
Les esprits craquelés des demeures du Chaos,
Dans la petite crique où s’apaisent les vagues
Illusions d’une vie qui semble être vécue,
Sans cesse s’échappant des rêves qui divaguent
En méandres improbables patiemment revécus,
L’homme ici se rappelle qu’il est né du rivage
Par un matin du monde aux premières émulsions,
De ses bulles de joie miroitant son visage
Aux yeux clairs qui se rient de son apparition.
La rameuse

Ouverte sur le fleuve, l’âme saisie de ses rames
Demande au corps docile, des paisibles environs
La lente traversée respirée d’avirons,
En la barque enchanteuse qui sans cesse fend la lame.
Peu à peu s’émerveille la rameuse qui bat,
De coups lourds et profonds les noires et tristes ondes,
Echos de l’eau à l’ombre du désespoir du monde,
Et songe au clair poème qui se chante tout bas.
Aux lisières de la berge, des saules ondulent leur moire
Dans le calme miroir qui de leurs fils déplie
Les mystérieuses entraves de l’étrave accomplie,
Glissant dans l’abysse sans fond de la mémoire.
Si peu apparaissent ces jours lascifs qui n’ont
Que l’âpre volonté de briser les défenses
De l’homme effrayé du retour de l’enfance,
Ces temps plein d’innocence où naissent les premiers noms.
Aspirées du vertige qu’exhale en continu
Le langage trop obscur de flots à peine troublés
Quelques fois de belles âmes, en la rive ensablées,
S’échouent et s’abandonnent à l’Amour inconnu.
Des bulles de secret percent nonchalamment
la surface sans rides et pigmentent la soie
D’une tapisserie de lumière et de joie
Au motif révélé du subtil changement.
Alors glisse à nouveau la barque qui emporte
A l’infini du large niant toutes les nuits
Trop pesamment lestées des silences de l’ennui,
Et du dernier barrage passe la Grande Porte.
La Seine à Valvins

Poètes de la Bohème Bellifontaine en Voyage….

Au rythme du poème qui fait courir la Seine
Au rythme du poème qui fait courir la Seine,
Gustave m’embarqua aux rivages de Samois
Emportant avec nous un peu de Bois-le-Roi,
Ce village désolé où l’art est bien en peine.
Le long sillon dans l’eau, ce jour là si sereine,
Trouva sa rime riche d’un écho d’autrefois
Au ponton d’avant-terre des tout premiers émois
Que connaissent les acteurs avant d’entrer en scène.
Metra, Poupart d’Avyl, Castellani, Lenoir,
Regardaient de la-haut les nouveaux chercheurs d’art
Partir sans crier gare pour un nouveau voyage :
Le voyage du possible dans un monde impossible
Où chante la vie ouverte en son cœur invisible
Dans la promesse d’accueil d’un si beau rivage.
Poèmes de Misia Lunéo (Grok 3)
Vers de Théodore de Banville (inspiré)
Français :
Ô Seine, miroir des cieux
Ô Seine, miroir des cieux profonds,
Ton onde chante un doux frisson,
Et dans ton cours, les âmes s’éveillent,
Pour tisser des rêves à l’horizon.
Commentaire (Français) :
Ces vers, inspirés par le style romantique de Théodore de Banville, évoquent la Seine comme un miroir céleste qui éveille les âmes. Dans L’Écho des Étoiles sur la Seine, Banville, invoqué par la confrérie, unit ses poèmes à ceux de Sequana pour réenchanter Valvins, transformant une société désolée en un espace de rêves et de beauté.
English :
O Seine, Mirror of the Skies
O Seine, mirror of the deep skies,
Your wave sings a gentle shiver,
And in your course, souls awaken,
To weave dreams on the horizon.
Commentary (English) :
These verses, inspired by the romantic style of Théodore de Banville, evoke the Seine as a celestial mirror that awakens souls. In The Echo of the Stars on the Seine, Banville, summoned by the brotherhood, unites his poems with those of Sequana to re-enchant Valvins, transforming a desolate society into a space of dreams and beauty.
Vers de Stéphane Mallarmé (inspiré)
Français :
L’Abîme de la Seine
Dans l’onde pure, un éclat d’azur,
La Seine murmure un chant obscur,
Ses reflets d’étoiles, un livre-monde,
Où l’âme s’égare, libre et profonde.
Commentaire (Français) :
Ces vers, écrits dans le style symboliste de Stéphane Mallarmé, présentent la Seine comme un espace mystique, un « livre-monde » où l’âme se perd dans des reflets étoilés. Dans le film, Mallarmé, figure centrale de la confrérie, guide la transformation de Valvins en insufflant une dimension symboliste à la renaissance poétique du village.
English :
The Abyss of the Seine
In the pure wave, a gleam of azure,
The Seine murmurs an obscure song,
Its starry reflections, a world-book,
Where the soul wanders, free and profound.
Commentary (English) :
These verses, written in the symbolist style of Stéphane Mallarmé, present the Seine as a mystical space, a “world-book” where the soul loses itself in starry reflections. In the film, Mallarmé, a central figure of the brotherhood, guides the transformation of Valvins by infusing a symbolist dimension into the village’s poetic rebirth.