
Théodore Rousseau, 1860-1865
Metropolitan Museum of Art, New York
- Poètes liés à la commune
- Tourisme spirituel et religieux en pays de Fontainebleau
- Tour de la Vierge
- Voir aussi
Poètes liés à la commune
- Robert Rius (1914-1944), poète surréaliste, fusillé dans la plaine de Chanfroy le 21 juillet 1944 ;
- Adolphe Retté (1863-1930), écrivain et poète forestier, auteur de La Forêt bruissante et Du Diable à Dieu ;
- Geneviève Laporte (1926-2012), écrivain poète, documentaliste et cinéaste.
Robert Rius

Robert Rius, né le 25 février 1914 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort fusillé le 21 juillet 1944 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un écrivain surréaliste, poète et résistant français.
Biographie
Robert Rius naît le 25 février 1914 à Château-Roussillon, ancienne commune rattachée à Perpignan. Issu d’une famille de militaires et d’ecclésiastiques, son père, Raoul Rius, est à la tête d’une vaste propriété viticole mais exerce aussi l’activité de peintre. La famille paternelle de sa mère, Rosine Lanolier, est originaire de Narbonne. Quelques années après le décès de son père en 1918, sa mère se remarie. Deux filles naissent de cette union : Louise-Marie et Hélène Blanc.
Scolarisé au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, Robert Rius en est exclu en 1928 pour insolence. Il en sera de même pour tous les lycées où il sera placé.
Il débute comme journaliste au Coq Catalan, hebdomadaire satirique fondé et dirigé par Albert Bausil, comme ses deux amis proches, Charles Trenet et Henri Espinouze (le futur peintre surréaliste Espinoza). En 1932, ils s’installent tous les trois à Paris, Rius devenant affichiste pour l’éditeur Armand Colin et exerce aussi la profession de photographe.
En 1937, on le retrouve auprès d’André Breton, qu’il aide pour l’Anthologie de l’Humour noir et à la Galerie Gradiva. Jusqu’en 1940, les deux hommes se voient quasiment tous les jours. Ses principaux amis peintres (souvent trotskistes comme lui) sont Yves Tanguy, Victor Brauner, Roberto Matta, Jacques Hérold, Remedios Varo, Esteban Francès et Pablo Picasso. C’est à cette époque qu’il invente un jeu surréaliste avec Breton, Péret et Varo, Le Jeu du dessin communiqué, que le groupe pratique dans les cafés ou dans l’atelier de Tanguy. Pendant l’été 1939, Rius séjourne à Chemillieux.
Passionné par les papillons et Ramon Llull, il publie en mai 1940 aux Éditions surréalistes le recueil Frappe de l’Écho, illustré par Victor Brauner. En juin, il gagne Perpignan, puis Canet, où il organise l’accueil des surréalistes. Il fait de courts séjours à Marseille tout en aidant du mieux qu’il peut ses amis. À l’automne, il décide de rester en France et retourne à Paris. Il devient l’un des principaux fondateurs de la revue semi-clandestine La Main à plume, dont les réunions préparatoires se déroulent autour de Benjamin Péret. En mai 1941, un premier numéro éponyme et anonyme est publié. En juin, il épouse Laurence Iché, la fille aînée de René Iché, dont il aura une fille, Aurélia, qui décède le 5 août 1943.
Engagé dans la Résistance armée depuis 1942, il publie sporadiquement Essai d’un dictionnaire exact de la langue française, Serrures en friches et Picasso. On retrouve son passage aux maquis de Miélan en septembre 1943, de Villebéon en février 1944 et enfin à celui d’Achères de juin à juillet. Arrêté sur dénonciation le 4 juillet 1944, Robert Rius est incarcéré à la prison de Fontainebleau et torturé. Refusant de parler, il est exécuté le 21 juillet dans la plaine de Chanfroy avec ses amis Charles-Jean Simonpoli, directeur des Cahiers de poésie, et Marco Ménégoz, jeune poète normand issu des Feuillets de 81.
Publications
- Les fusillés (1940-1944), Dictionnaire biographique des fusillés et exécutés par condamnation et comme otage ou guillotinés, Ed. de l’Atelier, Paris, mai 2015 (ISBN 978-2-7082-4318-7)
- Serge Bonnery, Robert Rius, le poète assassiné, 23 mars 2015, blog L’épervier incassable [archive]
- Cahiers Robert Rius no 3-4, Robert Rius Frappe de l’Echo. Lola Le Testu Robert Rius et le mouvement surréaliste sous l’Occupation allemande (1940-1944). Ed. AMRR, Collioure, 2015 (ISSN 2273-6026)
- Serge Bonnery, Robert Rius et La Main à plume, poésie de Résistance, 28 mars 2014, blog L’épervier incassable1
- Rosa Sala Rose y Placid Garcia-Planas, El marqués y la esvastica, Anagrama, Barcelona, 2014 (ISBN 978-84-339-2602-9)
- Cahiers Robert Rius no 2, Sur Jacques Hérold. Ed. Librairie-Galerie Racine, Paris, 2011 (ISBN 2-243-04514-1).
- Keith Aspley, Historical dictionary of surrealism, The scarecrow Press, Inc, 2010 (ISBN 978-0-8108-5847-3)
- Cahiers Robert Rius no 1, Ed. Librairie-Galerie Racine, Paris, 2010 (ISBN 2-243-04452-8).
- Christophe Dauphin, Les Riverains du Feu, Le Nouvel Athanor, 2009 (ISBN 978-2-35623-012-6)
- El surrealismo en el marco de los años sombrios : destellos de exilios y llama de la resistancia , Olivier Bot et Rose-Hélène Iché, IODACC, Tenerife, 2006 (ISBN 84-88594-44-5).
- « Robert Rius, à l’encre de lune » in Les Hommes sans épaules, éd. LGR, Paris, 2005
- Olivier Bot et Rose-Hélène Iché, « Robert Rius, un passeur surréaliste » in Revue du Centre d’études sur le surréalisme de la Sorbonne : Mélusine, éd. l’Âge d’homme, Paris, 2004 (ISBN 2-8251-1957-1)
- Rose-Hélène Iché, La Résistance en Île-de-France, DVD-Rom, éd. AERI, Paris, 2004 (ISBN 2-915742-02-2)
- [Javier Lacruz] « Manuel Viola. Entre la luz y la tiniebla », Ediciones Cierzo, Zaragoza, 2014 (ISBN 978-84-616-7996-6)
Adolphe Retté

« Deux sentiments me soutenaient un peu et me valaient parfois quelque joie : ma prédilection pour la forêt de Fontainebleau et mon amour pour l’art. La forêt, elle m’était auxiliatrice, j’y connaissais des heures d’inspiration et de recueillement dans la solitude. Là, je pouvais m’entretenir avec mes frères les arbres. Admirer, pénétrer l’harmonie profonde des futaies, composer et me réciter des vers sous bois, c’étaient mes récréations les plus chères. Et je m’épanouissais. » — à Arbonne-la-Forêt.
Adolphe Retté est le poète qui a écrit le sonnet sur la plaque commémorative posée sur une paroi de la « grotte Colinet » en hommage à Charles Colinet, continuateur de l’oeuvre de « l’inventeur » des chemins en forêt de Fontainebleau, le Sylvain Denecourt
Adolphe Retté (1863-1930) est un poète et écrivain, amoureux de la forêt de Fontainebleau. Né à Paris, il est élevé en Belgique près de Liège puis à Montbéliard. Son enfance, au sein une famille qui se déchire et se désintéresse de lui, est malheureuse. Après quelques années dans l’armée, il abandonne la carrière des armes pour se consacrer à la littérature. Retté publie son premier recueil de poésie en 1889, intitulé : Cloches en la nuit et dédié au poète Gustave Kahn. Sa seconde publication : Thulé des Brume, œuvre en prose, connait un certain succès d’estime. Avec d’autres auteurs, il participe à la création de plusieurs revues littéraires comme : l’Ermitage, la Plume, Le Mercure de France, La Vogue, où les plus militants de la jeunesse littéraire ferraillent pour le triomphe de l’esthétique symboliste.
Pour Adolphe Retté il n’y a ni Dieu ni Maître, il se déclare anarchiste. Il participe aux émeutes de juillet 1893 et fait le coup de feu contre la garde à cheval qui charge les barricades. Cette tentative de révolution ratée le laisse amer. Retté s’engage dans le militantisme anarchiste, il participe à la rédaction du moniteur de propagande qu’est La Révolte. Il fréquente le célèbre géographe et théoricien de l’anarchie Elisée Reclus. En 1894, il quitte Paris pour Guermantes, un petit village dans l’est de la Seine-et-Marne, après une condamnation pour outrage à l’autorité et un moi de prison.
Dès l’année 1900, Retté fréquente régulièrement la forêt de Fontainebleau et tombe sous le charme de cette célèbre et antique sylve. Déjà à Guermantes, il avait succombé aux attraits de la nature qui avait su l’inspirer, car il publia en 1894 un recueil de poèmes intitulé La Forêt bruissante. Il décide de s’installer à Arbonne-la-Forêt où il lour une modeste maison. Retté est tombé sous le charme de la forêt. En 1903, il publie un livre d’anecdotes intitulé : Dans la forêt. En 1905, il publie : Virgile puni par l’amour, contes de la forêt de Fontainebleau. Devenu un bon connaisseur de l’histoire du château, il publie en 1907 un guide touristique qui sera plusieurs fois réédité.
À Fontainebleau, dans les bistrots de la ville, Retté prêche le socialisme (à l’époque le terme équivaut à communiste) et l’anarchie, devant des parterres d’ouvriers. Il fréquente Anatole France et Jean Jaurès sur qui il aura plus tard un jugement négatif, il est sous le charme de Clemenceau, « cet homme possède une puissance de séduction étrange ». Après la conversion de Retté au christianisme, le Tigre deviendra pour lui un véritable démon lorsque Clemenceau prendra fait et cause pour la séparation de l’église et de l’état. Mais le doute s’installe dans son existence, la philosophie matérialiste ne suffit plus à le soutenir moralement, Retté cherche un peu de soulagement, il écrit : « Deux sentiments me soutenaient un peu et me valaient parfois quelque joie : ma prédilection pour la forêt de Fontainebleau et mon amour pour l’art. La forêt, elle m’était auxiliatrice, j’y connaissais des heures d’inspiration et de recueillement dans la solitude. Là, je pouvais m’entretenir avec mes frères les arbres. Admirer, pénétrer l’harmonie profonde des futaies, composer et me réciter des vers sous bois, c’étaient mes récréations les plus chères. Et je m’épanouissais. »
À violente nature, réaction violente ! Retté va se donner à Dieu aussi complètement qu’il s’est donné à la poésie et à l’anarchie. En juin 1905, il se dirige vers le Mont Ussy, traverse la grotte des Montusiennes avec en poche la Divine Comédie de Dante. Il se pose sous un arbre et relit le passage où Dante et Virgile viennent de quitter l’Enfer et s’arrêtent sur le rivage d’une mer mystérieuse, au pied de la montagne du Purgatoire. Il est alors pris d’un malaise, il se met à trembler, le livre de Dante lui tombe des mains, il est comme ébloui par une lumière intérieure. C’est une révélation et il va entamer son chemin vers une conversion au catholicisme. En 1907, l’année qui suit sa conversion, Retté raconte son expérience religieuse dans un livre intitulé : Du Diable à Dieu, histoire d’une conversion. Son écriture désormais se veut missionnaire, il renie ses œuvres antérieures.
De 1907 à 1926, Retté va mener une vie errante, vivant ici ou là, dans des monastères ou dans un coin ignoré d’une ville religieuse, il publiera encore dix-neuf livres en vingt-trois ans. En 1914, à cinquante ans, il s’engage en tant qu’infirmier dans l’armée, il est réformé pour raisons de santé en juin 1915. Il publiera en 1918 ses souvenirs de la Grande Guerre dans un ouvrage intitulé : Ceux qui saignent. Lui qui fut Dreyfusard, il adhère aux idées propagées par l’Action Française, entretient une correspondance avec Charles Maurras et devient un farouche antisémite. Il publie plusieurs articles où il critique violemment Victor Hugo. Il s’attaque aussi à Malarmé, le chef de file des symbolistes, qu’il juge « rhéteur abscon ». À contrario, Retté admire l’œuvre de Verlaine qu’il fréquente alors que l’auteur des Fêtes galantes vit ses derniers jours. Il trouve que le poète est un vrai « classique Gallo-latin » et l’oppose à la « nuisance » des écrivains juifs.
En mai 1922, alors que les aubépines sont en fleurs, Retté se rend à Fontainebleau pour sa dernière grande promenade dans la forêt, son ami Marius Boisson qui l’accompagne écrira plus tard : « Il faut avoir vu Retté en forêt pour comprendre sa passion pour les arbres, qu’il semblait connaître tous en effet, touchait du doigt au passage, ou caressait en les enlaçant fraternellement. » En 1924, malade, il se retire à Beaune, il pensera toujours à sa chère forêt de Fontainebleau qu’il ne reverra plus. Il termine sa vie dans la pauvreté, aidé par la sœur Suzo, une dominicaine du Carmel du culte de l’Enfant Jésus, situé non loin de son domicile. Après sa mort survenue le 8 décembre 1930, ses manuscrits furent déposés aux Archives municipales de Beaune.
Passant, arrête-toi, contemple le Sylvain

Passant, arrête-toi, contemple le Sylvain
Qui t’offre la forêt de songe et de mystère,
Unis ta voix au choeur des aînés de la terre:
Le hêtre, le bouleau, le grand chêne et le pin.
Ces sentiers sinueux où fleurit la bruyère,
Il les trace, il les ouvre à ton pas incertain,
Les genêts d’or lui font un nimbe de lumière
Et les grés assouplis tressaillent sous sa main.
Par lui la source chante et la grotte profonde.
Tandis qu’au seuil les faunes roux mènent leur ronde
Attire le rêveur en son obscurité.
Or voici : les amants de la forêt sauvage,
En l’honneur du Sylvain révélant sa beauté
Sur ce roc sourcilleux ont placé cette image.
Adolphe Retté – Mai 1900.
http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Par sa fécondité en poètes
Par sa fécondité en poètes, la journée que nous vivons, et qui dure depuis dix ans déjà, n’est presque comparable à aucune des journées passées, même les plus riches de soleil et de fleurs. Il y eut des douces promenades matinales dans la rosée, sur les pas de Ronsard ; il y eut une belle après-midi, quand soupirait la viole lasse de Théophile, entendue d’entre les hautbois et les buccins ; il y eut la journée romantique orageuse, sombre et royale, troublée vers le soir par le cri d’une femme que Baudelaire étranglait ; il y eut le clair de lune parnassien, et se leva le soleil verlainien, — et nous en sommes là si l’on veut, en plein midi, au milieu d’une large campagne pourvue de tout ce qu’il faut pour faire des vers : herbes, fleurs, fleuves, ruisselets, bois, cavernes et des femmes jeunes et si fraîches qu’on dirait les pensées nouvellement écloses d’un cerveau ingénu.
La large campagne est toute pleine de poètes, qui s’en vont, non plus par troupes, comme au temps de Ronsard, mais seuls et l’air un peu farouche ; ils se saluent de loin par des gestes brefs. Tous n’ont pas de nom et plusieurs n’en auront jamais : comment les appellerons-nous ? Laissons qu’ils jouent, pendant que celui-ci nous accueillera et nous dira un peu de son rêve.
C’est Adolphe Retté.
Lire la suite
https://fr.wikisource.org/…/Le_Livre…/Adolphe_Rett%C3%A9
Voir aussi :
http://www.remydegourmont.org/vupar/rub2/rette/notice.htm
Geneviève Laporte

Geneviève Laporte, née le 1er mai 1926 à Paris et morte le 30 mars 2012 à Fontainebleau est un écrivain, une poétesse et une cinéaste française.
Biographie
Elle a raconté son amour avec Picasso dans Si tard le soir le soleil brille. Les dessins qu’il a faits d’elle (dont L’Odalisque récemment acquis par le musée Picasso à Paris), révèlent la qualité de leurs sentiments. Picasso lui-même considérait ces dessins comme des « lettres d’amour ». On parle à leur sujet de la « période tendre » de l’artiste. Geneviève Laporte s’est souvent exprimée sur Picasso et toujours avec une infinie tendresse, révélant un aspect méconnu du peintre plein de retenue, de timidité et de respect pour la femme qu’il aime.
Les poèmes de Geneviève Laporte révèlent son amour de la nature. Elle le dit à Camille Aubaude dans une interview radiodiffusée de 2007, les trois éléments essentiels de l’écriture poétique sont «une idée, une image et une musique». Ces textes furent reconnus par les plus grands, de Jean Cocteau à Paul Éluard. Certains recueils furent illustrés par Picasso, Cocteau ou Yves Brayer. Ces éditions, aujourd’hui épuisées, frappent par leur qualité esthétique, le lien entre les textes et les images en faisant des ouvrages de bibliophilie.
Autres activités
Geneviève Laporte a réalisé des documentaires sur l’Afrique et tourné des téléfilms dont Douchka, premier grand rôle de Christophe Lambert.
Elle a créé une fondation pour la protection de la nature et des animaux, la Fondation Geneviève Laporte de Pierrebourg, sous l’égide de la Fondation de France avec l’argent de la vente des œuvres de Picasso qui étaient en sa possession.
Informations complémentaires
Geneviève Laporte a donné des conférences dans le monde entier, Picasso? moi je l’appelais Pablo, a participé à des films sur Picasso, sur elle-même Geneviève, un amour secret et à des émissions de radio (1er février 2009 sur Europe 1).
Bibliographie
- Les Cavaliers d’ombre, poèmes, illustrations de Pablo Picasso, préface de Jacques Audiberti, éditions d’art J. Foret (épuisé), Paris, 1954.
- Sous le manteau de feu, poèmes, illustrations de Jean Cocteau, préface d’Armand Lanoux, éditions d’art J. Foret, (épuisé), 1955.
- Poèmes, illustrations de Pablo Picasso et Jean Cocteau, éditions d’art J. Foret (épuisé), 1956.
- Si tard le soir le soleil brille, éditions Plon, Paris, 1973.
- Le Soleil ébloui, poèmes, illustrations de Pablo Picasso, éditions Plon, 1978.
- Le Petit Gitan, son âne et la grande ville, GP Rouge & Or, 1974, (pour enfants).
- Le Petit Gitan à la recherche du plan perdu, GP Rouge & Or, 1977, (pour enfants).
- La Mort en file indienne, nouvelles « antihistoires de chasse », Éditions Entente.
- Un amour secret de Picasso, éditions du Rocher, Paris 1989.
- Mon cheval est un empire, poèmes, illustrations d’Yves Brayer, Éditions d’art Le Moulin de Vauboyen, 1990.
- Justin du bout du monde, éditions du Rocher.
- La Sublime Porte des songes, éditions du Rocher, 1997.
– Prix Maïse Ploquin-Caunan de l’Académie française, 1999.
- L’Enfant-Loup et autres contes, éditions du Rocher, 2000.
- Du petit Pablo au grand Picasso, tome 1, éditions du Rocher, 2003.
- Le Grand Picasso, tome 2, éditions du Rocher, 2004.
- Du petit Wolfgang au grand Mozart, éditions du Rocher, 2006.
- Dans le cœur de Pablo Picasso, éditions du Rocher, 2008.
Tourisme spirituel et religieux en pays de Fontainebleau
Tour de la Vierge

L’oratoire Notre-Dame-de-Grâce, dit tour de la Vierge, de la Madone ou encore du Rocher-Corne-Biche, est un édifice religieux catholique situé dans la forêt de Fontainebleau, en France.
Appelée aussi Notre Dame de Grâce, la tour a inspiré l’écrivain Adolphe RETTÉ lors d’un pèlerinage et qui se convertit au catholicisme.
Dans son oeuvre Du Diable à Dieu il explique sa conversion.
Voir aussi : Marie et la voie de la beauté
Jumelé avec la Tour d’Amour de Samois
Adolphe Retté, poète forestier converti au catholicisme
