
Murger définit la bohème comme constituée par des artistes, essentiellement pauvres, dont les antécédents se trouvent jusque dans l’Antiquité grecque et dont l’histoire comprend les noms les plus illustres. Ce sont des artistes vagabonds (en ce sens des bohémiens)
- « Figures de la marginalité dans la pensée grecque », de Maxime Chapuis
- Koukaki, le quartier bohémien d’Athènes
- Στη Μονμάρτη της Αθήνας. Αυτή είναι η ιστορία της πιο καλλιτεχνικής γειτονιάς της πόλης
- Cafe Boheme
- Mode bohème à Athènes
« Figures de la marginalité dans la pensée grecque », de Maxime Chapuis
La chronique « philosophie » de Roger-Pol Droit. Une élaboration originale du concept de marginalité à partir des matériaux sur les cyniques qui nous sont parvenus de l’Antiquité.
Marginaux de la Grèce antique
Vivre selon la nature. Ce fut le projet, dans la Grèce classique, des premiers philosophes cyniques, comme Diogène de Sinope (413-327 av. J.-C.), dont les provocations ont traversé les siècles. La nature ignorant les conventions sociales et tous les artifices de la civilisation, la vie quotidienne des cyniques se révèle continûment subversive. Sans domicile, sans pudeur, sans politesse, Diogène se masturbe en public, pisse dans les salons, mange cru et parle cru. Ce « Socrate devenu fou », comme dit Platon, met en acte la première contestation radicale des lois humaines.
Même l’empereur Alexandre et son pouvoir ne se voient reconnaître aucune supériorité : « Ote-toi de mon soleil », lui dit le philosophe. Travail, propriété, mariage et même prohibition de l’inceste se trouvent donc directement mis en cause comme autant d’inventions contraignantes dont la nature n’a cure. On sait mieux, aujourd’hui, qu’une véritable doctrine philosophique soutient cette subversion sans pareille. Malgré la disparition de quantité de traités, les chercheurs contemporains, à la suite des travaux fondateurs de Marie-Odile Goulet-Cazé en particulier, reconstituent l’architecture intellectuelle du cynisme, par-delà les anecdotes et scènes de genre.
Délibérément hors du centre de la cité
Le travail accompli par Maxime Chapuis, actuellement professeur de philosophie à Sao Paulo (Brésil), est particulièrement éclairant de ce point de vue. Car il ne se contente pas de reprendre les matériaux déjà connus mais les réorganise autour d’une élaboration originale du concept de marginalité. Exclus et marginaux ne se confondent pas. Dans l’Athènes classique, femmes et esclaves sont des exclus, privés de tout pouvoir par un système social qui les maintient en position de dominés. Au contraire, ces marginaux que sont les cyniques se placent eux-mêmes, délibérément, hors du centre de la cité, afin de faire voir comment fonctionnent ses pouvoirs illusoires.
Au sein même de la cité, les cyniques sont au-dehors et font saillir les mécanismes invisibles faisant tenir l’ensemble. Sans demeure, ils mettent en lumière ce que les maisons signifient. Sans patrie, ils donnent à voir la clôture de l’Etat sur lui-même. Vivant en permanence sous le regard de tous, ils font prendre conscience des murs que construisent éducation, décence et convenances.
Maxime Chapuis poursuit sa démonstration au fil de chapitres thématiques très documentés. Ils permettent de voir ébranlées jusque dans leurs fondements la politique, l’économie, la morale. Qu’il s’agisse de la famille, des dieux, de la mort et des sépultures, rien ne reste en place. En tous domaines, les cyniques s’emploient, selon une de leurs expressions favorites, à « falsifier la monnaie », c’est-à-dire à dévaloriser les convictions qui circulent entre tous et semblent rencontrer le plus de crédit.
Ultime leçon de ce remarquable travail : le miroir que tendent à la société ces marginaux volontaires rend possible la conception d’autres mondes. Ils ne disent pas : « Regarde-toi, pour savoir qui tu es », mais plutôt : « Maintenant que tu t’es vu, artificiel et dénaturé, imagine ce que tu pourrais devenir d’autre. » On l’aura compris : l’actualité de ces bougres est plus aiguë que jamais. Seul détail qui fâche : le prix excessif de ce volume dissuadera les lecteurs qui s’en nourriraient le mieux. Diogène se débrouillerait pour se le procurer.
https://rpdroit.com/2022/07/01/figures-de-la-marginalite-dans-la-pensee-grecque-de-maxime-chapuis/
Koukaki, le quartier bohémien d’Athènes

Koukaki, ou toute Athènes dans un quartier
[…] Depuis la dernière décennie on aperçoit une transformation intense et continue. Les associations artistiques investissent les anciens bâtiments industriels, des jeunes gens s’unissent pour créer des cafés et des bistros coopératifs, et les trois rues piétonnes du quartier, sans compter la rue Dionysiou Areopagitou, reprennent une identité à elles. La rue piétonne de Makrygianni est surtout visitée par les touristes et les Athéniens qui font leur promenade du Dimanche, la rue piétonne de Drakou, fréquentée autant par les touristes que par les gens du quartier et la rue piétonne d’Olympiou, qui reste bruyante très tard dans la nuit fréquentée, par des jeunes gens et des étudiants. Il y a aussi les « youth hostels » du quartier, entourés par des bars et des cafés, où des jeunes gens du monde entier font la fête chaque soir, en hiver comme en été.
Il s’agit donc d’un quartier très cosmopolite, où on trouve toutes les couches sociales. A côté des grands hôtels et les touristes habitent certaines des plus anciennes familles athéniennes, des artistes, des intellectuelles, des journalistes, des correspondants étrangers, mais aussi des ouvriers ou des travailleurs immigrés.
Article complet : https://www.grecehebdo.gr/loisirs/fl%C3%A2neries/1934-koukaki,-ou-toute-ath%C3%A8nes-dans-un-quartier
Στη Μονμάρτη της Αθήνας. Αυτή είναι η ιστορία της πιο καλλιτεχνικής γειτονιάς της πόλης

Το Μέτς για πολλούς αποτελεί ένα μικρό «στολίδι της Αθήνας». Είναι μια μικρή συνοικία στο κέντρο της πόλης, ένα παλαιοαθηναϊκό εύρημα που αποπνέει τον αέρα άλλης εποχής ακόμα και σήμερα. Κύριο χαρακτηριστικό του είναι τα νεοκλασσικά κτίρια που αποτελούν αρχιτεκτονικά αριστουργήματα. Το Μέτς είναι η φυσική συνέχεια του λόφου Αρδηττού (παραμένει κλειστός όλο το χρόνο για το κοινό) και απέχει γύρω στα 10-15 λέπτα από Σύνταγμα-Κολωνάκι-Διονυσίου Αρεοπαγίτου-Πλάκα. Πάμε όμως να γνωρίσουμε το Μετς.
Cafe Boheme

Το Café Boheme, ένα λατρεμένο στέκι που απο το 2007 αποτέλεσε αγαπημένο τόπο συνάντησης στο Κολωνάκι, πλέον στεγάζεται σε έναν ιστορικό χώρο του κέντρου στη συμβολή της Εμμανουήλ Μπενάκη με τον πεζόδρομο της Δερβενίων. Εκεί, περισσότερο από έναν αιώνα τώρα, κατικει το παραδοσιακό μαγειρείο του Μπαρμπαγιάννη που έχει γίνει πλέων συνώνυμο των Εξαρχείων.
Στη μοναδική ατμόσφαιρα του νεοκλασικού κτιρίου, τα τραπέζια του Cafe Boheme Μπαρμπαγιάννης δεξιώνονται Αθηναίους καλοφαγάδες, ενημερωμένους ταξιδιώτες, κεφάτους περαστικούς και καλλιτεχνικές συντροφιές προσφέροντας από νωρίς το πρωί μέχρι αργά το βράδυ, νόστιμο φαγητό και καλό κρασί.
Mode bohème à Athènes

Mes incontournables pour un weekend inoubliable à Athènes!
Dernièrement, j’ai eu la joie d’aller découvrir Athènes à l’occasion de ma collaboration rêvée avec VG, designer de la maison Atelier Zolotas, qui va me créer 2 robes pour le prochain Coachella! Si vous me suivez sur mon compte Instagram, vous avez alors pu vivre les essayages en direct ainsi que la découverte des incroyables robes bohèmes Haute couture de la maison Zolotas! Un rêve!!
N’étant jamais allé à Athènes auparavant, j’ai décidé de profiter de ce rendez-vous pour m’organiser un weekend avec Olivier de 3 nuits dans la cité grecque. Un séjour que nous avons ADORÉ et qui a été rythmé par des découvertes toutes plus fabuleuses les unes que les autres! Voici ma liste des incontournables à ne pas rater si vous passez un weekend dans cette ville mythique.
https://lavieboheme.ch/category/voyage/grece/
Liens externes :
- Athènes, Capitale du Monde – Αθήνα, Πρωτεύουσα του Κόσμου (groupe facebook)
Voir aussi :