
- Théodore de Banville
- La Revue Fantaisiste, berceau du Parnasse
- Théodore de Banville feuilletoniste
- Le Petit Traité de poésie française
- Les poésies de Théodore de Banville
- Nouvelle Confrérie Haute-Claire à Marlotte
- Théodore de Banville et la musique
- Théodore de Banville, poète chrétien
- Théodore de Banville (Mallarmé)
- Le Paris de Théodore de Banville
- Théodore de Banville, les Parnassiens grecs et la mythologie
- THEODORE DE BANVILLE. UN PASSEUR DANS LE SIECLE
- Voir aussi
Théodore de Banville
Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris 6e arrondissement, est un poète, dramaturge et critique dramatique français.
Célèbre pour les Odes funambulesques et Les Exilés, il est surnommé « le poète du bonheur ».
Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, il est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque.
Théodore de Banville unit dans son œuvre le romantisme et le parnasse, dont il fut l’un des précurseurs. Il professait un amour exclusif de la beauté et la limpidité universelle de l’acte poétique, s’opposant à la fois à la poésie réaliste et à la dégénérescence du romantisme, contre lesquels il affirmait sa foi en la pureté de la création artistique.
Biographie
Fils du lieutenant de vaisseau Claude Théodore Faullain de Banville et de Zélie Huet, Théodore de Banville a fait ses études au lycée Condorcet à partir de 1830. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie, et fréquenta les milieux littéraires parmi les plus anticonformistes. Il méprisait la poésie officielle et commerciale, fut l’adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et l’ennemi de la dérive larmoyante du romantisme.
Il collabore aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir (1850), puis le National (1869) ; il devient une figure très importante du monde littéraire et participe à la Revue fantaisiste (1861), où se retrouvent les poètes qui furent à l’origine du Parnasse et de tous les mouvements de ce siècle.
Il rencontre Marie-Élisabeth Rochegrosse (1828-1904) en 1862 (ils se marieront treize ans plus tard, le 15 février 1875), et organise la première représentation de Gringoire en 1866. Il publie Les Exilés en 1867, recueil qu’il dédie à sa femme et qu’il considéra comme le meilleur de son œuvre. Il adopte son beau-fils, Georges-Antoine Rochegrosse, et contribue à la culture littéraire et artistique de celui qui deviendra un des peintres les plus en vue de la IIIe République.
Le 2 septembre 1867, il a fait l’éloge de Baudelaire sur sa tombe au cimetière du Montparnasse (6e division), en présence de moins de cent personnes. Banville s’est aussi occupé, avec Asselineau, de la troisième édition des Fleurs du mal de Baudelaire.
En 1870, Arthur Rimbaud, âgé de 16 ans, initié à la poésie de son temps par la revue collective Le Parnasse contemporain, lui envoie une lettre (datée du 24 mai 1870), en y joignant plusieurs poèmes (Ophélie, Sensation, Soleil et chair), dans l’espoir d’obtenir son appui auprès de l’éditeur Alphonse Lemerre. Banville répond à Rimbaud, mais les poèmes ne sont pas publiés.
En novembre 1871, Théodore de Banville héberge Arthur Rimbaud, mais dès le mois de mai, ce dernier dans ses lettres dites « du voyant » exprime sa différence et, en août 1871, dans son poème parodique Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs, exprime une critique ouverte de la poétique de Banville.
En 1872, avec son Petit Traité de poésie française, Banville rompt avec le courant symboliste.
Il publie presque une œuvre par an tout au long des années 1880.
Il meurt à Paris le 13 mars 1891, la veille de ses 68 ans, peu après la publication de son seul roman, Marcelle Rabe. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (13e division).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_de_Banville
Œuvre
Proses et poésies

Féroce & rose, avec du feu dans sa prunelle,
Effronté, saoul, divin, c’est lui, Polichinelle.
- Les Cariatides, poésies, 1842
- Querelle, poésie, Roses de Noël
- Les Stalactites, poésies, 1846
- Odelettes, poésies, 1856
- Odes funambulesques et Le Sang de la Coupe, poésies, 1857. Ces recueils lui apportent la consécration et marquent une évolution vers plus de souplesse et de charme.
- Esquisses parisiennes, poésies, 1859
- Améthystes, poésies, 1863
- La Mer de Nice – Lettres à un ami, Poulet-Malassis, 1865
- Contributions au Parnasse contemporain, 1866, 1871, 1876
- Les Camées parisiens, 1866 (en trois séries indépendantes, parues séparément, à petit nombre, entre 1866 et 1873 chez René Pincebourde)
- Les Exilés, poésies, 1867
- Nouvelles odes funambulesques, poésies, 1869
- Idylles prussiennes, 1870-1871
- Petit traité de poésie française, 1871. Texte à partir duquel il se détourne peu à peu de la poésie contemporaine à la suite d’un violent désaccord avec le symbolisme.
- Théophile Gautier, ode, 1872
- Trente-six Ballades joyeuses, 1873
- Rondels composés à la manière de Charles d’Orléans et Les Princesses, sonnets, 1874
- Les Occidentales et Rimes dorées, 1875
- Roses de Noël, 1878
- Contes pour les Femmes, 1881
- Contes féeriques, 1882
- Mes souvenirs, 1882
- Petites Études : La Lanterne magique, G. Charpentier, éditeur, 1883
- Nous tous, 1883
- Contes héroïques, 1884
- Contes bourgeois, 1885
- Lettres chimériques, 1885
- Les Servantes, 1885.
- Le Forgeron, poème, 1887
- Madame Robert, contes, 1887
- Les Belles Poupées, 1888
- Marcelle Rabe, roman, 1891
- Sonnailles et clochettes, 1891
Théâtre
- Le Feuilleton d’Aristophane, en collaboration avec Philoxène Boyer, Théâtre de l’Odéon, 26 décembre 1852
- Le Beau Léandre, Théâtre du Vaudeville, 27 septembre 1856
- Le Cousin du Roi, Théâtre de l’Odéon, 4 avril 1857
- Diane au bois, Théâtre de l’Odéon, 16 octobre 1863
- Les Fourberies de Nérine, Théâtre du Vaudeville, 15 juin 1864
- La Pomme, Théâtre Français, 30 juin 1865
- Gringoire, comédie historique, Théâtre Français, 23 juin 1866. Dédiée à Victor Hugo, qui avait mis en scène un jeune poète dans Notre-Dame de Paris, publié en 1899 à la librairie Conquet-Carteret et Cie, 1899, avec des illustrations de Jacques Clément Wagrez.
- Florise, comédie en quatre actes, 1870
- Deïdamia, Théâtre de l’Odéon, 18 novembre 1876
- La Perle, Théâtre Italien, 17 mai 1877
- Riquet à la houppe, 1884
- Socrate et sa femme, Comédie-Française, 2 décembre 1885 [lire en ligne [archive]]
- Le Baiser, Théâtre-Libre, 23 décembre 1887
- Ésope, 1893
Œuvres posthumes
- Dans la fournaise, poésies, 1892
- Critiques, 1917.
La Revue Fantaisiste, berceau du Parnasse

Théodore de Banville feuilletoniste
Théodore de Banville naît en 1823 et meurt en 1891. Il a une importante carrière littéraire, et il écrit principalement de la poésie et du théâtre. Il est également reconnu pour sa critique dramatique et littéraire au Pouvoir notamment ou encore au National.
Poète, il est une figure en vue et participe à la Revue fantaisiste, revue où naît le Parnasse. Il publie alors notamment en 1857 les Odes funambulesques et dix années plus tard Les Exilés. Plus tard, il s’éloigne du mouvement symboliste, notamment dans un Petit traité de poésie française.
Il publie par ailleurs des romans et surtout des textes plus courts, contes ou nouvelles, dans la presse.
Le Petit Traité de poésie française

A télécharger sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50423r.image
Le Petit traité de poésie française est un ouvrage de Théodore de Banville, consacré à l’art de la versification et aux différents exemples de poème à forme fixe dans la poésie française, publié en 1871.
Les poésies de Théodore de Banville

Nouvelle Confrérie Haute-Claire à Marlotte

Théodore de Banville et la musique

Théodore de Banville, poète chrétien

Théodore de Banville (Mallarmé)

Le Paris de Théodore de Banville
L’Âme de Paris – Théodore de Banville.

Les Parisiennes de Paris – Théodore de Banville

Théodore de Banville, les Parnassiens grecs et la mythologie

THEODORE DE BANVILLE. UN PASSEUR DANS LE SIECLE

Cet ouvrage sur Théodore de Banville est le résultat de trente ans de recherches de la part de son auteur. Cette biographie n’a pas pour objectif de constituer une somme établie à l’aide de renseignements pointillistes et de compilations érudites, mais se veut la synthèse des travaux les plus récents sur un auteur que la critique universitaire française redécouvre depuis quelques années, grâce notamment aux éditions Champion. Le lecteur peut suivre facilement la chronologie d’une vie et d’une œuvre qui fait une entrée fulgurante en poésie en 1842 (Les Cariatides) tout en s’éparpillant dans la petite presse satirique parisienne. Peu à peu, la rigidité des débuts s’assouplit et le poète mènera de front une écriture pour le théâtre, la critique journalistique et la narration courte. Banville, de santé délicate, écrivit une multitude de journaux par nécessité économique et ne connut le bonheur de la vie familiale que tardivement, en épousant, en 1875, Élisabeth Rochegrosse. Il fut à la fois un poète lyrique fier de la tradition française et un écrivain soucieux d’ouverture aux modernités esthétiques du siècle.
Voir aussi
- La forêt des poètes
- Bois-le-Roi, Village International du Parnasse Contemporain
- Paris en Poésie
- Salon poétique Théodore de Banville