
Arthur William Edgar O’Shaughnessy (14 mars 1844 – 30 janvier 1881) était un poète britannique d’origine irlandaise, né à Londres.
- Biographie
- Ode
- Lettres de Mallarmé
- to geneviève Mallarmé, with best Christmas whishes from her friend, Arthur O’Shaughnessy Xmas 1874
- Les Parnassiens en Angleterre
- The Athenaeum (British magazine)
- Voir aussi
Biographie
À l’âge de 17 ans, en juin 1861, Arthur O’Shaughnessy devient traducteur dans la bibliothèque du British Museum, a priori grâce à l’aide de Sir Edward Bulwer Lytton. Deux ans plus tard, il devient herpétologiste dans le département de zoologie de ce musée. Toutefois sa véritable passion est la littérature et la poésie. Il publie son premier recueil de poèmes, Epic of Women, en 1870, suivi deux ans plus tard de Lays of France en 1872, puis de Music and Moonlight en 1874. Il se marie à l’âge de 30 ans et ne publie plus aucun livre durant les sept dernières années de sa vie. Son dernier recueil, Songs of a Worker, fut publié à titre posthume en 1881.
Il est notamment célèbre pour les premières lignes de l’ode issue de son livre Music and Moonlight (1874) :

We are the music makers,
And we are the dreamers of dreams,
Wandering by lone sea-breakers
And sitting by desolate streams;—
World-losers and world-forsakers,
On whom the pale moon gleams:
Yet we are the movers and shakers
Of the world for ever, it seems.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_William_Edgar_O%27Shaughnessy
Ode

Lettres de Mallarmé

- Description : 27 lettres autographes signées, 1 carte de visite avec message autographe signé et copie d’1 lettre, envoyées d’Equihen, Paris et Le Portel.Joints :- 1 copie dactylographiée de Ode, by Arthur William Edgar O’Shaughnessy (MNR Ms 679) ;- 2 enveloppes.
- Date : 25 septembre 1875 – 19 février 1879
- Description physique : Importance matérielle : 124 pages et 2 feuilletsDimensions : Formats divers mm
- Cote : MNR Ms 678 – MNR Ms 706
- Origine : Mallarmé, Stéphane (1842-1898)
https://bljd.sorbonne.fr/ark:/naan/a011429863484BTyGSM
to geneviève Mallarmé, with best Christmas whishes from her friend, Arthur O’Shaughnessy Xmas 1874

Un poète anglais, Arthur O’Shaughnessy, ami de Mallarmé adresse à la fillette un cadeau à l’occasion de Noël, un beau livre : « Michel Strogoff » de Jules Vernes, édité chez J. Hetzel. Sur la page de garde on peut lire ; « to geneviève Mallarmé, with best Christmas whishes from her friend, Arthur O’Shaughnessy Xmas 1874
Les Parnassiens en Angleterre
Arthur O’Shaughnessy, familier de la France depuis sa jeunesse, a fait connaître les Parnassiens en Angleterre.
Vue de Le cosmopolitisme parnassien anglais
Le mouvement parnassien anglais des années 1870 et 1880 a souvent été ignoré ou considéré comme une interruption étrange dans le développement de la poésie anglaise. Qu’est-ce que cette période d’expérimentation intense avec des formes françaises peut nous apprendre sur le cosmopolitisme poétique de la fin du XIXe siècle et, de surcroît, sur les diverses directions de la modernisation poétique avant le haut-modernisme? Bien que la vogue parnassienne ait souvent été accueillie avec suspicion dans la presse contemporaine, à cause de ses imports«étrangers» et de ses formes «immigrées», cet article montre qu’elle constitue un moment-clé dans l’histoire du lyrique, par son articulation d’un nexus de réflexions autour de la question de la nation, du transnationalisme et du socialisme, ainsi qu’autour de la question de l’identité même de la poésie lyrique.
Quand, dans les années 1870 and 1880, la mode des formes poétiques médiévales françaises dans la poésie anglaise générait un influx de villanelles, de rondeaux, de triolets et autres formes fixes, il y avait souvent maintes suspicions parmi les commentateurs à l’égard de ces arrivages étrangers. En effet, le manque d’attention portée ces dernières années à ce moment proéminant dans l’histoire poétique de la période victorienne souligne le sentiment persistant qu’elle constitue une sorte d’excroissance étrange. Des études ont été menées sur les auteurs qui ont contribué (de manière centrale ou en périphérie) à cette vogue, mais en général, ces grandes histoires constitutives de la poésie anglaise du XIX siècle la considèrent comme une sorte d’atelier prosodique, ou l’ignorent totalement. On peut affirmer qu’elle n’a pas été généralement considérée comme significative dans l’histoire de la modernisation de la poésie. Pourtant, si on s’intéresse à l’histoire de la littérature, ses nombreux poèmes embarrassants ne demandent-ilspas le plus notre attention et ne révèlent-ils pas potentiellement le plus la culture anglaise, plus que les quelques œuvres canoniques qui transcendent leur temps et leur espace? La vogue parnassienne a été une caractéristique plus importante et proéminente de la poésie britannique qu’on a bien voulu l’admettre, et elle devrait être plus visible dans nos histoires littéraires. Cet article s’intéresse particulièrement à cette vogue comme étude de cas en poétique cosmopolite. Quel genre de politiques et d’esthétiques transnationales se sont développées dans cette mode des formes poétiques du «Parnasse» français dans la poésie anglaise des années 1870 et 1880? «Les “grands” poèmes de l’Europe» de la littérature victorienne ont reçu une attention académique bénéfique ces dernières années, mais que faire des poèmes européens considérés comme petits, mineurs, même minuscules? Le Parnasse se trouve à la jonction de la recherche sur le cosmopolitisme poétique victorien et du domaine émergeant de la recherche sur la poétique cosmopolite de la fin de siècle. Bien que quelque peu perdu entre les deux champs, il n’en est pas moins un moment-clé dans l’histoire de la poésie victorienne pour dépasser les frontières nationales et se réinventer. Fondamentalement,je démontre que cette poétique cosmopolite amène une politique tangible au cœur de l’expérimentation formelle de«l’art pour l’art» («art for art’s sake»)
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The Athenaeum (British magazine)
