
Philhellenismus
Der Philhellenismus (deutsch: „Freundschaft zum Griechentum“) wird als Bezeichnung für Personen verwendet, die sich für das Griechentum einsetzen oder sich geistig mit Griechenland verbunden fühlen. Als Philhellenen bezeichneten sich so chronologisch entfernte Personen wie der römische Dichter Seneca und der Kaiser Hadrian oder der amerikanisch-französische Regisseur Jules Dassin. Häufig wird mit dem Begriff die Bewegung der Philhellenen bezeichnet.
https://de.wikipedia.org/wiki/Philhellenismus
Bekannte Philhellenen – Philhellènes connus

- Franz von Baader, Vorsitzender der Philomusen in München
- Lord Byron
- Adelbert von Chamisso
- Richard Church
- Edward Codrington
- Paul Delvaux[2][3]
- Louis Dupré
- Elisabeth von Österreich-Ungarn[4]
- Jean Gabriel Eynard
- Charles Nicolas Fabvier
- Adam Friedel, dänischer Abenteurer und Porträtzeichner
- Louise Glück
- Louis André Gosse, Schweizer Arzt aus Genf (18. Juni 1791 – 24. Oktober 1873), Ehrenbürger von Athen und Kalavryta

- Frank Abney Hastings, britischer Kapitän
- Karl Wilhelm von Heideck
- Adolf Hitler[6]
- Friedrich Hölderlin
- Samuel Gridley Howe
- Victor Hugo
- Wilhelm von Humboldt
- Thomas Jefferson
- Ernst Michael Mangel
- Johann Jakob Meyer, Herausgeber der ersten griechischen Zeitung
- Wilhelm Müller, Dichter
- Alfred de Musset
- Karl von Normann-Ehrenfels, württembergischer Generalmajor
- Carl Orff
- François Pouqueville
- Alexander Puschkin
- August Ludwig Reyscher
- Friedrich Schiller
- Albert Schott
- Marie Espérance von Schwartz, Schriftstellerin
- Percy Bysshe Shelley
- Margarete Sorg-Rose
- Richard Strauss
- Friedrich Wilhelm von Thiersch
- Christa Wol
- Daniel Jeanne Wyttenbach
- Ludwig I.
Philhellénisme
Le philhellénisme (du grec φίλος / phílos, « ami, qui aime » + ἑλληνισμός / hellēnismós, « hellénisme, civilisation grecque ») signifie amour de la Grèce. Il désigne plus particulièrement l’engagement de personnalités non grecques, le plus souvent libérales pour la cause de la Grèce contre l’Empire ottoman lors de la guerre d’indépendance grecque (1821-1829), soit au sein des comités philhellènes, soit par une implication armée directe en Grèce.
Cette définition est parfois considérée comme restrictive. Tout au long de l’histoire, nombreux furent ceux qui ressentirent un amour de la Grèce, depuis l’empereur romain Hadrien, jusqu’à Jacques Lacarrière par exemple.
Fin août 1821 : Fondation du premier comité philhellène en Europe : celui de Stuttgart. Les fondateurs en annoncèrent la création avec un texte écrit en grec ancien.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Philhell%C3%A9nisme
Le philhellénisme franco-allemand (1815-1848)

L’Allemagne a construit sa culture littéraire et politique propre en invoquant une relation privilégiée avec la Grèce antique : les noms de Winckelmann, de Goethe ou de Wilhelm von Humboldt suffisent à le rappeler. L’une des conséquences de cette idée de parenté spirituelle fut l’engagement en faveur d’une nation grecque indépendante. Cette évolution est indissociable d’un contexte plus large : le mouvement philhellène des années 1820 fut l’un des premiers mouvements d’opinion d’ampleur européenne, et il ne peut être compris que si l’on prend en compte l’engouement renouvelé pour la Grèce antique depuis le milieu du XVIIIe siècle. Le recours aux références grecques antiques pour constituer une culture spécifiquement allemande s’opéra largement dans le dialogue et l’opposition avec la France. En étudiant les formes d’instrumentalisation des références grecques antiques en France et en Allemagne, puis en analysant trois cas de collaboration philhellène (Hase, Thiersch, Fauriel) impliquant des hommes de lettres français, allemands et grecs, ce livre propose un éclairage nouveau sur la représentation de l’amitié entre les peuples qui contribua à la fois à l’affirmation de nationalités distinctes et à la définition de l’idée de civilisation européenne commune.
Friedrich Hölderlin

Voir aussi :