La Seine à Valvins

  1. Valvins, Paul VALÉRY
  2. Valvins en août
  3. Le pont de Valvins, haut lieu de la littérature française
  4. Divagations (1897)-Le Nénuphar blanc
  5. La Seine à Valvins par Berthe Morisot
  6. Voir aussi
Valvins, Paul VALÉRY

Valvins
Paul VALÉRY
Recueil : « Album de vers anciens »

Si tu veux dénouer la forêt qui t’aère
Heureuse, tu te fonds aux feuilles, si tu es
Dans la fluide yole à jamais littéraire,
Traînant quelques soleils ardemment situés

Aux blancheurs de son flanc que la Seine caresse
Émue, ou pressentant l’après-midi chanté,
Selon que le grand bois trempe une longue tresse,
Et mélange ta voile au meilleur de l’été.

Mais toujours près de toi que le silence livre
Aux cris multipliés de tout le brut azur,
L’ombre de quelque page éparse d’aucun livre

Tremble, reflet de voile vagabonde sur
La poudreuse peau de la rivière verte
Parmi le long regard de la Seine entr’ouverte.

« Valvins », poème de Paul Valéry abandonné sur la berge devant la maison de Mallarmé à Valvins
Valvins en août

Le pont de Valvins, haut lieu de la littérature française

Divagations (1897)-Le Nénuphar blanc

J’avais beaucoup ramé, d’un grand geste net et assoupi, les yeux au dedans fixés sur l’entier oubli d’aller, comme le rire de l’heure coulait alentour. Tant d’immobilité paressait que frôlé d’un bruit inerte où fila jusqu’à moitié la yole, je ne vérifiai l’arrêt qu’à l’étincellement stable d’initiales sur les avirons mis à nu, ce qui me rappela à mon identité mondaine.

La Seine à Valvins par Berthe Morisot

La yole de Mallarmé a aussi été immortalisée par Berthe Morisot dont le tableau La Petite barque se trouvait à Valvins.

Voir aussi Berthe Morisot

Voir aussi

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