Émaux et Camées

En 1852, paraît Émaux et Camées, recueil de vers qu’il enrichit jusqu’en 1872 et qui fait de son auteur un chef d’école : Baudelaire dédie ses Fleurs du mal au « poète impeccable » et Théodore de Banville salue le défenseur de L’Art pour l’art, précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques et valorisant le travail de la forme (« Sculpte, lime, cisèle » écrit Gautier dans son poème L’Art, dernière pièce de Émaux et Camées, édition de 1872).

Recueil de 37 poèmes publié en 1852, Émaux et camées est le sommet de l’art poétique de Théophile Gautier. La plupart des textes qui le constituent sont octosyllabiques ; « L’Art », contre-exemple, a une forme plus surprenante : il est en effet constitué de quatrains hexasyllabiques, excepté leur troisième vers, constitué de seulement deux syllabes.

Alors que ses premières pièces relevaient de l’esthétique romantique (La Comédie de la mort, España), Gautier évolue de plus en plus vers le formalisme. Ses poèmes deviennent alors des bijoux virtuoses à la beauté un peu froide sans perdre toutefois leur charge émotionnelle. Cette esthétique nouvelle annonce le mouvement parnassien.

Ce recueil va reparaître plusieurs fois, à chaque fois augmenté, en 1853, 1858, 1863 et, enfin, en 1872 dans une édition définitive.

Dédié à Anne Borrel

Poèmes sur wikisource

Préface 

 3

Affinités secrètes (Madrigal panthéiste) 

 4

Le Poème de la femme (Marbre de Paros) 

 7

Étude de mains 

 11

I. 

Impéria 

 11

II. 

Lacenaire 

 13

Variations sur le Carnaval de Venise 

 15

I. 

Dans la Rue 

 15

II. 

Sur les Lagunes 

 17

III. 

Carnaval 

 18

IV. 

Clair de lune sentimental 

 20

Symphonie en blanc majeur 

 22

Coquetterie posthume 

 25

Diamant du Cœur 

 27

Premier Sourire du Printemps 

 29

Contralto 

 31

Cærulei Oculi 

 35

Rondalla 

 38

Nostalgies d’Obélisques 

 41

I. 

L’Obélisque de Paris 

 41

II. 

L’Obélisque de Luxor 

 44

Vieux de la vieille (15 décembre) 

 47

Tristesse en mer 

 51

À une Robe rose 

 54

Le monde est méchant 

 56

Inès de las Sierras (À la Petra Camara) 

 58

Odelette anacréontique 

 62

Fumée 

 64

Apollonie 

 65

L’Aveugle 

 66

Lied 

 68

Fantaisies d’hiver 

 69

La Source 

 73

Bûchers et Tombeaux 

 75

Le Souper des Armures 

 80

La Montre 

 86

Les Néréides 

 88

Les Accroche-cœurs 

 91

La Rose-Thé 

 92

Carmen 

 94

Ce que disent les hirondelles (Chanson d’automne) 

 96

Noël 

 99

Les Joujoux de la Morte 

 100

Après le Feuilleton 

 102

Le Château du Souvenir 

 104

Camélia et Pâquerette 

 113

La Fellah (Sur une aquarelle de la princesse M…) 

 115

La Mansarde 

 116

La Nue 

 119

Le Merle 

 121

La Fleur qui fait le Printemps 

 123

Dernier Vœu 

 126

Plaintive Tourterelle 

 127

La Bonne Soirée 

 129

L’Art 

 132

Préface  ►

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