
Winterreise op. 89, D 911 ist ein Liederzyklus, bestehend aus 24 Liedern für Singstimme und Klavier, den Franz Schubert im Herbst 1827, ein Jahr vor seinem Tod, komponierte. Der vollständige Titel des Zyklus lautet: Winterreise. Ein Cyclus von Liedern von Wilhelm Müller. Für eine Singstimme mit Begleitung des Pianoforte komponiert von Franz Schubert. Op. 89. Erste Abtheilung (Lied I–XII). Februar 1827. Zweite Abtheilung (Lied XIII–XXIV). October 1827. https://de.wikipedia.org/wiki/Winterreise
- Présentation
- Titres
- Le poète et le compositeur
- Vidéo complète avec partition
- Le voyage d’hiver de Wilhelm Müller, traduit et commenté par Nicolas Class
Présentation

Winterreise (Voyage d’hiver en français), D.911, est un cycle de 24 lieder pour piano et voix, composé par Franz Schubert en 1827, un an avant sa mort, sur des poèmes de Wilhelm Müller.
« Winterreise est l’un des cycles les plus bouleversants de toute l’histoire de la musique ». La sobriété du discours musical, son intériorité douloureuse, son impression d’immobilité emportent l’auditeur du premier au dernier lied, qui ne conclut pas, s’arrêtant juste au bout de la solitude, « au seuil de la démence » (Einstein).
Les poèmes de Müller correspondent parfaitement à l’état d’esprit du compositeur à ce moment-là : fatigué, découragé, il se reconnaît dans le narrateur dès qu’il découvre les poèmes. Voyage et solitude sont les thèmes principaux et ce qui appartient au bonheur n’apparaît que sous forme de souvenir et d’illusion. Schubert mêle dans ce cycle à parts égales le duo instrumentiste et chanteur, anticipant Schumann.
Titres
- Gute Nacht (Bonne Nuit) D.911-1
- Die Wetterfahne (La Girouette) D. 911-2
- Gefrorene Tränen (Larmes gelées) D. 911-3
- Erstarrung (Solidification) D. 911-4
- Der Lindenbaum (Le Tilleul) D. 911-5
- Wasserflut (L’Eau des inondations) D. 911-6
- Auf dem Flusse (Sur le fleuve) D. 911-7
- Rückblick (Recul) D. 911-8
- Irrlicht (Feu follet) D. 911-9
- Rast (Pause) D. 911-10
- Frühlingstraum (Rêve de printemps) D. 911-11
- Einsamkeit (Solitude) D. 911-12
- Die Post (La Poste) D. 911-13
- Der greise Kopf (La Vieille Tête) D. 911-14
- Die Krähe (La Corneille) D. 911-15
- Letzte Hoffnung (Dernier Espoir) D. 911-16
- Im Dorfe (Dans le village) D. 911-17
- Der stürmische Morgen (Le Matin tempétueux) D. 911-18
- Täuschung (Tromperie) D. 911-19
- Der Wegweiser (Le Panneau indicateur) D. 911-20
- Das Wirtshaus (L’Auberge) D. 911-21
- Mut (Courage) D. 911-22
- Die Nebensonnen (Les trois soleils) D. 911-23
- Der Leiermann (Le Joueur de vielle à roue) D. 911-24
Le poète et le compositeur

Le cycle du Voyage d’hiver ou Winterreise est sans doute le plus beau recueil de lieder de Franz Schubert. Par sa densité et son dramatisme, l’œuvre dépasse tout ce qu’il a produit dans le genre. Schubert a trente-et-un ans. Il commence le cycle en février 1827 pour les douze premiers lieder et lorsqu’il en découvre les autres durant l’été, il le complète d’un second cahier, achevé et mis au propre en octobre de la même année.
Après une période créatrice et humaine difficile pour le musicien, ces lieder sont le « prélude » à ses plus hauts chefs-d’œuvre que sont le quintette à cordes en ut, le quatuor à cordes n° 15, les trois dernières sonates pour piano dont la sonate no 21, les impromptus, la Fantaisie en fa mineur, la Messe en mi majeur, ou la grande Symphonie en do. Plus sa mort pressentie approche, plus sa musique devient profonde et émouvante.
Le Voyage d’hiver est l’œuvre la plus triste du compositeur, il n’y a aucune issue ; l’hiver est la mort. Schubert est un solitaire dans Vienne, il est très peu connu et mis à l’écart par le succès de son modèle, Beethoven. Schubert vit dans la maladie, la solitude et l’angoisse de la mort. « Le but de ce Voyage d’hiver, c’est la mort. »
En savoir plus sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Winterreise
Vidéo complète avec partition
Le voyage d’hiver de Wilhelm Müller, traduit et commenté par Nicolas Class

Lire ici : https://temporel.fr/Le-voyage-d-hiver-de-Wilhelm
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