
Camille Corot a été un des premiers visiteurs de notre forêt de Fontainebleau vers 1825… un des premiers hôtes de l’Auberge Ganne à Barbizon.

Voir cet article : https://cercledesamisdebarbizon.com/2018/01/31/camille-corot-le-maitre-des-jeunes-peintres-de-barbizon-netait-pas-seulement-un-paysagiste/
Camille Corot, né Jean-Baptiste Camille Corot le 16 juillet 1796 à Paris où il est mort le 22 février 1875, est un peintre et graveur français.
Il passa longtemps pour un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu partout en France, mais aussi en Italie, où il résida à trois reprises. Au cours de ses pérégrinations, il ne cessa de peindre des paysages idylliques, généralement étoffés de petits personnages, selon les règles du paysage classique. Connu pour sa philanthropie, il est aussi l’un des fondateurs de l’école de Barbizon.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Camille_Corot
« Pont franco-japonais »
L’un des premiers à découvrir Grez-sur-Loing, fut Jean-Baptiste Corot, dont le Pont de Grez date du début des années 1860. Il y revint à plusieurs reprises.



Durant les années 1890, les artistes japonais découvrent le village de Grez-sur-Loing.
Le Japon, soumis à un système féodal, était resté totalement fermé au reste du monde. En 1868 débute l’ère Meiji durant laquelle l’empereur, considérant que son pays doit se moderniser, incite ses sujets à parcourir le globe pour en rapporter nouvelles connaissances et avancées techniques. Les artistes n’échappent pas à la règle et bien entendu, se rendent dans la capitale des arts, Paris. Ce sont donc plus de 20 artistes japonais qui résident à Grez entre 1890 et 1914.

Kuroda Seiki est le premier d’entre eux, suivi par son ami Kume Keiichiro. Parmi la vingtaine de japonais séjournant à Grez durant cette décennie et la suivante, on retiendra les noms de Kojima Torajimo,, Shirataki Ikurosuke, Totori Eïki, Wada Eisaku, Yasoi Satoro…
Il est d’ailleurs intéressant d’observer combien les japonais ont été inspirés par les impressionnistes alors que ces derniers et leurs successeurs l’ont été eux-mêmes par le japonisme.
Les Japonais vénèrent le petit village de Grez pour l’influence qu’il a eue sur l’évolution de l’art pictural de leur pays. D’où le surnom qu’ils n’hésitent pas à donner à Grez « le village sacré ». Aujourd’hui encore, ils sont un certain nombre chaque année à parcourir des milliers de kilomètres pour fouler ses pavés, le photographier ou mieux encore le croquer dans leur carnet de voyage.
En 2000, l’association des musées d’art japonais a organisé dans cinq villes, une exposition « The painters of Grez sur Loing » réunissant près de 150 toiles réalisées à Grez par des artistes de toutes nationalités. Une première mondiale!
http://artistes-grezsurloing.fr
Pont international

VENEZ A GREZ ! VENEZ A GREZ !
Situé à une dizaine de kilomètres au sud de Fontainebleau, le village de Grez-sur-Loing fut, à partir de 1860, le théâtre d’une intense activité artistique.
« Venez à Grez, venez à Grez », tel était le mot d’ordre qui courait alors à Paris, d’atelier en atelier, et plus particulièrement au sein de l’Académie Julian et de l’Atelier Colarossi, où, du monde entier, on venait apprendre la peinture.
http://artistes-grezsurloing.fr/
Voir également cet album très documenté : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.2050527711657520&type=3

Construit à la manière d’un tableau, ce roman se déroule entre l’Ile-de-France, la Suède et le Danemark, et relate la vie d’un groupe de peintres à la recherche de l’équilibre entre l’art, la vie et le bonheur.
Résumé
Grez-sur-Loing, 1884. Ulrick Tercier fait la connaissance d’une communauté d’artistes scandinaves venus séjourner dans ce petit village de Seine-et-Marne « découvert » par Jean-Baptiste Corot. Autour de Carl Larsson et sa femme Karin, se réunissent les peintres Soren Kroyer (Peder Severin Krøyer), Michael et Anna Ancher, Christian Krohg et bientôt la belle Julia Lundgren, amie de Karin Larsson, mais aussi Oscar Björk, Karl Nordström, Viggo Johansen, Marie Triepke Krøyer… Tous sont venus peindre la lumière d’Île-de-France, tant vantée par les Impressionnistes. L’écrivain August Strindberg est aussi de la partie.
Pour le jeune Ulrick, à la recherche de lui-même, ce groupe représente la joie de vivre, la passion et une certaine idée du bonheur qu’il devra pourtant remettre en question. Sa propre quête d’absolu l’amène à Skagen au Danemark à la recherche de ses racines, à Sundborn en Suède où la famille Larsson s’installe à partir de 1888, à Giverny où Julia souhaite rencontrer Claude Monet.
Plongée dans l’atmosphère artistique de la fin du xixe siècle, auprès de personnages réels et imaginaires, ce livre est aussi et surtout une réflexion sur le bonheur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sundborn_ou_les_Jours_de_lumi%C3%A8re
Voir aussi :