
Des vertus et des vices – Aristote
Des vertus et des vices (en grec ancien : Περὶ Ἀρετῶν καὶ Κακιῶν) est une œuvre philosophique attribuée à Aristote avec incertitude.
Présentation générale
Le Des vertus et des vices est un traité de philosophie morale. Il est attribué à Aristote, bien que cela fasse débat parmi les spécialistes. Certains soutiennent que le traité est trop différent, dans les concepts qu’il met en avant, des précédents traités moraux de l’auteur, et qu’il serait donc apocryphe. Le texte montre qu’il aurait pu être écrit à la fin de l’ère hellénistique, ou au début de l’ère impériale. Arthur Schopenhauer, dans son Essai sur la liberté de la volonté, tient l’ouvrage pour authentique.
Le traité est parfois considéré comme une bonne porte d’entrée vers la philosophie morale aristotélicienne, car il est court et résume en partie sa pensée
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_vertus_et_des_vices.
Triumphe des Vertuz de Jean Thenaud

Lire en ligne ou téléchager https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550134586/f9.item
« la Fontaine de toutes vertuz »


La miniature frontispice en semi-grisaille rehaussée de couleurs représente « la Fontaine de toutes vertuz » et ouvre le second volume du Triumphe des Vertuz de Jean Thenaud († vers 1546), écrivain franciscain et aumônier-précepteur de François Ier.
Le recueil complet, divisé en quatre traités décrivant les particularités des quatre vertus cardinales, est achevé en 1518 et offert au jeune roi François Ier à la demande de Louise de Savoie, sa mère.
En bas à gauche, une inscription latine près de l’auteur agenouillé présentant son livre, associe Louise à l’une des plus célèbres mères de la mythologie antique : Dive Lathone Apollinis et Dyane matri virtutum fonti perhempni / À la divine Latone, mère d’Apollon et de Diane, source éternelle de vertus.
Vêtue d’une robe sombre aux reflets d’or, Louise-Latone est couronnée, tenant dans ses mains un sceptre et un soleil rayonnant. Elle est assise comme sur un trône, au bord d’une fontaine portant ses armes.
Cette fontaine irrigue quatre fontaines plus petites, celles des quatre dames Vertus représentées avec leurs attributs habituels. En haut, la Force pour François Ier (Apollon-soleil) et la Justice pour le dauphin François, son fils ; en bas, la Tempérance pour la reine Claude de France et la Prudence pour Marguerite d’Angoulême, sœur du roi (Diane-lune).
Ce frontispice évoque aussi l’iconographie mariale, dérivant d’images associant la Vierge à la fontaine des jardins (fons hortorum) ou au puits d’eau vive (puteus acquae vivae).
Paris, BnF, ms Français 144, folio Br, 45 × 30,5 cm, manuscrit réalisé à Paris ou dans le Val de Loire et enluminé par Le Maître de Jean Thenaud
Peinture
Le triomphe de la vertu sur le vice (Veronèse)

Paolo Veronese