Automne
Valvins en automne

Sonnet d’automne. Charles Baudelaire
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
» Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ? «
– Sois charmante et tais-toi ! Mon coeur, que tout irrite,
Excepté la candeur de l’antique animal,
Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite,
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal !
Aimons-nous doucement. L’Amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Je connais les engins de son vieil arsenal :
Crime, horreur et folie ! – Ô pâle marguerite !
Comme moi n’es-tu pas un soleil automnal,
Ô ma si blanche, ô ma si froide Marguerite ?
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
Hiver
La tradition de Noël dans la poésie

Noël et son climat de songe
Qui semble une courte saison,
Jusqu’au nouvel an se prolonge
Dans la rue et les maisons.
Jean Cocteau
Contributions
Les Rencontres Poétiques de l’Autre Côté de Valvins

Les mois, de François Coppée
