- Les Couloirs du Temps
- L’univers, c’est un livre, poème de Victor Hugo
- L’univers est un poème … Léon-Pamphile LE MAY
- Je suis l’Univers. J.Q. Louison
- VOYAGE A TRAVERS L’UNIVERS CELESTE (Jean-Claude Brinette)
- Tourisme poétique interplanétaire
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Les Couloirs du Temps
LES COULOIRS DU TEMPS
.
Un soir
Un soir qui se perd dans la brume de la mémoire
Dans le passage connu et pourtant étrange
De la vie diurne à son autre face nocturne
Fût Le Songe
.
Assis sur la fleur méditative des bords du Nil
Un homme au visage parcheminé
Ouvrît
Le Livre posé à même la terre des vivants
Qui furent, qui étaient et qui seront
.
Un soleil qui n’était pas le soleil
Au creux de son plexus
Se mit à vibrer, à pulser, à tournoyer
Et à grandir de la révélation émerveillée de l’univers entier
Qui lui aussi vibrait, pulsait, tournoyait
Devenait ce qu’il était :
Lumière
.
« Toi aussi, tu peux le faire »
.
Et l’artiste entre deux mondes
Le fit
Et elle aussi devient Lumière
Et elle aussi devint ce qu’elle était :
L’univers
.
Elle entra dans l’immense joie cosmique à nulle autre pareille
.
Ce soir là
Il y eut un avant et un après
L’instant de la prodigieuse sortie hors du temps
La révélation de la liberté vivante et joyeuse du Cosmos
Au delà des lourds et sombres nuages de l’Ici-bas
Linceuls sombres des consciences endormies
.
Ondulant de Majesté
Pénétra alors des confins de l’inifini
le Grand Serpent Cosmique
Générateur des mondes
.
Chacun de ses anneaux qui se rétractaient et se dilataient
Au rythme puissant de la respiration des univers
S’ouvraient comme des portes
.
L’artiste entra
Et elle eut la Vision
.
Dans le ventre du Serpent Cosmique
Elle traversa avec lui le passé, le présent et l’avenir
Au cœur de la Création
Qui vit, qui respire et se meut sans fin
.
Puis sur le papyrus apparut l’oeuvre mystérieuse
Déchiffrée
Le Livre pouvait se refermer
.
Restait le Secret des Secrets
LA JOIE
.
Michaël Vinson Peinture et Poésie
L’univers, c’est un livre, poème de Victor Hugo
L’univers, c’est un livre, et des yeux qui le lisent.
Ceux qui sont dans la nuit ont raison quand ils disent :
Rien n’existe ! Car c’est dans un rêve qu’ils sont.
Rien n’existe que lui, le flamboiement profond,
Et les âmes, les grains de lumière, les mythes,
Les moi mystérieux, atomes sans limites,
Qui vont vers le grand moi, leur centre et leur aimant ;
Points touchant au zénith par le rayonnement,
Ainsi qu’un vêtement subissant la matière,
Traversant tour à tour dans l’étendue entière
La formule de chair propre à chaque milieu,
Ici la sève, ici le sang, ici le feu ;
Blocs, arbres, griffes, dents, fronts pensants, auréoles ;
Retournant aux cercueils comme à des alvéoles ;
Mourant pour s’épurer, tombant pour s’élever,
Sans fin, ne se perdant que pour se retrouver,
Chaîne d’êtres qu’en haut l’échelle d’or réclame,
Vers l’éternel foyer volant de flamme en flamme,
Juste éclos du pervers, bon sorti du méchant,
Montant, montant, montant sans cesse, et le cherchant,
Et l’approchant toujours, mais sans jamais l’atteindre,
Lui, l’être qu’on ne peut toucher, ternir, éteindre,
Le voyant, le vivant, sans mort, sans nuit, sans mal,
L’idée énorme au fond de l’immense idéal !
La matière n’est pas et l’âme seule existe.
*
Rien n’est mort, rien n’est faux, rien n’est noir, rien n’est triste.
Personne n’est puni, personne n’est banni.
Tous les cercles qui sont dans le cercle infini
N’ont que de l’idéal dans leurs circonférences.
Astres, mondes, soleils, étoiles, apparences,
Masques d’ombre ou de feu, faces des visions,
Globes, humanités, terres, créations,
Univers où jamais on ne voit rien qui dorme,
Points d’intersection du nombre et de la forme,
Chocs de l’éclair puissance et du rayon beauté,
Rencontres de la vie avec l’éternité,
Ô fumée, écoutez ! Et vous, écoutez, âmes,
Qui seules resterez étant souffles et flammes,
Esprits purs qui mourez et naissez tour à tour :
Dieu n’a qu’un front : Lumière ! et n’a qu’un nom : Amour ! –
— Victor Hugo,
Dieu
L’univers est un poème … Léon-Pamphile LE MAY
Mystérieux moment où l’on commence à vivre…
La matière s’anime à ton souffle, mon Dieu.
L’âme qu’elle a reçue est un rayon de feu
Qui remonte vers toi, prisonnier qu’on délivre.
Et la vie est partout. Comme on lit dans un livre,
Dans le monde insondable on voudrait lire un peu,
Pour voir si le travail alterne avec le jeu,
Et si les coeurs parfois mêlent la flamme au givre.
La Terre pleure et rit. L’homme ainsi l’a voulu.
Dès le premier dîner il se montre goulu
Et verse le vin pur sur la pomme indigeste.
Le poète, à l’aspect de la voûte céleste,
Se dit, rêvant de vers et tombant à genoux
Le monde est un poème et Dieu l’a fait pour nous.
Léon-Pamphile LE MAY
1837 – 1918
Je suis l’Univers. J.Q. Louison
Le Silence est Vérité.
Seul au milieu de la foule
Je sens les battements des cœurs
Je suis Vie
Qu’importe la houle,
Le soleil en mon être
Infiltre tous mes sens.
Je suis Lumière
Ses rayons pénètrent
En mes veines, coulent
Et me remplissent d’essence.
Je suis Feu
Tu me vois solitaire,
Je suis la maîtresse
De moi-même.
Je suis Liberté
Je vais, je viens, je batifole
Et m’amuse de tout et de rien.
Je suis Félicité
Je reste un, en étant autrui
Je peux être ce que j’aspire
En moi dansent les astres
Ne les vois-tu pas
Je suis l’Univers.
Extrait de:
Les créateurs
LOUISON Jacqueline Quentin https://www.poemes.co/je-suis-lunivers-poeme.html
VOYAGE A TRAVERS L’UNIVERS CELESTE (Jean-Claude Brinette)

67. I M A G I N E
| 1 Dans le ciel, la nuit, Mille lumières qui brillent … Et toi p’tit bonhomme Tu vis monotone ! | 2 Cherche avec tes yeux La magie des cieux : Les mondes inouïs Aux feux qui scintillent… | |
| Imagine : | ||
| 3 Des milliers d’ couleurs Qui naissent et qui meurent, L’immense symphonie Au bout de l’infini… | 4 Un ciel jalonné En millions d’années ! Des millions d’ soleils ! Des terres qui s’éveillent ! | |
| Imagine : | ||
| 5 L’espace sidéral, Le vide intégral… L’appel des trous noirs Qui hantent ta mémoire… | 6 La grande rencontre, Le choc de deux mondes : Quand deux galaxies S’unissent pour la vie ! |
Lire plus : http://www.historel.net/poesies/poesie12b.htm

