Souvenirs de la fête de Noël 2016 à Bois-le-Roi

Un petit verre de vin chaud pour se réchauffer et prendre la

« route des vins en Sud Seine-et-Marne »

C’était en 2016, une date qui signe a peu près mes débuts dans la création de ce travail de recherche sur le patrimoine du pays de Fontainebleau, cela dans le but de nourrir une véritable et nouvelle vie artistique et culturelle dans ce pays jadis prestigieux sur ce plan. Faisant alors partie à l’époque de l’association de jumelage franco-allemand entre Bois-le-Roi et Langenargen, j’ai eu l’idée de proposer une fête de Noël franco-allemande. Mais à mon grand désarroi, je me suis aperçu que suite à de lourdes mésententes locales cette fête de Noël n’existait plus depuis quatre ans. Je me suis donc retrouvé devant le défi de la remonter et que j’ai relevé. J’ai pris mon bâton de pèlerin et je suis allé voir tout le monde, à commencer par les commerçants de la place du village, sachant que ce type d’initiative devait comporter un intérêt économique pour qu’une mobilisation minimum est lieu, et se rapprochant ainsi des actuels « marchés de Noël » tout en veillant avec grande attention à ce que la « magie de Noël » soit première et que le fragile « esprit de Noël » puisse souffler en toute liberté. Mais sur un plan économique, l’idée était aussi de profiter de cet événement pour initier un mécénat de proximité puisque nous le savons, « il n’y pas d’argent pour la culture ». Et quoi de plus éminemment culturel qu’une fête de Noël? Je suis donc allé voir chaque commerçant un par un et je dois dire avoir reçu globalement un bon accueil parce que tout le monde était bien malheureux de cette absence d’événement à ce moment si important de l’année. Du côté des grosses entreprises, je suis également aller voir le Crédit Agricole qui, étant pris de cours par les délais trop resserrés, a du décliner mais m’a assuré souhaiter participer pour d’autres événements ultérieurs. Puis enfin, clou du spectacle, je suis allé voir La Poste du village pour leur proposer de participer en recueillant les lettres au Père Noël des enfants et en allant ensuite les distribuer en tenue de Père Noël. Les postiers de Bois-le-Roi ont accepté avec joie tout contents de pouvoir participer d’une manière originale à la vie du village.

Les enfants écrivent avec application leur lettre au Père Noël

Et les remettent dans la la hotte de Noël (sans oublier de prendre un petit chocolat au passage!)

Michaël Vinson, le créateur de ce site et l’organisateur de cette fête avec ses deux nouvelles amies postières.

Si je me souviens bien d’une chose c’est que cette fête était un moment de joie et de bonheur partagé peu commun. C’est là que que j’ai compris à quel point nous vivons dans un monde déshumanisé et que nous sommes tous en demande de relation authentique et de chaleur humaine, surtout à ce moment de l’année où la famille est au premier plan.

Qui dit « vraie fête de Noël » se trouve dans la nécessité de briser ce lourd tabou qui pèse sur notre héritage chrétien – et plus précisément catholique – et ainsi de ne pas avoir peur de faire référence à notre tradition ancestrale qui, que l’on soit croyant ou non, à façonné notre civilisation.

Chaque association avait toute latitude pour communiquer sur ses activités et ci-dessus vous avez un panneau qui témoigne de mes recherches sur le pèlerinage de saint Martin avec la création d’un nouvel itinéraire reliant Bois-le-Roi à la paroisse Saint-Martin de Langenargen. C’était bien sûr l’occasion pour Bois-le-Roi de s’inscrire dans ce prestigieux pèlerinage européen et qui passe non loin dans la forêt de Fontainebleau. Avec la Scandibérique, autant dire que l’ouverture internationale, élément essentiel de stimulation de la vie socio-économique locale, était faite pour de nombreuses années. Mais il n’en a rien été faute de volonté politique.

Et bien sûr, pas de Noël sans crèche, aussi je suis allé voir la paroisse de Bois-le-Roi qui m’en a très gentiment proposée une. La chorale de la paroisse est aussi venue pour chanter des chants de Noël à la fin de la soirée (voir en fin d’article)