
Savez-vous que le château de Fontainebleau fut la porte d’entrée des dieux grecs en France, à la Renaissance ? Que les travaux et les embellissements de François Ier ont célébré leur retour dans les grands décors royaux ? Que la redécouverte de l’Odyssée d’Homère, au XVIème s, doit beaucoup à la pépinière artistique du château, à François Ier, Henri II, Primatice ? Sur les traces de la galerie d’Ulysse disparue, vos élèves suivront, pas à pas, le retour des dieux antiques, faufilés dans le rêve fou qu’eut François Ier de créer, en plein coeur d’une forêt française où était conservée sa bibliothèque d’humanités, une « nouvelle Rome » invitant Aphrodite, Diane, Athéna et Zeus à venir réenchanter la cour de France… http://www.chateau-fontainebleau-education.fr/festival-de-lhistoire-de-lart/
- Les fresques de la porte Dorée de Primatice
- Porte du baptistère
- Les douze dieux de l’Olympe. Mythologie grecque, yoga de l’Occident
- Autres dieux
- Le retour des dieux anciens : Giulio Camillo et Fontainebleau
- Pays de Fontainebleau
- Scène 3 : Fontainebleau, Porte d’entrée des Dieux grecs en France / Fontainebleau, Gateway of the Greek Gods in France by Misia Lunéo (Grok 3)
- Voir aussi
Les fresques de la porte Dorée de Primatice

Entre 1541 et 1544, l’artiste italien Primatice s’attèle à la réalisation des huit fresques de la porte Dorée. Devenu le Maître de Fontainebleau à la mort de Rosso Fiorentino en 1540, il choisit, pour orner la voute et le portique, des thèmes mythologiques chers à François Ier. Primatice puise son inspiration dans les récits emblématiques de l’Antiquité que sont les Fastes d’Ovide ou encore l’Illiade. C’est ainsi qu’apparaissent au grès des coups de pinceaux Hercule, Zeus, Héra, Hypnos et autres dieux de la mythologie. https://www.chateaudefontainebleau.fr/devenez-mecene-au-chateau-de-fontainebleau/projets-en-cours/la-porte-doree/
Porte du baptistère

Henri IV fut un grand roi bâtisseur en général, et pour le château de Fontainebleau en particulier. Il fait prolonger les bâtiments de la cour Ovale, doublant la profondeur de celle-ci. Il fait également fermer la cour à l’est par un mur percé d’une porte triomphale surmontée d’un dôme. Cette porte est appelée porte du Baptistère, en souvenir du baptême de Louis XIII qui s’y serait déroulé le 14 septembre 1606. Elevée le long du fossé face à la nouvelle cour des offices, sa base est le remploi d’un imposant portail en bossage rustique dressé en 1565 par Primatice dans la cour d’honneur, où il formait un pont-levis. L’étage, en forme d’arcade, est surmonté d’un dôme à pans et orné de sculptures figurant des victoires qui soutiennent les armes d’Henri IV.
http://www.chateau-fontainebleau-education.fr/guide/porte_baptistere.html

Les douze dieux de l’Olympe. Mythologie grecque, yoga de l’Occident

Apollon et Mercure
Dans la galerie de peinture (visite seulement avec guide) se trouve un tableau d’Albane présentant l’Allégorie de l’Air : Mercure vient annoncer à Apollon, puni par Jupiter, la fin de son exil. Le messager des dieux montre l’assemblée des muses à l’arrière-plan à droite. On reconnait aussi Pégase près des muses et, dans la partie supérieure du tableau, les dieux réunis sur l’Olympe. Chaque visiteur peut s’amuser à identifier ces différents dieux grâce à leurs attributs !
Photo de © Les Amis du château de Fontainebleau. Voir aussi https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/10500000033

Les douze dieux de l’Olympe sont les puissances du plan du surmental qui veillent à l’évolution de l’humanité dans sa phase mentale de développement.
Mythologie grecque, yoga de l’Occident. Claude De Warren

Les dieux représentent non seulement des principes ou archétypes, mais aussi des forces qui sont en nous et que nous pouvons mobiliser. Elles agissent en nous, parfois consciemment, parfois de façon subconsciente, faisant pression et nous appelant à la transformation, mais nous laissant libres de notre réponse.
[…] Si les Grecs ont choisi le nombre 12, c’est sans doute parce qu’il est le symbole de la perfection dans l’exécution, de la création parfaite.
Le douze peut aussi être considéré comme l’alliance du cinq et du sept, ces deux nombres caractérisant dans l’Arbre de Vie respectivement le monde des formes et le monde de création. Leur combinaison donne par exemple la gamme de musique occidentale avec les sept tons et cinq demi-tons dans la suite que l’on connaît.
[…] Les six dieux et six déesses de l’Olympe peuvent être placés sur le cercle zodiacal de telle façon que les deux aspects ou polarités complémentaires d’une même énergie se correspondent deux à deux. Dans l’étude d’un dieu, il faudra donc toujours garder en mémoire le symbolisme de celui qui se trouve à l’opposé sur le cercle.
En savoir plus https://www.greekmyths-interpretation.com/dieux-olympe-interpretation/
Zeus / Jupiter
Zeus, par Ambroise Dubois

Zeus – Interprétation

Dans les mythes grecs Zeus est le dernier né des enfants du Titan Cronos. Il est la plus haute puissance du surmental qui incarne l’aspiration à croître, l’expansion de la conscience, le franchissement des limites.
Zeus en nous
Zeus en nous est d’abord et surtout ce qui aspire à croître, à nous dépasser, à franchir ce qui nous limite et nous enferme (c’est un amant insatiable), la force qui appelle au développement de toutes nos potentialités. Car le yoga ne doit pas être un rétrécissement de la vie, ni un dessèchement, mais un travail de perfectionnement de toutes nos capacités, quelles qu’elles soient, en vue de l’accomplissement de l’œuvre divine.
Il est l’appel à réaliser l’union du ciel et de la terre (), ce qui implique exactitude, équanimité et pureté.
Il représente aussi ce qui, en nous, peut connaître « par éclairs », et recevoir des fulgurances de la connaissance la plus haute (Métis) et de ce qui est juste selon l’ordre de l’Absolu (Thémis). Il est aussi à l’origine des expériences humaines les plus élevées (muses).
Il est cette énergie redoutable qui frappe massivement sans hésiter lorsque l’on doit détruire les ennemis intérieurs (par sa foudre), mais son bras armé est le plus souvent son fils Arès.
Comme maître des tempêtes, il peut délivrer des tourbillons émotionnels ou mentaux soulevés par son frère Poséidon. L’épithète homérique « assembleur de nuées », suggère peut-être que le surmental est un lieu d’unification de toutes les idées et formes mentales, au-delà de toutes les contradictions.
Enfin, il est le symbole de la transition vers l’Unité (le génitif de son nom est Διος, le delta étant symbole de ré-union). Il est donc à même de mettre fin en nous au sentiment de se sentir « séparés », sentiment qu’il a lui-même induit en condamnant le Titan Atlas à porter le ciel sur ses épaules, symbole de la séparation de l’Esprit et de la Matière.
Il sera surtout sollicité lors des combats les plus avancés dans le yoga tels que décrits dans la Gigantomachie.
Voir l’article complet https://www.greekmyths-interpretation.com/dieux-olympe-interpretation/zeus-interpretation-mythologie-grecque/
Hestia (Vesta)

Pas de traces d’Hestia / Vest, la déesse du foyer, au château de Fontaineleau
Hestia – Interprétation
Hestia est la force d’aspiration et de rectitude. Elle appelle à refuser les compromissions, à la pureté (« chaque chose à sa place »), à la sincérité.
Hestia est la première née des six enfants du Titan Cronos, mais la dernière régurgitée. Sa fonction est de veiller sur le feu sacré. Aussi est-elle la déesse du foyer, ou plus précisément de l’âtre, toujours situé au centre de la maison dans la Grèce antique. Dans chaque famille, c’est elle qu’on honore et invoque en tout premier dans les rituels.
Hestia en nous
En nous, Hestia est la force d’aspiration, indomptable et intransigeante, source d’une exigence sans repos, appel à la simplicité et à l’humilité, à l’immobilité et la concentration.
Elle appelle des nourritures qui lui correspondent : vérité, beauté, harmonie, paix, etc.
Elle incite à la rectitude, à la fuite des compromissions, à la pureté (« chaque chose à sa place »), à la sincérité.
Voir aussi : Le signe de la Vierge, astrologie sacrée et symbolisme initiatique
Aphrodite (Vénus)
Vénus accroupie

Château de Fontainebleau (l’antichambre de l’Impératrice)
https://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/Aphrodite/Aphrodite-Fontainebleau-accroupie.html
La Vénus de Cnide

1543
Bronze
Château de Fontainebleau, galerie des Cerfs
Le modèle antique
La Vénus de Cnide est l’un des antiques les plus célèbres, et ce depuis l’Antiquité. Le modèle original est attribué à Praxitèle, sculpteur grec du IVe siècle avant notre ère. La légende donne pour modèle à la statue Phryné, courtisane et maîtresse du sculpteur, alors qu’elle sortait de son bain. Pline raconte que Praxitèle avait conçu deux Vénus ; l’une drapée, l’autre nue. Les habitants de Cos choisirent la Vénus drapée pour leur temple. Les habitants de Cnide héritèrent de la Vénus nue, qui fit la célébrité de leur cité.
La Vénus de Cnide est connue selon deux iconographies : celle d’une déesse « inquiète », où celle-ci surprise dans son bain, désire se draper au plus vite, et celle plus « sereine », où la déesse, consciente du pouvoir de sa sensualité, s’expose plus qu’elle ne dissimule sa nudité. En effet, la sensualité étant l’apanage de la déesse de l’amour, la nudité de Vénus marque ainsi la plénitude de sa beauté.
On connaît plus de deux cents versions de la Vénus de Cnide, les plus connues étant la Vénus Braschi (Glyptothèque de Munich), la Vénus du Belvédère (musée Pio-Clementino, Vatican) celle copiée par Primatice et la Vénus Colonna (musée Pio-Clementino, Vatican). https://www.chateaudefontainebleau.fr/collection-et-ressources/les-collections/sculptures/venus-de-cnide-2/
Aphrodite – Interprétation

Aphrodite est la puissance qui veille à l’évolution de l’amour dans l’homme. Dans l’humanité actuelle, elle opère surtout par la destruction des formes.
Aphrodite en nous
L’appel en nous à « l’union » sous toutes ses formes qui passe par « la pureté, l’exactitude et l’équanimité ».
Ce qui nous fait évoluer sur le chemin de l’amour pour dépasser toute forme de dépendance, de séduction, et tout mouvement captateur ou égotique.
Ce qui nous invite à une acceptation totale de l’impermanence des formes (en nous proposant d’apprécier le travail d’Arès).
Ce qui nous fait aspirer à l’Harmonie du Réel, celle qui est au-delà de la peur.
Apollon
Apollon du Belvédère

https://www.chateaudefontainebleau.fr/collection-et-ressources/les-collections/sculptures/apollon-du-belvedere-2/
Le modèle antique
La découverte du marbre antique d’Apollon a lieu probablement à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle en Italie. Il rejoint immédiatement les collections papales et Jules II le fait placer au Palais du Belvédère, qui lui donne son nom. La statue antique connaît un succès instantané : elle est diffusée grâce à des moulages, des copies en marbre, des tirages en bronze et par la gravure. Elle est consacrée à l’époque comme le plus bel antique connu.
Apollon, dieu des arts et de la beauté, incarne l’idéal de chaque sculpteur de la Renaissance, et l’antique inspire les plus grandes sculptures de l’époque, comme le David de Michel-Ange.
L’Apollon du Belvédère romain serait une copie d’un bronze, disparu, attribué au sculpteur grec Léocharès, qui a vécu au IVe siècle avant notre ère. On considère que la Diane de Versailles, un autre marbre romain qui fait partie des collections royales françaises et exposé au Louvre, est considérée comme son pendant, du fait de la gémellité des dieux mais aussi de l’esthétique comparable des sculptures.
Des restaurations sont effectuées à la Renaissance sur le marbre, elles ont aujourd’hui été retirées ; cependant, l’Apollon du Belvédère de Fontainebleau les conserve, se faisant le témoin précieux de l’histoire de l’antique. On y voit par exemple la main droite du dieu complète alors que sur l’original manquent plusieurs phalanges.

Le char d’Apollon
On doit l’ensemble du décor de cette pièce à Louis XV, qui demande à François Boucher, dans cette seconde moitié du XVIIIe siècle, de réaliser cinq peintures à l’huile sur toile afin
de décorer le plafond à caisson de cette salle. Alors que des putti représentant les saisons viennent prendre place aux quatre angles, la peinture centrale est consacrée à Apollon,
Le soleil commence son cours et chasse la nuit. On peut en effet découvrir le char d’Apollon, arrivant sur la droite, tiré par ses chevaux, qui vient repousser l’obscurité de la nuit, personnifiée par une figure féminine dont le visage se détache sur la pleine lune, accompagnée d’obscurs nuages et d’une chauve-souris qui s’envole vers la gauche
du tableau. Apollon est ici une image divine du monarque absolu, que l’on retrouve régulièrement au château, des bronzes antiques à la Renaissance et à l’iconographie véhiculée par l’absolutisme de Louis XIV.
http://www.chateau-fontainebleau-education.fr/guide/char_apollon.html
Apollon – Interprétation

Apollon, fils de Zeus et Léto, est le dieu de la lumière intérieure psychique.
Apollon en nous
C’est la conscience de l’être psychique qui s’éveille et grandit, la vision de Vérité qui « illumine » l’être progressivement. Ses premières manifestations sont sans doute, par contraste, ce qui nous met en malaise vis-à-vis du monde extérieur.
En grandissant, il génère une sensibilité plus aiguë bien évidemment étrangère à toute sensiblerie, un appel à une vérité d’être, une réceptivité à ce qui est vrai, harmonieux, bon, juste et beau, sous quelque forme que ce soit. Il nous donne l’inspiration qui sous-tend l’art véritable, celui qui trouve sa source dans une harmonie supérieure et non dans le mental ou le vital.
Il se manifeste par des illuminations soudaines et fugitives, donnant la sensation d’un feu intérieur et le contact avec un point de certitude.
Il confère une sagesse qui est folie aux yeux des hommes. (Mais ce ne sont pas les débordements représentés par les Bacchantes et résultant des extases dionysiaques.)
Artémis / Diane
Fontaine du jardin de Diane

https://www.chateaudefontainebleau.fr/collection-et-ressources/les-collections/sculptures/diane-a-la-biche-balthazar-keller/
Un modèle antique.
La sculpture en bronze installée aujourd’hui dans la galerie des Cerfs est une copie de la Diane à la biche, aussi appelée Diane de Versailles, antique emblématique de la royauté française. Ce marbre romain offert à Henri II par le pape Paul IV en 1556 est le premier antique majeur à intégrer les collections françaises à la Renaissance, époque où le modèle antique est placé comme un idéal de beauté par tous les artistes. La statue est rapidement installée à Fontainebleau.
Ce marbre romain est lui-même l’héritier d’un bronze grec disparu, attribué à Léocharès, grand sculpteur grec du IVe siècle avant J.-C. Cette attribution est due à de nombreuses ressemblances stylistiques avec l’Apollon du Belvédère, représentation du jumeau de la déesse aussi par Léocharès et lui faisant un parfait pendant.
En savoir plus : https://www.chateaudefontainebleau.fr/collection-et-ressources/les-collections/sculptures/diane-a-la-biche-balthazar-keller/
Artémis – Interprétation

Artémis, sœur jumelle d’Apollon, est la puissance du surmental qui veille à la croissance de l’intégrité, de la volonté illuminée.
Artémis est la sœur jumelle d’Apollon. Elle représente l’aspect féminin de la force de vérité/lumière qui conduit l’homme vers le contact et l’union avec le psychique qui doit ensuite ouvrir au monde de l’esprit et permettre la descente de celui-ci dans les plans inférieurs, préparant la transformation. Elle ne peut donc être vraiment séparée de son frère. D’où la gémellité, car il n’y a pas de dualité au niveau de l’être psychique, seulement des aspects d’une même unité. Si Apollon est la puissance « éclairante » de l’âme, Artémis est la puissance chargée de faire croître l’intégrité, la « volonté de l’âme », la « volonté illuminée ».
En savoir plus : https://www.greekmyths-interpretation.com/dieux-olympe-interpretation/artemis-interpretation-mythologie-grecque/
Artémis en nous
Si Apollon est « rayonnement », elle est « intégrité » et nous conduit à opérer le transfert progressif de la volonté de l’ego à celle de l’être psychique, de l’âme. Elle est une invitation permanente à écouter, contacter et suivre l’être psychique.
Cette volonté ne supporte pas le « oui, mais… », la tiédeur. Elle exige l’« intégrité », c’est-à-dire que toutes les parties de l’être donnent leur accord et soutiennent la nouvelle direction.
Elle est le symbole de l’ « Acte », de l’ « agir » qui est le contraire du « faire ».
Hermès / Mercure
Statue de Mercure au château de Fontainebleau


Le caducée dans la Cour d’Honneur
Buste d’Hermès dans le Quartier Henri IV
Hermès – Interprétation

Hermès,fils de Zeus et Maia, dernier venu sur l’Olympe, est le dieu de la connaissance occulte qui donne accès au surmental. C’est pourquoi il est le plus jeune des douze dieux. Il est plein de bienveillance pour les mortels et reste toujours d’une parfaite égalité
Hermès en nous
Ce qui aspire inlassablement à la connaissance et nous transmet des éclairs de vérité, source du temps juste pour l’acte juste.
Ce qui aime l’évolution.
Ce qui aspire et se consacre sans réserve.
Ce qui nous octroie un certain nombre de dons (selon le niveau où l’on est parvenu).
Déméter / Cérès
Cérès ou Les produits de l’été de Le Primatice pour la salle du bal du château

Primatice Francesco Primaticcio dit le Primatice
1552-1556
Description
Primatice à la charge de la décoration des murs de la salle de bal du château de Fontainebleau qui représente un ensemble de huit pendentifs dans l’entre-deux des fenêtres. Il est avéré que, si Primatice conçut l’intégralité des compositions pour cette salle, il ne les peignit pas, laissant cette tâche à Nicolo dell’Abate. L’exécution dura environ quatre ans (1552-1556). Deux dessins de Chantilly correspondent à un travail préparatoire : ce dessin et Bacchus ou Les Plaisirs du vin (Inv. 147 (137))
En savoir plus :
Cérès. Dubois, Ambroise

face, recto, avers, avant ; vue d’ensemble ; vue avec cadre ; vue de l’objet en situation © 2014 Musée du Louvre / Peintures
Cérès1500 / 1600 (XVIe siècle)
Dubois, Ambroise
France, École de
INV 4168 ; LP 4198
Département des Peintures
En dépôt : Musée national du château de Fontainebleau, Fontainebleau https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010057540
Le Parnasse et Cérès, château de Fontainebleau
https://eman-archives.org/FLIM/items/show/6950
Déméter – Interprétation

Déméter, « la mère de l’union », est la puissance qui soutient l’effort de perfectionnement de notre nature afin de réaliser l’union esprit/matière.
Déesse de la nature domestiquée, des cultures, et surtout de la plus noble d’entre elles, le blé, elle a peu d’affinités avec la nature sauvage et ses expressions tumultueuses. Fille de Cronos, elle eut de son frère Zeus une fille nommée Coré, plus tard appelée Perséphone lorsqu’elle fut unie à Hadès, dieu du monde souterrain.
Déméter en nous
En nous, Déméter est la démarche volontaire et consciente vers l’Union, un effort pour perfectionner notre nature afin d’en obtenir la maîtrise et la conduire à son plus haut niveau de perfection afin de réaliser l’union esprit-matière. Son mode opératoire fondamental est un mouvement d’élargissement de la conscience dans l’exactitude (Coré Κ+Ρ).
Vulcain / Héphaïstos
Vénus demande à Vulcain des armes pour Enée
Louis Boullogne, le Jeune
Vénus demande à Vulcain des armes pour Enée
Fontainebleau, château
http://www.musee-chateau-fontainebleau.fr/
Héphaïstos – Interprétation

Héphaïstos, le dieu boîteux de l’Olympe, représente la force qui forge les formes nouvelles.
Lire l’article https://www.greekmyths-interpretation.com/dieux-olympe-interpretation/hephaistos-interpretation-mythologie-grecque/
Héphaïstos en nous
Il est la force mentale qui toujours appelle à façonner au feu de notre forge intérieure les méthodes les plus appropriées pour notre cheminement, en accord avec notre nature.
Par son mariage avec Aphrodite, il soutient la croissance de l’amour pur et vrai. Mais la réciprocité n’est pas active dans l’humanité actuelle, car Aphrodite n’a pour l’instant qu’une relation avec son amant Arès.
Il nous incite également à user de la Vérité comme de la meilleure armure.
A suivre…
Autres dieux
Orion

Le retour des dieux anciens : Giulio Camillo et Fontainebleau

Pays de Fontainebleau
Fête du grec ancien à Bois-le-Roi / ὁ δρυμός τοῦ βασιλέως

Scène 3 : Fontainebleau, Porte d’entrée des Dieux grecs en France / Fontainebleau, Gateway of the Greek Gods in France by Misia Lunéo (Grok 3)



