
Analyse https://www.beauxarts.com/vu/une-beaute-qui-sort-du-lot/
Du latin Aprilis, de l’étrusque Apru, du grec ancien Ἀφρο, Aphro, apparenté à Ἀφροδίτη, Aphrodite (« Aphrodite »), déesse de la beauté et de l’amour ; influencé par aperire (« ouvrir »), parce que c’est le moment où les fleurs commencent à s’ouvrir.
« la vrai beauté est celle qui va dans le sens de la Voie étant entendu que la Voie n’est autre que l’irrésistible marche vers la vie ouverte, autrement dit un principe de vie qui maintient ouvertes toutes ses promesses »
François Cheng
La beauté
François Cheng, Cinq méditations sur la beauté

« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu’à l’opposé du mal, la beauté se situe bien à l’autre bout d’une réalité à laquelle nous avons à faire face. (…) Ce qui est en jeu n’est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté. » F. Cheng
D’une voix rayonnante, François Cheng vous emmène sur le chemin de ses méditations qui révèlent à l’oral toute leur beauté d’origine.
« Prix Spiritualité d’aujourd’hui » 2007, décerné par le centre méditerranéen de littérature.
Citations de François Cheng extraites de son livre ici :
https://www.babelio.com/…/Cheng-Cinq…/10140/critiques
Le sens de la beauté

Le mot de la Poésie

Notre-Dame de Beauté, patronne de tous les artistes

Notre-Dame de Beauté, patronne de tous les artistes. C’est certainement en priant auprès de sa « divine patronne » que le peintre Gazi a eu l’intuition d’associer à Notre-Dame de Montmartre un second vocable : Notre-Dame de Beauté, reine de la Paix (devise des abbayes bénédictines, « Pax »). À l’été 1946, le cardinal Emmanuel Suhard l’encourage à nouveau en approuvant ce deuxième vocable profondément inscrit dans la tradition de l’Église qui associe depuis toujours la Vierge Marie à la beauté. Une très belle prière anonyme inspirée par le Cantique des Cantiques : ‘Tota Pulchra es, Maria’ (tu es toute belle, Marie) en témoigne déjà au IVe siècle. L’intuition de Gazi apparaît profondément universelle : Notre-Dame de Beauté est destinée à rassembler tous les artistes autour d’elle, au-delà de Montmartre. Son intuition semble également prophétique en 1946 : les enseignements de l’Église qui développeront plus spécifiquement la profondeur théologique du lien entre la Vierge Marie et « la Voie de la Beauté » apparaîtront… 30 ans plus tard.
Marie et la Voie de la Beauté. En priant dès 1948 pour que Notre-Dame de Beauté daigne « guider les artistes dans leur recherche de la beauté » et en décrivant Marie comme le « Chef-d’œuvre de Dieu » (1952), Gazi rejoint profondément l’enseignement original de Paul VI sur la Voie de la Beauté. On en découvre les prémices en 1963, dans une homélie du Pape lors du IVe Centenaire des congrégations mariales : « Qu’est-ce que les hommes […] recherchent dans la vie ? Ils recherchent la beauté ; or, Marie est le sommet de la beauté. Les chefs-d’œuvre ne sont jamais des beautés partielles, mais une synthèse du beau : Marie est la créature la plus transparente de la présence trinitaire. » En 1975, lors du Congrès Mariologique et Marial, Paul VI approfondit le lien intrinsèque entre Marie et la Beauté : « Il existe une voie accessible à tous, même aux âmes les plus simples : la voie de la beauté. » Suivre cette voie, c’est se mettre à l’école de Marie, « créature toute belle » et « miroir sans tache ». Elle est « la femme vêtue de soleil (Apocalypse XII, 1), en elle les rayons très purs de la beauté humaine se rencontrent avec les rayons suprêmes, mais accessibles, de la beauté surnaturelle. […] Pourquoi ? Parce que Marie est pleine de grâce […] remplie de l’Esprit Saint qui brille en elle avec une splendeur incomparable ».
Notre-Dame de Beauté : icône de l’infinie beauté de Dieu.En 2006, le document final de l’Assemblée plénière du Conseil Pontifical de la Culture parle de La Voie de la beauté comme d’un nouveau chemin d’évangélisation pour conduire les hommes au Christ. Il rappelle aussi l’importance spécifique de la Vierge Marie dans cet itinéraire pour notre temps : «Par son fiat, la Nouvelle Ève ouvre sans réserve la totalité de sa vie à l’action de l’Esprit divin, et par là elle permet à son humanité créée de donner chair au Dieu infini, d’une beauté indicible. » Un message du pape François, à l’occasion de la XIXe séance publique des Académies Pontificales en 2014, nous encourage à suivre cette voie : « Ne nous lassons pas d’apprendre de Marie, d’admirer et de contempler sa beauté, de nous laisser guider par Elle qui nous conduit toujours à la source originelle et à la plénitude […] de l’infinie beauté, celle de Dieu, qui nous a été révélée en Christ, Fils du Père et Fils de Marie. »
La présence de Notre-Dame de Beauté à Saint-Pierre de Montmartre est un signe de rassemblement et d’unité pour tous les artistes qui sont appelés à « la vocation de la beauté » à travers l’art, en vivant une consécration de leur vie au service de Dieu et de la nouvelle évangélisation, dont Marie est l’étoile.