
Autoportrait (Dürer, Munich)
L’Autoportrait (ou Autoportrait à vingt-huit ans, portant un manteau avec col en fourrure) est une peinture sur panneau de bois par Albrecht Dürer, artiste de la Renaissance allemande. Peint au début de 1500, juste avant son 29e anniversaire, il est le dernier de ses trois autoportraits peints. Il est considéré comme le plus complexe, le plus personnel et emblématique de ses autoportraits, et celui que retient l’imagination populaire.
Cet autoportrait est le plus remarquable en raison de sa ressemblance avec de nombreuses représentations antérieures du Christ. Les historiens d’art notent les similitudes avec les conventions de la peinture religieuse, dont la symétrie, les tons sombres et la manière dont l’artiste confronte directement le spectateur et lève les mains au milieu de sa poitrine, comme dans l’acte de bénédiction.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Autoportrait_(D%C3%BCrer,_Munich)
- La renaissance allemande
- La peinture allemande à la Renaissance
- Renaissance et Réforme / La Réforme en Allemagne, en Suisse et à Strasbourg
La renaissance allemande
La renaissance allemande fait partie des mouvements de Renaissance nordique. C’est un mouvement culturel et artistique qui s’est propagé sous l’influence de la Renaissance italienne parmi les intellectuels et artistes allemands des XVe et XVIe siècles. Cette propagation est la conséquence des séjours passés par des artistes allemands en Italie afin d’en apprendre plus et de trouver l’inspiration au sein de ce mouvement. L’admiration pour la culture classique a stimulé la création d’Académies en Allemagne et fut l’occasion pour les scientifiques de se concentrer au monde qui les entoure. Ce fut un tournant majeur de l’histoire allemande.
L’Allemagne comptait déjà des universités renommées, dont sept avaient été construites entre 1348 et 1409. Dans ces centres, les humanités ont été introduites après 1440, principalement sous l’influence de Reuchlin, Luder, Ulrich von Hutten et Gregor Reisch. Les savants germanophones assistaient à des conférences en Lombardie et en Toscane et rapportaient les idées humanistes. La connaissance du grec, du latin et de l’hébreu ont rapidement fait partie des bagages des intellectuels allemands (du Saint-Empire romain germanique). Ils ont également pris l’habitude de latiniser leurs noms, à l’instar des humanistes italiens : Crotus Rubeanus et Pierius Graecus, Capnion et Lupambulus Ganymedes, Oecolampadius et Melanchthon sont quelques exemples.
Quelques-uns des princes allemands, parmi eux l’empereur Maximilien Ier et le duc de Wurtemberg Eberhard V, ont joué un rôle important dans la fondation de nouvelles universités et dans le patronage des savants. Les villes de Strasbourg, Nuremberg, Augsbourg et Bâle étaient des centres intellectuels où des érudits comme Wimpheling, Brant, Peutinger, Schedel en Pirckheimer, et des artistes comme Albrecht Dürer et Hans Holbein l’Ancien sont venus. Bien que l’esprit de la Renaissance ait été diffusé, la Renaissance allemande conserve un caractère différent de celui de l’Italie : par exemple, le gothique a très peu subi les influences méridionales.
Lors du développement ultérieur du nationalisme romantique, le souvenir de la Renaissance allemande a nourri la révolution allemande de 1848 et les désirs d’unification allemande.
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_allemande
La peinture allemande à la Renaissance
Il y avait en Allemagne une peinture très riche, très développée, ayant ses caractères propres, qui s’étaient affirmés dans les écoles du Moyen âge lorsque survint la Renaissance. L’influence flamande – celle des van Eyck par exemple – s’était fait sentir déjà. Au réalisme foncier des écoles allemandes, qui s’accorde d’ailleurs fort bien avec une imagination tout à fait fantaisiste, l’influence italienne vint ajouter le souci d’une beauté nouvelle et ouvrir des horizons inconnus, En même temps, le mouvement des esprits qui suivit la découverte de l’imprimerie et la Réforme avait sa répercussion dans la peinture, modifiait les idées des artistes et, en leur donnant de plus larges conceptions et un plus vaste choix de sujets ne laissait pas d’agir encore par là sur la technique.
En savoir plus : https://www.cosmovisions.com/peintureAllemagne16Chrono.htm
Albrecht Dürer et la Renaissance germanique

Véritable initiateur de la Renaissance germanique, Albrecht Dürer fut à la fois dessinateur, graveur, peintre et théoricien. Pour la première fois en Allemagne, un homme sortait de l’anonymat presque complet de l’artiste médiéval par ses écrits mais aussi, conscient de sa valeur, à travers la date et la signature bien visibles qu’il inscrivait sur ses œuvres. On conserve sa chronique familiale donnant un aperçu de ses origines, un journal relatant son voyage aux Pays Bas, un fragment de carnet intime et des bribes de sa correspondance. En outre, plusieurs ouvrages théoriques nous éclairent sur ses préoccupations profondes.
https://www.storiamundi.com/137/albrecht-durer-et-la-renaissance-germanique
Renaissance et Réforme / La Réforme en Allemagne, en Suisse et à Strasbourg

Lire l’article https://fr.wikibooks.org/wiki/Renaissance_et_R%C3%A9forme/La_R%C3%A9forme_en_Allemagne,en_Suisse,_et%C3%A0_Strasbourg
Mettre en lien avec l’histoire de Konstanz , le protestantisme en Allemagne et l’édit de Nantes et sa révocation à Fontainebleau (et faire un lien avec le temple protestant de Bois-le-Roi) et enfin avec la Renaissance française à Fontainebleau
A suivre….