
La naissance de Jésus à Noël, ou, sur un plan symbolique, la naissance du « christ intérieur » dans le cœur de l’homme, entre le bœuf (force de sensualité) et l’âne (force de la personnalité) dans une étable (corps).
« Cet enfant divin qui est déjà conçu en soi, cela peut être un idéal, une idée que nous nourrissons. » (Aïvanhov)
« Chaque année, le 25 décembre à minuit, la constellation de la Vierge monte à l’horizon, c’est pourquoi il est dit que Jésus est né de la Vierge. A cette date a lieu dans la nature la naissance du principe christique, de cette lumière et de cette chaleur qui vont tout transformer. A cette période là, dans le Ciel aussi on célèbre cette fête : Les Anges chantent et tous les saints, les grands Maîtres et les initiés sont réunis pour prier, pour rendre gloire à l’Eternel et fêter la naissance du Christ qui naît réellement dans l’univers.
Et pendant ce temps, sur la terre, où est la foule? Dans les cabarets, les dancings et les boîtes de nuit où elle mange, boit, fait des ribouldingues pour fêter la naissance de Jésus… Quelle mentalité! Et ce qui est le plus extraordinaire, c’est que même les gens les plus intelligents trouvent normal de fêter Noël de cette façon. Au lieu d’être conscient de l’importance d’un événement qui ne se produit qu’une fois par an, quant toute la nature est attentive à préparer la nouvelle vie, l’homme à la tête ailleurs. C’est pourquoi il ne reçoit rien, au contraire, il perd la grâce et l’amour du Ciel. Car que voulez-vous que le Ciel puisse donner a un être qui reste insensible à ces courants divins? Le disciple, lui, se prépare, il sait que, la nuit de Noël, le Christ naît dans le monde sous forme de lumière, de chaleur et de vie, et il prépare les conditions convenables pour que cet Enfant divin naisse aussi en lui. » (Aïvanhov)
- Dans le signe du Capricorne du 22 décembre au 21 janvier
- Villiers-en-Bière est astrologiquement jumelé avec Tinos, l’Île de Notre-Dame de l’Apocalypse en mer Egée
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Dans le signe du Capricorne du 22 décembre au 21 janvier

- La polarité : Féminine.
- L’hémisphère : Expression des valeurs transpersonnelles.
- L’élément : Terre.
- La qualité : Cardinale.
- Le transit solaire : le signe du Capricorne est parcouru par le soleil du 22 décembre au 21 janvier.
- Le symbole : Une chèvre dont la partie postérieure est celle d’un dauphin.
- La dimension psychologique : S’engager dans le monde pour concrétiser ses idéaux et incarner pleinement ses objectifs les plus profonds.
- La dimension initiatique : Ne plus rien conserver pour soi-même et s’offrir totalement à la volonté divine.
- La chute : Jupiter
- L’exil : Lune
- Le domicile : Saturne
- L’exaltation : Mars
- La mythologie : Atlas
- L’apôtre : Judas / Saint Mathias
- La pierre : La chrysoprase
- L’essence végétale : L’épicéa
L’apôtre Judas et son successeur Matthias

La tradition de l’hermétisme chrétien associe Judas, et son successeur Matthias, au signe du Capricorne. A propos de Judas, nous savons qu’il fut surnommé l’Iscariote, un surnom dérivé de sicarios, le « sicaire », déjà étudié avec Simon le zélote. En effet, ce mot désigne un extrémiste utilisant le poignard (en latin sica ) . Or ceci est intéressant car le poignard (au même titre que l’épée) est un attribut de Mars dont le domicile est en Scorpion (associé à Simon) et dont l’exaltation en Capricorne (associé à Judas). Quoi qu’il en soit, nous savons que Judas remplissait la fonction d’économe au sein du collège des douze.
A ce titre, il s’illustra notamment lorsque, voyant une femme oindre les pieds de Jésus avec un parfum de grand prix, il s’écria : « Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers qu’on aurait donné à des pauvres? » Mais il dit cela non par souci des pauvres, mais parce qu’il était voleur et que, tenant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait. » Or cette attitude nous révèle déjà une certaine insécurité face à la vie (incitant Judas à se replier sur lui-même et à ramener tout à lui) mais aussi une difficulté à saisir ce qui relève du plan affectif ou spirituel (c’est-à-dire une insensibilité aux dimensions de la gratuité, de l’amour ou de la foi).
Enfin, il semble évident que Judas perçut originellement en Jésus celui qui allait restaurer la puissance et la gloire d’Israël. Ne comprenant pas Ses propos sur la réalité spirituelle du royaume, il décida donc d’agir par lui-même pour concrétiser son idéal. Or, en voulant réaliser un idéal contraire à la volonté divine, il fut rapidement victime des forces de la néantisation. En effet, espérant sans doute contraindre le Christ à exprimer sa puissance et à instaurer un pouvoir temporel, il le remit aux autorités religieuses et l’issue de cet acte fut fatale. Personnifiant une volonté de concrétiser ses idéaux, même s’il faut pour cela transformer le monde pour qu’il s’accorde à sa propre vision des choses, Judas incarna ainsi le piège associé au signe du Capricorne. En effet, il s’opposa à Dieu, seul apte à décider du destin de Sa création et il devint dès lors un outil placé entre les mains des forces des ténèbres dont il fut victime (il se pendit).
Au contraire, Matthias, son successeur (et sa contrepartie positive) fut désigné par le sort : « Ils (les apôtres) firent cette prière : « Toi, Seigneur, qui connais le coeur de tous les hommes, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi pour occuper, dans le ministère de l’apostolat, la place qu’à délaissée Judas pour s’en aller à sa place à lui. » Ainsi, à l’inverse de Judas, il incarna une attitude consistant à ne plus chercher l’exécution de sa propre volonté mais à laisser les choses s’exprimer selon la volonté divine. A ce titre d’ailleurs, Matthias est l’abréviation de Mattathias, un nom qui signifie « Don de Yahvé ». Jacques de Voragine nous précise en outre que « comme il avait en horreur la volupté, il (Matthias) triompha, par la maturité de ses mœurs, des séductions de la jeunesse. Il formait son cœur à la vertu, pour devenir apte à concevoir, enclin à la miséricorde, simple dans la prospérité, constant et intrépide dans l’adversité. Ceci, une fois encore, illustre bien les caractéristiques psychologiques fondamentales attribuées au signe du Capricorne.
La pierre

La tradition de l’hermétisme chrétien associe la chrysoprase au signe du Capricorne. Les anciens lui attribuèrent d’ailleurs ce nom parce que la couleur de cette pierre ressemblait à celle d’un jus de poireau contenant des points dorés (chrisos signifie or et prason signifiant « poireau »). Or le vert à toujours été associé au processus de transmutation en raison du fait qu’il est une couleur favorisant l’ouverture aux réalités intérieures. Conformément à cela, la chrysoprase incarne donc la volonté divine, l’action s’inscrivant dès lors dans une perspective de rénovation puisque, nous le savons, l’or a toujours été considéré comme un symbole de la lumière céleste et de la perfection.
L’essence végétale
L’épicéa (Picea Abies) notre populaire « sapin de Noël » fut traditionnellement associé au signe du Capricorne. Or une simple randonnée dans une forêt de sapins suffit pour éveiller un sentiment de nudité originelle, de gravité, de pérennité et de grandeur. En effet, à l’image de son tronc droit et élancé, cet arbre incarne la rigueur, la droiture et la perfection. En ce sens, il nous fait prendre conscience que la vraie rigueur de l’âme diffère considérablement de la rigidité, de la sévérité ou de l’austérité forgées par un ego endurci et prédominant. L’épicéa amène l’aspirant à réaliser que la rigueur véritable est une qualité qui s’éveille grâce aux forces de l’amour et de la compassion intérieure. Dans cette perspective, il est une aide pour que l’individu puisse vivre consciemment sa véritable destinée individuelle ou collective.
Source : Astrologie sacrée et symbolisme initiatique. C.R. Payeur
Villiers-en-Bière est astrologiquement jumelé avec Tinos, l’Île de Notre-Dame de l’Apocalypse en mer Egée

