
THEATRE DE FORET
Allons jouer dans les bois!
C’est un projet théâtral proposé par Valéry Rybakov en hommage aux artistes qui ont laissé des traces écrites, comme bien sûr Camille Corot et l’école de Barbizon, mais aussi les colonies artistiques de Grez-sur-Loing ainsi que Picasso, Dali, Van Gogh, Matisse, Joseph Beuys, Da Vinci, Kandinsky, Malevitch et bien d’autres, …des poètes qui parlent des artistes.
Des comédiens se proposent d’en livrer une interprétation sous forme de courtes représentations. Le public sera invité à suivre le déroulement des festivités selon un parcours privilégié dans la forêt de Fontainebleau. Quatre formes de travail sont possibles: – Comédiens professionnels uniquement – Comédiens amateurs uniquement – Groupes mixtes. Activités proposées au public: – Concours d’écriture – Jeux de pistes (un artiste, une oeuvre à deviner) etc.

Camille Corot, Théodore Rousseau, Jean-François Millet, Charles-François Daubigny, les fondateurs de l’Ecole de Barbizon, sont venus, suivis de bien d’autres artistes, chercher l’inspiration à partir de 1830, au cœur de la forêt de Fontainebleau bordant le village de Barbizon.
Afin de revaloriser leurs œuvres et de faire découvrir la forêt, le Musée des Peintres de Barbizon et l’Office National des Forêts s’associent pour créer Le Sentier des Peintres. Cette application gratuite permet aux enfants et à leurs parents de visiter la forêt en suivant les traces des artistes naturalistes qui révolutionnèrent les codes classiques.
« L’application accompagne la visite de la forêt, elle oblige les visiteurs à chercher, à observer… », explique Victor Avenas, qui a mené le projet.
Deux parcours sont proposés au départ de Barbizon, de 2,5 km chacun, le parcours Éléphant et le parcours Dormoir. Le but des parcours est de reconstituer la mallette des peintres (Éléphant) ou de retrouver leurs œuvres (Dormoir). Au début du parcours Éléphant, l’application précise qu’il est possible d’apporter son matériel de dessin ou de peinture : en plus d’apporter des connaissances sur la forêt et les peintres, l’application permet également d’apprendre les bases du dessin.
Pour se diriger dans la forêt, il faut d’abord résoudre de petits puzzles, comme reconstituer une photo du lieu où l’on doit aller. Une fois ce lieu trouvé, un mini-jeu se déclenche sur le téléphone : il faut attraper sur l’écran des « Luzons » (contraction de lutin et Barbizon), qui révèlent au visiteur les secrets de la forêt et font gagner des objets (pinceau, chevalet…). L’application donne ensuite accès à de courtes fiches sur les bases du dessin : comment cadrer, choisir son motif, dessiner une silhouette…
Au fil du parcours, on découvre les lieux emblématiques de la forêt, comme le rocher de l’Éléphant (qu’il faut dessiner pour pouvoir passer à l’étape suivante). Victor Avenas raconte : « Nous voulions que les visiteurs retrouvent ce que les peintres voyaient, et faire de la forêt un musée vivant ». Pour ceux qui ne souhaitent pas dessiner, il est aussi possible de simplement prendre en photo les lieux. A la fin du parcours, une dernière énigme est posée par Le Grand Luzon, sorte de « boss » final du jeu. Une fois l’énigme finale résolue, le visiteur gagne le droit de rejoindre la Confrérie des Coloristes de Barbizon.

THEATRE AU MUSEE
Valéry Rybakov
Une façon inédite de découvrir les œuvres d’art. Une expérience unique qui marque à vie. La magie d’une véritable rencontre.
PRESENTATION DU PROJET QU’EST-CE QUE C’EST?
L’expérience est d’établir une relation intime avec l’oeuvre en comprenant physiquement l’attitude du personnage représenté. Nous vivons sa posture, étudions son centre d’équilibre et le déplaçons à l’intérieur du tableau. Nous nous déplaçons avec lui dans l’espace et éprouvons ses émotions. De là s’engage un dialogue avec l’ensemble et une connexion s’établit avec la peinture, la sculpture, la photographie, mais aussi avec le peintre, le sculpteur, le photographe… et le spectateur. Une interrelation s’établit entre les protagonistes et un voyage en sensations s’effectue alors dans un espace multidimensionnel. Nous commençons à percevoir l’envers du tableau, mais aussi l’espace au-delà qui prend une densité et éclaire la dramaturgie en nous renseignant sur la volonté de l’artiste. C’est un moyen vivant et vibrant de comprendre et d’aborder l’intimité du processus créatif et nous sommes parfois surpris d’entendre des personnes parler d’une oeuvre qu’ils ne connaissent pas, d’une manière extrêmement subjective et pourtant étonnamment fidèle aux intentions du créateur.
POURQUOI?
• Il existe plusieurs façons de « déguster » les œuvres. Une façon passive en s’arrêtant devant les divers tableaux, sculptures ou objets et en les scrutant. Une façon interactive en entrant en communication avec eux. Pour ce faire, le théâtre, comme art fédérateur par excellence, impliquant la danse, le chant, la musique, la poésie, est un formidable outil.
• Stanislavski, grand réformateur du théâtre du XXe siècle, l’avait bien compris. Il a inventé un exercice, devenu l’un des piliers de l’école théâtrale russe, à destination des comédiens et metteurs en scène, en lien avec les œuvres d’art.
• Sculpture, peinture abstraite, paysages, objets d’art, photographies, portraits, natures mortes, tableaux figuratifs – tout est intéressant pour nous. Par exemple, un tableau figuratif, c’est le moment entre le passé et le futur, l’évocation de la sensation de mouvement. Le présent est court. Le futur arrive tout de suite, ce qui donne la possibilité d’interpréter la peinture. Cette activité mobilise et organise bien l’imagination des participants.
• Les études de la peinture apportent aux participants la notion de mise en scène, de composition, de beauté de l’atmosphère. A travers le travail avec la peinture, ils vont comprendre ce que veut dire être nourris par les impressions de la vie, et être bouleversés.
• La méthode « Théâtre au Musée » d’après l’exercice inventé par Stanislavski, étant universelle peut s’adresser à tous. Car cette plongée au cœur de la création artistique nous ramène à notre propre vie, à notre besoin d’expression. Il s’agit là d’une expérience unique qui enrichit la perception, augmente l’estime de soi et la confiance, et éveille la sensibilité artistique endormie par le quotidien.
• Valéry Rybakov a développé et poursuivi cet exercice dans des musées des Beaux Arts, en Russie, Pays Bas et France avec des citoyens de tous horizons et de tous âges, sous forme de rencontres hebdomadaires, de stages, aboutissant à un spectacle ou une restitution de travail.
• Partout la même constatation, quel que soit l’âge et le milieu social: ce jeu de l’esprit et du corps est passionnant. Il modifie radicalement la vision que les gens ont des musées. Il donne envie de pousser la porte à nouveau pour se laisser appeler par une nouvelle œuvre ou découvrir d’autres sens cachés et complémentaires à ceux qu’ils connaissaient déjà.
Lire le dossier complet ici https://drive.google.com/file/d/1Ix2miTwsnfD1wjmHYMJwTmn0nB-VtHxz/view
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