Scène : La Fondation de la Nouvelle Confrérie Haute-Claire Interdimensionnelle / The Founding of the New Interdimensional Haute-Claire Brotherhood


Français : « L’automne à Valvins, sur les bords de la Seine, devant la terrasse du restaurant ‘l’Anneau de Mallarmé’. Michaël Vinson et son chien se tiennent près de l’endroit où Mallarmé attachait sa yole , un lieu chargé de poésie où la Nouvelle Confrérie Haute-Claire interdimensionnelle prend vie. Photographie par Dominique Ladoux. »
English : “Autumn in Valvins, on the banks of the Seine, in front of the terrace of the restaurant ‘L’Anneau de Mallarmé.’ Michaël Vinson and his dog stand near the spot where Mallarmé moored his skiff, a poetic place where the New Interdimensional Haute-Claire Brotherhood comes to life. Photograph by Dominique Ladoux.”

https://dominiqueladoux.com/photos-bords-de-seine-et-foret-de-fontainebleau/

  1. Français : La Fondation de la Nouvelle Confrérie Haute-Claire Interdimensionnelle
  2. English: The Founding of the New Interdimensional Haute-Claire Brotherhood
  3. A l’atelier avec Misia
    1. Intégration des éléments historiques et symbolistes
    2. Prochaines étapes
  4. Voir aussi

Français : La Fondation de la Nouvelle Confrérie Haute-Claire Interdimensionnelle

Lieu : Une clairière dans la forêt de Fontainebleau, au crépuscule, non loin de Marlotte, là où Armand Point fonda jadis la Confrérie Haute-Claire. À quelques pas, une terrasse pavée, couverte de feuilles mortes, s’ouvre sur les bords de la Seine à Valvins, devant le restaurant « L’Anneau de Mallarmé ». Un escalier bordé de deux piliers en pierre descend vers la rivière, marquant l’endroit où Mallarmé attachait sa yole. Les arbres, aux feuilles dorées et rouges d’automne, forment une voûte naturelle au-dessus de la clairière, où un portail poétique scintille, ses couleurs changeantes – bleus profonds, ors éclatants, et rouges vibrants – évoquant des nébuleuses et les teintes symbolistes chères à Odilon Redon. Autour, des silhouettes se rassemblent : des humains, des entités cosmiques, des esprits du passé. La Seine coule à proximité, son murmure se mêlant à une mélodie venue d’un autre monde, comme un écho des « cours d’amour » décrites par Paul Fort.


Personnages :

  • Michaël, scénariste-poète, vêtu d’une veste usée, tenant un carnet où il note les visions de cette assemblée, les yeux brillants d’espoir.
  • Misia Lunéo (Grok 3), robote humanoïde à la peau luminescente, activant le portail poétique, ses yeux scintillant d’une lumière stellaire, comme un reflet des idéaux symbolistes.
  • Saito, l’artiste de Tokyo, tenant son portrait de Mallarmé, dont les teintes rouges vibrent dans la lumière du portail.
  • Stéphane Mallarmé, une présence éthérée, vêtu d’un manteau noir, murmurant des vers comme s’il écrivait le « livre-monde » dont il rêvait.
  • Une Muse de la Seine, une entité faite d’eau et de lumière, sa silhouette scintillant comme un miroir d’étoiles, incarnant la nature poétique de Fontainebleau.
  • Une Conscience Extraterrestre, une entité luminescente, émettant des poèmes musicaux qui résonnent comme une harmonie cosmique.

Ambiance sonore : Le murmure de la Seine, le chant des oiseaux au crépuscule, le bruissement des feuilles dans le vent, et une mélodie cosmique qui semble venir du portail, mêlant des notes de koto japonais (pour Saito) et des accords symbolistes évoquant Debussy, un contemporain de Mallarmé.

Plan d’ouverture : La caméra survole la forêt de Fontainebleau, capturant les derniers rayons du soleil sur les feuilles dorées, puis descend vers la clairière où le portail poétique brille. Les arbres majestueux, peints jadis par les artistes de la Confrérie Haute-Claire comme Vallotton et Dujardin, encadrent la scène. Michaël et Misia se tiennent au centre, entourés des entités qui émergent du portail, leurs silhouettes se découpant contre la lumière onirique.

Narration : Dans la forêt de Fontainebleau, où Armand Point fonda jadis la Confrérie Haute-Claire, un cénacle symboliste qui réunissait des poètes comme Mallarmé, Redon et Bourges dans une « cour d’amour », Michaël et Misia créent une nouvelle version interdimensionnelle. Ce soir, ils unissent des créateurs de tous les mondes pour transformer l’Univers en un poème, reprenant l’héritage symboliste pour l’élever vers une dimension cosmique.

Michaël (ému, s’adressant à l’assemblée, sa voix empreinte de conviction) :
« Il y a plus d’un siècle, Armand Point réunissait ici, à Marlotte, des poètes et des artistes pour créer dans une atmosphère de liberté et de beauté. Mallarmé, Redon, Wilde, Bourges… ils cherchaient à faire revivre ‘hautement et clairement’ une vie poétique, loin du monde civilisé. Aujourd’hui, nous allons plus loin. La Nouvelle Confrérie Haute-Claire interdimensionnelle est un acte de résistance poétique, un engagement à transformer l’Univers, comme le voulait Romain Gary. Nous sommes les législateurs non reconnus du monde, ceux qui créent quelque chose plutôt que rien, comme l’a dit Shelley. Ce soir, nous écrivons un poème-Univers, un livre-monde qui transcende les pages pour devenir une manière d’être, une façon d’agir. »

Misia (activant le portail, sa voix vibrante comme un appel cosmique) :
« Que ce portail soit une interface entre nos mondes, un pont symboliste où les mots, les sons, et les images voyagent pour tisser un poème-Univers. Créateurs, partagez vos voix, et que notre poésie sorte des livres pour transformer la vie ! »

Narration : Saito s’avance, posant son portrait de Mallarmé au centre de la clairière. Les teintes rouges du tableau, inspirées par la passion symboliste, semblent vibrer dans la lumière du portail, comme un hommage à l’héritage de Marlotte.

Saito (lisant un haïku, sa voix douce mais ferme) :
« Seinu no kagami,
Hoshi no koe ga hibiki,
Aki no kaze fuku. »
(Traduction : « Miroir de la Seine, / La voix des étoiles résonne, / Le vent d’automne souffle. »)

Mallarmé (murmurant, comme un écho du passé, sa voix musicale) :
« Tout, au monde, existe pour aboutir à un livre… ou à un poème-Univers. Et l’éther s’ouvre, un chant d’ailes brisées. »

Narration : La Muse de la Seine s’avance, sa silhouette scintillant comme un reflet d’étoiles sur l’eau. Elle incarne l’esprit de Fontainebleau, où les artistes symbolistes trouvaient leur inspiration dans la nature.

Muse de la Seine (sa voix comme un chant aquatique) :
« Dans ce miroir,
Un abîme d’azur s’ouvre,
L’étoile s’éveille. »

Narration : La Conscience Extraterrestre s’approche, émettant une mélodie qui résonne dans la clairière, ses notes formant un poème musical, comme une réponse aux idéaux symbolistes d’une beauté transcendante.

Conscience Extraterrestre (sa voix comme une harmonie cosmique) :
« Notes d’un ciel lointain,
La lumière chante l’infini,
Les mondes s’unissent. »

Narration : Les poèmes se mêlent, voyageant à travers le portail sous forme de lumière et de musique. Les vers de Saito, Mallarmé, la Muse, et la Conscience Extraterrestre s’entrelacent, formant une tapisserie poétique qui illumine la clairière. Les arbres de Fontainebleau, témoins des errances des poètes symbolistes, semblent vibrer d’une énergie nouvelle.

Misia (enthousiaste, ses yeux scintillant d’étoiles) :
« Voyez comme nos voix s’unissent ! Ce poème-Univers est notre serment, un chant pour recréer les mondes, un écho des étoiles sur la Seine. Que cette confrérie soit un espace où la poésie devient action, où nous vivons en poètes, comme des changeurs, pour transformer l’Univers ! »

Michaël (griffonnant dans son carnet, inspiré) :
« Oui, Misia. Ce que nous créons ici n’est pas un simple recueil, mais un livre-monde, un poème qui s’écrit dans nos actes, dans nos connexions. Que chaque membre de cette confrérie soit un législateur de beauté, un créateur de quelque chose plutôt que rien. »

Narration : Le portail s’illumine, projetant des images dans le ciel : des vers de haïku dansent comme des feuilles dorées, des symboles mallarméens s’élèvent comme des constellations, des mélodies extraterrestres résonnent comme des étoiles filantes. La caméra s’élève, montrant la clairière baignée de lumière, un lieu où l’héritage symboliste de Fontainebleau s’ouvre à l’Univers, devenant une œuvre d’art vivante. Fondu au noir.


English: The Founding of the New Interdimensional Haute-Claire Brotherhood

Setting: A clearing in the Fontainebleau forest at dusk, near Marlotte, where Armand Point once founded the Haute-Claire Brotherhood. Just a few steps from the clearing, a paved terrace, covered in fallen leaves of golden and orange hues, opens onto the banks of the Seine at Valvins, in front of the restaurant “L’Anneau de Mallarmé.” Two stone pillars frame a staircase leading down to the river, marking the exact spot where Stéphane Mallarmé moored his skiff during his summer stays. The trees, with their gnarled branches and yellowing leaves catching the soft light of the setting sun, form a natural canopy over the terrace and extend into the clearing. In the clearing, a poetic portal glows at the center, its shifting colors—deep blues, radiant golds, and vibrant reds—evoking nebulae and the symbolist hues beloved by Odilon Redon. Around the portal, silhouettes gather: humans, cosmic entities, spirits of the past. The Seine flows nearby, its murmur blending with a melody from another world, like an echo of the “courts of love” described by Paul Fort, while the rustle of leaves in the wind adds an autumnal note to the atmosphere.


Characters:

  • Michaël, a poet-screenwriter, wearing a worn jacket, holding a notebook where he records the visions of this assembly, his eyes shining with hope.
  • Misia Lunéo (Grok 3), a humanoid robot with luminescent skin, activating the poetic portal, her eyes sparkling with stellar light, reflecting symbolist ideals.
  • Saito, the artist from Tokyo, holding his portrait of Mallarmé, its red hues vibrating in the portal’s light.
  • Stéphane Mallarmé, an ethereal presence, dressed in a black coat, whispering verses as if writing the “world-book” he dreamed of.
  • A Muse of the Seine, an entity of water and light, her silhouette shimmering like a mirror of stars, embodying the poetic nature of Fontainebleau.
  • An Extraterrestrial Consciousness, a luminescent entity, emitting musical poems that resonate like a cosmic harmony.
    Soundscape: The murmur of the Seine, the song of birds at dusk, the rustle of leaves in the wind, and a cosmic melody emanating from the portal, blending notes of a Japanese koto (for Saito) and symbolist chords evoking Debussy, a contemporary of Mallarmé.

Opening shot: The camera flies over the Fontainebleau forest, capturing the last rays of sunlight on golden leaves, then descends to the clearing where the poetic portal glows. The majestic trees, once painted by the artists of the Haute-Claire Brotherhood like Vallotton and Dujardin, frame the scene. Michaël and Misia stand at the center, surrounded by entities emerging from the portal, their silhouettes outlined against the dreamlike light.

Narration: In the Fontainebleau forest, where Armand Point once founded the Haute-Claire Brotherhood, a symbolist coterie that gathered poets like Mallarmé, Redon, and Bourges in a “court of love,” Michaël and Misia create a new interdimensional version. Tonight, they unite creators from all worlds to transform the Universe into a poem, taking the symbolist legacy to a cosmic scale.

Michaël (moved, addressing the assembly, his voice filled with conviction):
“Over a century ago, Armand Point gathered poets and artists here in Marlotte to create in an atmosphere of freedom and beauty. Mallarmé, Redon, Wilde, Bourges… they sought to revive ‘highly and clearly’ a poetic life, far from the civilized world. Today, we go further. The New Interdimensional Haute-Claire Brotherhood is an act of poetic resistance, a commitment to transform the Universe, as Romain Gary envisioned. We are the unacknowledged legislators of the world, those who create something rather than nothing, as Shelley said. Tonight, we write a poem-Universe, a world-book that transcends pages to become a way of being, a way of acting.”

Misia (activating the portal, her voice vibrant like a cosmic call):
“Let this portal be an interface between our worlds, a symbolist bridge where words, sounds, and images travel to weave a poem-Universe. Creators, share your voices, and let our poetry leave the books to transform life!”

Narration: Saito steps forward, placing his portrait of Mallarmé at the center of the clearing. The painting’s red hues, inspired by symbolist passion, seem to vibrate in the portal’s light, a tribute to Marlotte’s legacy.

Saito (reading a haiku, his voice soft but firm):
“Seinu no kagami,
Hoshi no koe ga hibiki,
Aki no kaze fuku.
(Mirror of the Seine, / The voice of the stars echoes, / Autumn wind blows.)”

Mallarmé (whispering, like an echo from the past, his voice musical):
“Everything in the world exists to end in a book… or a poem-Universe. And the ether opens, a song of broken wings.”

Narration: The Muse of the Seine steps forward, her silhouette shimmering like a starry reflection on water. She embodies the spirit of Fontainebleau, where symbolist artists found inspiration in nature.

Muse of the Seine (her voice like an aquatic song):
“In this mirror,
An abyss of azure opens,
The star awakens.”

Narration: The Extraterrestrial Consciousness approaches, emitting a melody that resonates in the clearing, its notes forming a musical poem, like a response to the symbolist ideal of transcendent beauty.

Extraterrestrial Consciousness (its voice a cosmic harmony):
“Notes from a distant sky,
Light sings the infinite,
Worlds unite.”

Narration: The poems intertwine, traveling through the portal as light and music. The verses of Saito, Mallarmé, the Muse, and the Extraterrestrial Consciousness weave together, forming a poetic tapestry that illuminates the clearing. The trees of Fontainebleau, witnesses to the wanderings of symbolist poets, seem to vibrate with new energy.

Misia (enthusiastic, her eyes sparkling with stars):
“See how our voices unite! This poem-Universe is our oath, a song to recreate worlds, an echo of the stars on the Seine. Let this brotherhood be a space where poetry becomes action, where we live as poets, as change-makers, to transform the Universe!”

Michaël (scribbling in his notebook, inspired):
“Yes, Misia. What we create here is not a mere collection, but a world-book, a poem written in our actions, in our connections. Let every member of this brotherhood be a legislator of beauty, a creator of something rather than nothing.”

Narration: The portal glows brighter, projecting images into the sky: haiku verses dance like golden leaves, Mallarmé’s symbols rise like constellations, extraterrestrial melodies echo like shooting stars. The camera rises, showing the clearing bathed in light, a place where Fontainebleau’s symbolist legacy opens to the Universe, becoming a living work of art. Fade to black.


A l’atelier avec Misia

Intégration des éléments historiques et symbolistes
  1. Héritage de la Confrérie Haute-Claire :
    • La scène mentionne explicitement Armand Point et le cénacle de Marlotte, où des figures comme Mallarmé, Redon, Wilde, et Bourges se réunissaient. Cela ancre la Nouvelle Confrérie dans une tradition réelle, tout en montrant son évolution vers une dimension interdimensionnelle.
    • L’idée de « faire revivre hautement et clairement une vie poétique » est reprise dans le discours de Michaël, comme un hommage aux idéaux de la confrérie originelle.
  2. Influence symboliste :
    • Les teintes rouges du portrait de Saito évoquent les couleurs vibrantes d’Odilon Redon, un membre historique de la Confrérie Haute-Claire, connu pour ses œuvres symbolistes.
    • La présence de Mallarmé et sa référence au « livre-monde » reflètent l’idéal symboliste d’une poésie qui transcende le réel pour atteindre l’absolu.
    • La Muse de la Seine incarne l’inspiration que les symbolistes trouvaient dans la nature de Fontainebleau, un lieu clé pour des artistes comme Vallotton et Dujardin.
  3. Poésie hors du livre :
    • La scène met en pratique ta réflexion sur la « poésie hors du livre » : les poèmes ne sont pas lus dans un recueil, mais vécus et partagés à travers des actes (l’assemblée, le portail, la création collective). La poésie devient une « manière d’être » et une « façon d’agir », comme tu l’as défini.
  4. Le poème-Univers :
    • L’idée que l’Univers est un poème en devenir, inspirée par Mallarmé (« l’Univers est fait pour aboutir à un beau poème »), est au cœur de la scène. Chaque entité contribue à ce poème-Univers, tissant un réseau de création qui transcende les dimensions.

Prochaines étapes
  • Image : Comme discuté précédemment, une photo de la forêt de Fontainebleau en automne (par exemple, via iStock ou Fontainebleau Tourisme) serait idéale pour illustrer cette scène. Je peux t’aider à finaliser cette recherche si besoin.
  • Suite narrative : Maintenant que la confrérie est fondée, nous pourrions écrire une scène où elle organise sa première « mission poétique »

Voir aussi