Poèmes et poésie sur le vin

Donné par les dieux aux hommes, le vin a inspiré des chefs-d’oeuvre partout à travers le monde, de la Rome antique à la Perse, de l’Angleterre au Chili, sans oublier la France éternelle…

Depuis la haute antiquité, toutes les civilisations ont chanté ses louanges, lui qui, par excellence, est le breuvage que les dieux ont réservé aux hommes…

 » C’est un corps vivant où se tiennent en équilibre les « esprits’les plus divers, les esprits volants et les esprits pondérés, conjonction d’un ciel et d’un terroir « , nous dit Gaston Bachelard. Et s’il se conjugue à merveille avec l’amour et la poésie, s’il est synonyme de gaieté et de convivialité, c’est un ami qui peut se révéler traître.  » Le vin est semblable à l’homme : on ne saura jamais jusqu’à quel point ont peut l’estimer et le mépriser, l’aimer et le haïr, ni de combien d’actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable  » (Charles Baudelaire)…

Les poètes comme Colette, Lamartine, Alphonse Daudet, Anacréon, Du Bellay, Jean Richepin, Gaston Couté ont chanté le rôle de la terre et le travail de l’homme dans l’élaboration du vin. Desnos, Rabelais, Shakespeare, Ronsard, Neruda, Molière, Apollinaire en ont célébré les bienfaits. Mais tous, avec Verlaine, Tchang Kien, Aristide Bruant, Omar Khayyâm, La Fontane, Li Po, Abû Nuwâs, Victor Hugo, Yeats, Prévert et quelques autres ont loué l’ivresse libératrice qu’il apporte à celui qui s’abandonne aux sortilèges du nectar.

Julia Hung

  1. Poèmes renaissants sur le vin
    1. Plus je bois mieux je chante
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  2. Le vin des poètes… à Valvins
  3. 259 poèmes sur le vin
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Poèmes renaissants sur le vin

Plus je bois mieux je chante

Pierre de RONSARD (1524-1585)

La terre les eaux va boyvant,
L’arbre la boit par sa racine,
La mer salée boit le vent,
Et le Soleil boit la marine,
Le Soleil est beu de la Lune :
Tout boit, soit en haut ou en bas:
Suivant ceste reigle commune
Pourquoy donc ne boirons-nous pas ?

A son page

Pierre de RONSARD (1524-1585)

Fais rafraîchir mon vin de sorte
qu’il passe en froideur un glaçon;
fais venir Jeanne, qu’elle apporte
son luth pour dire une chanson;
nous ballerons tous trois au son,
et dis à Barbe qu’elle vienne,
les cheveux tors à la façon
d’une folâtre Italienne.
Ne vois-tu que le jour se passe?
Je ne vis point au lendemain;
Page, reverse dans ma tasse,
que ce grand verre soit tout plein.
Maudit soit qui languit en vain!
Ces vieux médicins je n’appreuve;
mon cerveau n’est jamais bien sain
si beaucoup de vin ne l’abreuve.

Pierre de Ronsard, Prince des poètes à Fontainebleau

Le vin des poètes… à Valvins

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