Poëmes antiques -Leconte de Lisle

Titre :  Poèmes antiques, par Leconte de Lisle

Auteur  :  Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894). Auteur du texte

Éditeur  :  M. Ducloux (Paris)

Date d’édition :  1852

Conservation numérique :  Bibliothèque nationale de France

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Poèmes antiques (orthographié Poëmes antiques dans ses premières éditions) est un recueil de poèmes de Leconte de Lisle paru en 1852. Les poèmes de ce recueil, composés en vers réguliers, puisent leurs sujets dans l’histoire et la mythologie de l’Inde antique, de la Grèce antique et de la Rome antique ; quelques poèmes à la fin du recueil s’inspirent de la culture de l’ÉcossePoèmes antiques est l’une des œuvres poétiques représentatives du mouvement littéraire du Parnasse, dont Leconte de Lisle est l’un des principaux représentants.

L’Académie française lui décerne le prix Maillé-Latour-Landry en 1854.

  1. Poèmes contenus
    1. Études latines (1852) – Leconte de Lisle
  2. Structure
  3. Conception du recueil
  4. Histoire éditoriale
  5. En 1952, on célèbre le centenaire des Poèmes antiques.
  6. Voir aussi
Poèmes contenus
  • Préface
  • I. Hypatie
  • II. Thyoné
  • III. Glaucé
  • IV. Hélène, poëme
  • V. La Robe du Centaure
  • VI. Chant alterné
  • VII. Églogue
  • VIII. Vénus de Milo
  • IX. Cybèle
  • X. Pan
  • XI. Clytie
  • XII. Les Éolides
  • XIII. Études latines : (I. Lydie, II. Licymnie, III. Thaliarque, IV. Lydé, V. Phyllis, VI. Vile potabis, VII. Glycère, VIII. Hymne, IX. Néère, X. Phidylé, XI …, XII. Salinum, XIII. Hymne, XIV. Pholoé, XV. Tyndaris, XVI. Pyrrha, XVII. Lydia, XVIII. Envoi.)
  • XIV. Niobé, poëme
  • XV. La Source
  • XVI. Le Réveil d’Hélios
  • XVII. Hylas
  • XVIII. Juin
  • XIX. Midi
  • XX. Nox
  • XXI. Khiron, poëme
  • XXII. La Fontaine aux lianes
  • XXIII. Jane
  • XXIV. Nanny
  • XXV. Nell
  • XXVI. La Fille aux cheveux de lin
  • XXVII. Annie
  • XXVIII. Sourya
  • XXIX. Si les chastes amours
  • XXX. Bhagavat, poëme
  • XXXI. Dies iræ
Études latines (1852) – Leconte de Lisle

Structure

La première édition du recueil, parue en 1852, comprend 48 poèmes, tandis que l’édition définitive en comprend davantage. Elle est précédée d’une préface de l’auteur.

Les sept premiers poèmes du recueil s’inspirent de l’Inde antique. Suit une trentaine de poèmes inspirés par la Grèce antique, principalement par la mythologie grecque. Suit une petite trentaine de poèmes inspirés par la Rome antique, dont la série des « Études latines », composée de 18 poèmes. La partie latine du recueil est suivie par la section « Chansons écossaises », qui regroupe six poèmes. Les trois derniers poèmes (« Souvenir », « Les Étoiles mortelles » et « Dies iræ ») forment une conclusion au ton mélancolique.

Conception du recueil

Poèmes antiques est le premier recueil de poèmes que publie Leconte de Lisle, mais l’auteur a déjà publié, dans plusieurs revues littéraires, de nombreux poèmes isolés ainsi que des contes en prose et des articles. Onze poèmes du recueil ont déjà été publiés auparavant dans La Phalange, une revue littéraire fouriériste, en 1846 et 1847. Les poèmes à sujet écossais peuvent sembler moins à leur place dans le recueil, mais tous s’inspirent des œuvres du poète écossais Burns, lequel puise notamment ses inspirations chez le poète grec antique Théocrite, ce qui peut expliquer leur inclusion dans Poèmes antiques.

Histoire éditoriale

La première édition de Poèmes antiques paraît à Paris chez l’éditeur Ducloux en 1852 ; il se compose d’une préface et de 31 poèmes. Le recueil est réédité à plusieurs reprises chez Alphonse Lemerre en 1874, 1881 et 1886. L’édition définitive paraît en 1891, trois ans avant la mort du poète.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A8mes_antiques

En 1952, on célèbre le centenaire des Poèmes antiques.
Inauguré en juillet 1898, dans le jardin du Luxembourg, jardin que Leconte de Lisle traversait quotidiennement, ce monument représente une allégorie de la Gloire, les ailes déployées, qui enlace le buste du poète en marche vers  » le Parnasse « .

Leconte de Lisle à Paris

Voir aussi

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