Barbizon au Japon

«Dans les années 90, les Japonais voulaient reconstituer la rue Grande et ses maisons typiques au pied du Mont Fujiyama. Finalement, ils ont créé un musée à la gloire de Jean-François Millet, avec de nombreux tableaux authentiques. Là-bas, ce peintre est un dieu vivant. Ils ont aussi reproduit le fameux rocher de l’Allée des Vaches, avec les médaillons en bronze des peintres Millet et Rousseau.»

Le musée de Yamanashi se situe dans le Parc de Yamanashi, et à côté du musée il y a un jardin où se trouvent des statues. Il est appelé « Jardin de Barbizon ». Les médaillons sont là. Voir la galerie de photos : https://ilsale-diary.blog.ss-blog.jp/2009-12-15_yamanashi?fbclid=IwAR1EoYoNS5bBsMni2lbG6B-fVw_bX4qgWUh5pehYa1B-DhoCfORBmNn73X4

Voir l’album : Amitié franco-japonaise à Barbizon https://www.facebook.com/media/set/?set=a.508098653256676&type=3

Musée Jean-François Millet au Japon (Yamanashi)

Les glaneuses : estampe
Jean-François Millet (1814-1875) Gallica

À la fin des années 1860, quand les Japonais ont commencé à commercer avec l’Occident, des estampes sont arrivées en France. On sait qu’elles ont intéressé les peintres de l’époque par le traitement très différent des paysages et des perspectives.

Dans les années 1870, peu de temps avant sa mort, Millet collectionnait ces estampes et on s’est aperçu qu’il reprenait dans ses tableaux le système japonais de plans superposés.

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L’intérêt de Millet pour l’estampe coïncide avec son installation à Barbizon en 1849. Ses premiers essais sur un coin de table, avec Charles Jacques et Daubigny, sont sans prétention. D’ailleurs son œuvre gravé sera assez peu fécond : 6 lithographies d’abord, puis une vingtaine d’eaux-fortes, 6 bois et 2 clichés-verre. Il pratique la gravure pour faire connaître ses peintures, comme Les Glaneuses, Les Bêcheurs, La bouillie, et gagner quelque argent, profitant de l’engouement des amateurs pour l’eau-forte d’artiste, dans les années 1860. « Millet tout entier se retrouve dans ses eaux-fortes », déclare Beraldi, par les sujets d’abord, simples et rustiques et par la qualité du travail de graveur, de la maîtrise du trait à la recherche du beau tirage confié aux plus grands, Auguste Delâtre, Charles Meryon ou Félix Bracquemond.

Jean-François Millet

Sur Gallica, découvrez l’œuvre de Jean-François Millet à travers un choix de ses gravures, comme « Les Glaneuses » ou « Le Semeur ».

Asago – Barbizon : des échanges entre arts, culture et nature

Voir aussi :

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