Les mois, de François Coppée

  1. Janvier
  2. Février
  3. Mars
  4. Avril
  5. Mai
  6. Juin
  7. Juillet
  8. Aout
  9. Septembre
  10. Octobre
  11. Novembre
  12. Décembre
  13. Les Mois – 12 poésies de F. Coppée by Charles Mélant (1855 – 1916)
Janvier

Mois de janvier (Coppée)

Février

Mois de février. (Coppée)

Mars

Mois de mars. (Coppée)

Avril

Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;

Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.

Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.

Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.

Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.

Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.

François Coppée.

Mai
Mai, François Coppée

Juin

Mois de juin. (Coppée)

Juillet

Mois de juillet. (Coppée)

Aout

Mois d’août. (Coppée)

Septembre

Mois de septembre. (Coppée)

Octobre

Mois d’octobre. (Coppée)

Novembre

Captif de l’hiver dans ma chambre
Et las de tant d’espoirs menteurs,
Je vois dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.

Ils souffrent bien sous cette pluie ;
Mais, au pays ensoleillé,
Je songe qu’un rayon essuie
Et réchauffe l’oiseau mouillé.

Mon âme est comme une fauvette
Triste sous un ciel pluvieux ;
Le soleil dont sa joie est faite
Est le regard de deux beaux yeux ;

Mais loin d’eux elle est exilée ;
Et, plus que ces oiseaux, martyr,
Je ne puis prendre ma volée
Et n’ai pas le droit de partir.

François Coppée

Décembre


Le hibou parmi les décombres
Hurle, et Décembre va finir ;
Et le douloureux souvenir
Sur ton cœur jette encor ses ombres.

Le vol de ces jours que tu nombres,
L’aurais-tu voulu retenir ?
Combien seront, dans l’avenir,
Brillants et purs ; et combien, sombres ?

Laisse donc les ans s’épuiser.
Que de larmes pour un baiser,
Que d’épines pour une rose !

Le temps qui s’écoule fait bien ;
Et mourir ne doit être rien,
Puisque vivre est si peu de chose.

François Coppée.

Les Mois – 12 poésies de F. Coppée by Charles Mélant (1855 – 1916)

https://www.lieder.net/lieder/assemble_texts.html?SongCycleId=13765

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