Noël avec Cocteau à Milly-la-Forêt

  1. Noël 1934
  2. Noël 1939
  3. Noël 1955
  4. Noël 1957
  5. Noël 1962
  6. Noël 1963
  7. Vidéos
    1. Jean COCTEAU s’exprime sur ce que Noël représente pour lui
    2. L’arbre de Noël, Jean Cocteau lu par Jean Cocteau
    3. Nuit de Noël, Jean Cocteau dit par Jean Cocteau
  8. Citations
    1. Lettres à Jean Marais, 1938
  9. Voir aussi

Noël 1934

Jean Cocteau avait l’habitude d’envoyer à sa mère, pour Noël, un dessin accompagné d’un acrostiche. Ce petit chevalier est un clin d’œil à son projet de pièce : « Les Chevaliers de la Table Ronde ».

Noël 1939

COCTEAU, Jean. Poème autographe, 4 vers écrit à Noël 1939, avec un très beau dessin original couvrant la moitié de la page, un jeune homme au clair de lune (212 x 175 mm.). Signé de l’étoile.

Cette nuit Noël va descendre

Pour nous réchauffer un peu.

Ce dernier vers est la strophe finale du poème ‘La chambre d’Eliane’. Publié dans la Pléiade. Cocteau. p. 1241.

Noël 1955
Les faons dans la maison de Cocteau à Milly

« Noël 1955 : nous avons fêté Noël chez Francine. A minuit, nous sommes rentrés à Milly où Louis et Juliette avaient décoré l’arbre. Francine avait fait porter les deux admirables biches chinoises de bronze dont j’avais admiré les photographies il y a un mois ». A la page 353 du 4e tome de son journal « Le Passé défini », l’artiste aux multiples facettes Jean Cocteau évoque deux sculptures qui trônent toujours de part et d’autre de la cheminée de sa maison de Milly-la-Forêt, devenue aujourd’hui un musée (lire ci-dessous). « Ces lignes sont assez rares. Il parle peu de ses objets dans sa littérature », confie Pascale Léautey, la directrice des lieux. Outre les deux biches, qui se révèlent d’ailleurs être des faons, Louis, son jardinier, et Juliette, sa cuisinière, c’est surtout Francine, Weisweiller de son nom, riche et mondaine mécène du poète, qui est mise lumière dans le texte de Jean Cocteau. Son habile mise en scène pour offrir les bronzes et cette jolie surprise ont touché l’artiste. La confection des faons, ni datés ni signés, a été située en Chine au XVIIIe siècle. La patine brune qui les recouvre a disparu sur le haut de leur tête, entre les deux oreilles. Ces traces d’usure s’expliquent certainement par l’irrépressible envie de caresses que suscitent les deux Bambis. En 2015, Dominique Marny, la petite-nièce de Cocteau, les a d’ailleurs empruntés pour une exposition sur les contes de fée à Evian (Haute-Savoie).

Les deux sculptures trônent toujours de part et d’autre de la cheminée de la maison de l’artiste. Jean Cocteau vivait au milieu d’une ménagerie artificielle. Passionné d’arts forains, il avait récupéré des animaux de manège en bois, vaches, chevaux. Les objets de la maison de Milly fluctuaient au gré des amours et des rencontres de l’artiste. Au dessus de la cheminée rayonne un imposant soleil baroque offert par Coco Chanel. A côté de la fenêtre, un jazzman noir, présent de Jean Marais, est assis. Deux palmiers en laiton, aux feuilles démontables, n’ont, eux, jamais livré leurs mystères. « On ne sait pas du tout d’où ils viennent, explique la directrice. Jean Cocteau avait un grand-père collectionneur d’art. Il a été initié très tôt, gardant beaucoup d’objets familiaux et faisant les antiquaires ».

Noël 1957
Noël 1962


Facebook (page officielle du Comité Jean Cocteau)

Noël 1963
Cocteau, le génie au service de la fraternité. Il accompagna toutes les luttes du Secours populaire français.

Vidéos
Jean COCTEAU s’exprime sur ce que Noël représente pour lui

Jean COCTEAU s’exprime sur ce que Noël représente pour lui, il dessine un père Noël et fait le voeu que les adultes restent des enfants. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/raf03002075/jean-cocteau-sur-noel

L’arbre de Noël, Jean Cocteau lu par Jean Cocteau

Nuit de Noël, Jean Cocteau dit par Jean Cocteau

Citations
Lettres à Jean Marais, 1938

C’est Noël, le plus merveilleux Noël de toute ma vie. Dans mes souliers il y a ton coeur, ton corps, ton âme, la joie de vivre et de travailler ensemble. Un objet serait le cadeau utile que je réprouve. Du superflu. Je ne regarderais que les mains qui le donnent. Mon Jeannot, jamais je ne répéterai assez : merci, merci pour ton génie créateur, merci pour notre amour.

Jean Cocteau


Lettres à Jean Marais, 1938

Voir aussi

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