
- Hermès / Mercure à Fontainebleau
- Hermès – interprétation
- Hermès en grec ancien
- Hermès dans les textes anciens
- La lyre d’Hermès
- Hermès dans la peinture
- Liens externes
- Remerciements
- Voir aussi
Hermès / Mercure à Fontainebleau
Statue de Mercure
Le caducée dans la Cour d’Honneur
Buste d’Hermès dans le Quartier Henri IV
Hermès – interprétation

Hermès,fils de Zeus et Maia, dernier venu sur l’Olympe, est le dieu de la connaissance occulte qui donne accès au surmental. C’est pourquoi il est le plus jeune des douze dieux. Il est plein de bienveillance pour les mortels et reste toujours d’une parfaite égalité
Hermès en nous
Ce qui aspire inlassablement à la connaissance et nous transmet des éclairs de vérité, source du temps juste pour l’acte juste.
Ce qui aime l’évolution.
Ce qui aspire et se consacre sans réserve.
Ce qui nous octroie un certain nombre de dons (selon le niveau où l’on est parvenu).
Hermès en grec ancien
I. En grec Ἑρμείας et Ἑρμέας ou Ἑρμέης, d’où Ἑρμᾶς et Ἑρμῆς, par contraction, et Ἑρμάων (formes apparentées à la racine ὁρμή, désir passionnel, bientôt confondue avec celle de ἕρμακες, bornes des carrefours)
https://mediterranees.net/mythes/hermes/daremberg.html.

Hermès dans les textes anciens
Odyssée
Hermès joue un rôle important dans l’Odyssée : il est chargé par Zeus d’aider Ulysse, il ordonne à Calypso de le délivrer, il présente aussi à Ulysse le breuvage qui l’empêchera de subir les enchantements de Circée.
C ‘est lui enfin qui conduit les âmes des prétendants chez Hadès à la fin de l’Odyssée .
Sur ce site, le français et le grec s’affichent mal – en tout cas c’est le chant V, vers 50-86
https://philo-lettres.fr/old/grec/odyssee_V.htm
Hymnes orphiques et homériques
Il y a aussi les Hymnes, orphiques et Homériques qui lui sont dédiés.
L’Hymne à Hermès est une merveille de parodie des épopées, dont le propos burlesque est de raconter les exploits qu’accomplit Hermès dans ses premières heures de vie.
Hymnes homériques – 28 – A Hestia et à Hermès
Histiè, qui, dans les hautes demeures de tous les Dieux immortels et des hommes qui marchent sur la terre, as reçu en partage un siège éternel, honneur antique ! Tu as cette belle récompense et cet honneur, car, à la vérité, il n’y aurait point sans toi de festins chez les mortels. C’est par Histiè que chacun commence et finit, en faisant des libations de vin mielleux.
Et toi, Tueur d’Argos, fils de Zeus et de Maia, Messager des Bienheureux, qui portes une baguette d’or, dispensateur des biens ! sois-moi propice ! Vous habitez tous deux de belles demeures qui vous plaisent à l’un et à l’autre. Sois-moi propice, avec la vénérable et chère Histiè ! Tous deux, en effet, vous savez les beaux travaux des hommes terrestres, et vous êtes les compagnons de l’esprit et de la jeunesse.
Salut, fille de Kronos ! Et toi, Hermès à la baguette d’or ! Je me souviendrai de vous et des autres chants.
Traduction de Leconte de Lisle (1868)
https://www.mediterranees.net/mythes/hymnes/hymne28.html
Hymnes homériques/À Hermès
Hymne orphique à Hermès
Voir les hymnes orphiques
Dialogues des morts (Lucien de Samosate)
Dialogues des morts est un ouvrage datant de l’antiquité écrit par Lucien de Samosate et constitué de courtes scènes comportant généralement une dizaine de lignes au ton comique. Chaque texte met en scène deux ou trois personnages célèbres, désormais trépassés, abordant les thèmes de la beauté, de la force physique, de la richesse, du pouvoir ou de la gloire ; sujets qui n’ont plus aucune forme d’importance dans la mort.
Listes des dialogues : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dialogues_des_morts_(Lucien_de_Samosate)#Liste_des_dialogues
APOLLODORE Les Pléiades, Apollon et Hermès
Ugo Bratelli, 2002
III, 10, 1. Atlas et Pléioné, la fille d’Océan, eurent sept filles sur le mont Cyllène en Arcadie, appelées Pléiades : Alcyonée, Mérope, Céléné, Électre, Stéropé, Taygète et Maia. Parmi elles, Stéropé épousa Oenomaos, et Mérope Sisyphe. Poséidon fit l’amour avec deux d’entre elles, d’abord avec Céléné qui lui donna un fils, Lycos, que le dieu mena vivre dans les Îles des Bienheureux ; ensuite avec Alcyonée qui lui donna une fille, Aéthusa (celle qui donna à Apollon Éleuthère), et deux fils, Hyriée et Hypérénor. Hyriée eut deux fils, Nyctée et Lycos, de la Nymphe Clonia ; Nyctée eut Antiope de Polyxo ; de Zeus, Antiope eut les jumeaux Zéthos et Amphion. Et Zeus fit l’amour avec les autres filles d’Atlas.
III, 10, 2. Maia, l’aînée, s’unit à Zeus dans une grotte du mont Cyllène, et mit au monde Hermès. L’enfant se trouvait encore emmailloté dans son berceau quand il le quitta, gagna la Piérie et déroba les vaches qu’Apollon avait mises à paître. Pour ne pas être trahi par les empreintes, il attacha des sandales à leurs pattes ; il les mena à Pylos et les cacha dans une caverne ; cependant il en sacrifia deux et planta leurs peaux sur les rochers ; il fit bouillir une partie de leur chair qu’il mangea ; mais il brûla l’autre partie. Puis il se dépêcha de revenir sur le mont Cyllène. Devant sa grotte, il trouva une tortue qui mangeait de l’herbe. Il la vida, adapta à sa carapace des cordes faites avec les tendons des bêtes qu’il avait tuées, et ainsi il fabriqua une lyre, et inventa même le plectre. Apollon, à la recherche de ses vaches, arriva à Pylos et interrogea les habitants à leur sujet. Ils lui répondirent qu’ils avaient vu un enfant guider les vaches, mais ils ne savaient pas lui dire où il les avaient conduites, car on n’apercevait pas de traces. Grâce à son art de la mantique, Apollon découvrit qui était le voleur ; il se rendit à Cyllène auprès de Maia, et accusa Hermès. Mais Maia lui fit voir que ce n’était encore qu’un enfant dans ses langes. Pourtant Apollon le conduisit devant Zeus et réclama ses vaches. Zeus enjoignit à Hermès de les lui rendre ; l’enfant nia tout, mais il ne fut pas cru et dut conduire Apollon à Pylos et lui rendre son bétail. Apollon entendit ensuite le son de la lyre ; en échange de l’instrument, il donna ses vaches à Hermès. Hermès les mit a paître et, en attendant, il fabriqua une flûte et se mit à en jouer. Apollon désira posséder cet instrument-là aussi ; en échange il lui donna la verge d’or qu’il utilisait pour guider ses troupeaux. Mais contre la flûte, Hermès ne voulait pas seulement la verge, mais aussi apprendre l’art divinatoire ; Apollon y consentit et il lui enseigna la divination avec les sorts [petits cailloux]. Zeus fit de lui son messager personnel et des dieux infernaux.
La lyre d’Hermès

Hermès dans la peinture
Vénus confie à Mercure l’éducation de l’Amour, vers 1635-1640, Nicolas Chaperon.

***Vénus confie à Mercure l’éducation de l’Amour**, vers 1635-1640, **Nicolas Chaperon**, Paris, musée du Louvre. Du point de vue allégorique, Mercure incarne des qualités d’éducateur : la raison et l’éloquence. C’est ainsi qu’il est représenté en train d’éduquer Amour. Pour les mythographes de la Renaissance les ailes de son chapeau symbolisent l’éloquence, les « paroles ailées ».*
https://www.aparences.net/thematiques/mythologie-et-peinture/les-douze-dieux-de-lolympe-ii/
Hermès et Argos, 1659, Diego Velázquez

***Hermès et Argos**, 1659, **Diego Velázquez**, Madrid, Museo del Prado. Mercure subtilise Io (changée en génisse) à Argos, qu’il a endormi.*
Le Mercure des Romains était avant tour lié au commerce, comme en témoigne son nom, tiré du latin *merx* « marchandise ». Il était également renommé par sa rapidité, et le mercure, métal liquide lui doit son nom. Les chaussures ailées et le pétase (petit chapeau ailé, rond et plat) de ce jeune homme athlétique lui permettent de se déplacer rapidement. Le caducée, bâton autour duquel s’enroulent deux serpents et dotée d’ailes, a le pouvoir d’endormir.
Vidéos
Hermès : le messager indéchiffrable | Les grands mythes | ARTE
Une exploration captivante de la mythologie grecque et de ses récits originels. Benjamin des dieux de l’Olympe, Hermès est farceur, insolent, et voleur. Zeus admire ce jeune trublion et lui confie de nombreuses missions. Il devient notamment un messager entre les vivants et les morts, ainsi que le protecteur du commerce et des voyageurs. Mais sur l’Olympe, sa propension à jouer des tours agace autant qu’elle séduit : on ne sait jamais si ses intentions sont bonnes ou mauvaises. Souffle épique et poétique Initiateur de la série, François Busnel raconte lui-même en voix off, avec passion et précision, et en se fondant sur les textes les plus anciens, les destins de Zeus, Thésée, Aphrodite ou Orphée, ces mythes dont la force poétique et la portée universelle ont nourri l’imaginaire des artistes au fil des siècles. À l’image, les chefs-d’oeuvre de Botticelli, Picasso, Goya ou Klimt rencontrent des silhouettes animées, inspirées des vases de la Grèce antique : un dispositif inédit pour une exploration captivante de la mythologie grecque et de ses récits originels. Série documentaire de François Busnel (France, 2014, 26mn) Disponible jusqu’au 31/12/2023
Liens externes
Remerciements
Merci à Eleni Kemiktsi pour tous ses renseignements très précieux sur la langue et la culture de la Grèce antique.


