Dans le Salon de Misia Sert…

Portrait de Misia Sert par Pierre-Auguste Renoir, 1907
  1. Misia et la revue Blanche
  2. Dans le Salon de Misia Sert. France Musique
  3. Les membres du salon
    1. Félix Vallotton
    2. Edouard Vuillard
  4. Voir aussi
Misia et la revue Blanche

Le 23 avril 1893, Misia Sert épouse Thadée Natanson à Ixelles où habitent maintenant les Servais. Le couple s’installe au no 9 de la rue Saint-Florentin à Paris 8, où ils tiendront salon. Toute l’équipe de la Revue Blanche y défile et Misia tient table ouverte tous les jours. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Misia_Sert#Misia_et_la_Revue_Blanche

Dans le Salon de Misia Sert. France Musique

Née en 1872, la pianiste et égérie polonaise Misia Sert était mécène de nombreux peintres, poètes, musiciens du début du XXe siècle, aussi très proche de Coco Chanel. Entrons en musique dans son salon aux côtés de Adrien François Servais, Grieg, Menotti, Satie, Schubert, Marin Marais, Moussorgsky…

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/allegretto/dans-le-salon-de-misia-sert-2202867

Les membres du salon
Félix Vallotton
Vallotton et Misia dans la salle à manger de la rue Saint-Florentin

Vallotton, Misia à sa coiffeuse, musée d’Orsay.

Mallarmé au musée d’Orsay

Edouard Vuillard
Edouard Vuillard
Le Salon aux trois lampes, rue Saint-Florentin
1899
Peinture à la colle sur papier marouflé sur toile
H. 59,7 ; L. 96,0 cm.
Donation sous réserve d’usufruit Philippe Meyer, 2000
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Edouard Vuillard (1868 – 1940)

A partir de 1893, les relations de Vuillard avec Thadée Natanson, le rédacteur en chef de La Revue blanche, et sa femme Misia, deviennent étroites et quotidiennes. Le peintre est un familier de l’appartement du couple, rue Saint-Florentin, près de la place de la Concorde.
Le salon ici représenté se caractérise par sa surcharge décorative. Les murs recouverts d’une tapisserie au motif envahissant dessinent un cadre géométrique à la pièce. On distingue à droite le piano à queue de Misia, excellente musicienne. L’instrument, recouvert d’un châle coloré, est surmonté d’une lampe à pétrole équipée d’un abat-jour jaune. Deux autres lampes sont harmonieusement disposées dans la pièce. Ces trois sources de lumière donnent son titre au tableau.
Le choix d’un éclairage diffus confère à la scène une dimension poétique et au décor une présence aussi intense que celle des personnages. L’absence de hiérarchie entre objets et êtres vivants est caractéristique de l’esthétique nabie et du style de Vuillard en particulier. L’artiste aime peindre des intérieurs confinés et étouffants, comme reflétant des tensions internes. Dans cet espace ambigu, proche d’une scène de théâtre, les protagonistes posent dans des attitudes familères. A gauche, Misia assise près d’une table feuillette un album. Son mari, placé à droite, lit un ouvrage. Le dramaturge Romain Coolus, collaborateur à La Revue blanche, est installé au centre dans un rocking-chair Thonet. Le trio paraît paisible, mais autour de ces personnages immobiles, absorbés dans leur monde intérieur, le papillotement coloré du papier peint, du tapis et de la tenture, anime la scène d’ombres et d’apparitions fantomatiques.

https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/le-salon-aux-trois-lampes-rue-saint-florentin-109909

Mallarmé au musée d’Orsay

Voir aussi

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