
- Présentation
- Organiser des fêtes
- Hiver
- 🌑 Fête du Solstice d’Hiver (21 Décembre) : Le Grand Lâcher-Prise
- ✨ Le Sentier des 24 Lumières du Solstice d’Hiver : Le Grand Acte de Réconciliation
- 11 novembre 2025 : La Saint-Martin et la Première Fête Augmentée du Partage / St. Martin und das Erste Augmented Fest des Teilens
- 📢 Appel à la Cocréation : Fête Laïque de la Saint-Martin Bacotte ! (11 Novembre 2025)
- 1er novembre : Fête de l’Entrée en Hiver
- Automne
- Pays de Fontainebleau
- Réflexions
- Initiatives
- International
- Liens externes
- Voir aussi
Présentation
Retrouver la Flamme : en quête de sens dans un monde ultra-connecté
Dans notre monde moderne, paradoxalement hyper-connecté, beaucoup d’entre nous ressentent une solitude profonde. L’isolement n’est pas anodin : il affecte notre santé physique et mentale, érode les liens sociaux et nous fait perdre le goût de vivre. Face à ce constat, nous sommes nombreux à aspirer à une vie plus riche de sens et à des connexions plus authentiques.
Heureusement, il existe des chemins pour se reconnecter à l’essentiel. L’un d’eux est de s’inspirer du rythme de la nature et de la richesse des traditions. Ce cheminement n’exige en aucun cas l’adhésion à des systèmes de croyance. Il est une invitation à se recentrer, à partager des rituels créatifs et à comprendre que la vie, comme la nature, est faite de cycles de mort et de renaissance.
Le pouvoir de la nature est immense. Communiquer avec elle, c’est s’ancrer dans le réel en prêtant attention au silence d’une forêt, à la sagesse d’un arbre centenaire ou aux cycles des saisons. Pour matérialiser cette démarche, les rituels créatifs sont de précieux outils. Ils nous permettent de donner forme à nos intentions et à nos émotions, que ce soit à travers un mandala de feuilles, le tissage des saisons ou d’autres formes de création. Ces pratiques transforment l’ordinaire en extraordinaire et réveillent notre étincelle intérieure.
Pour mettre en pratique cette vision, le Comité des Fêtes Spirituelles de Bois-le-Roi est en train de naître. C’est une initiative locale qui a pour ambition de recréer une communauté ouverte basée sur des valeurs de partage et d’authenticité. En honorant les huit fêtes traditionnelles de l’année de la nature issues des traditions celtique, germanique et chrétienne, mais adaptées au monde actuel, nous proposerons des rassemblements, des ateliers et des promenades contemplatives. Un projet unique, les Balades Tarologique et Runique en Forêt de Fontainebleau, fusionne la marche et l’introspection pour une expérience immersive de retour à soi.
Notre Calendrier : Le Rythme de l’Année

Au sein du Comité des Fêtes Spirituelles de Bois-le-Roi, nous célébrons le cycle des saisons en mariant le calendrier celtique avec le calendrier moderne. Notre programme suit la division traditionnelle de l’année en huit périodes – avec une importance accrue pour le découpage quaternaire des deux équinoxes et des deux solstices – mais en leur donnant un qualificatif plus parlant pour notre époque. Tout en nous appuyant sur la tradition, nous souhaitons apporter une nouvelle pierre civilisationnelle ouverte au contexte actuel et ses problématiques, ce qui n’empêche pas bien sûr ceux qui le souhaitent de célébrer les fêtes traditionnelles de leur choix de leur côté.
Ce calendrier nous guide à travers les énergies de l’année, nous invitant à nous synchroniser avec les rythmes de la nature. Il offre un cadre riche et inspirant pour nos futures activités.
- FETE DE L’ENTREE EN HIVER (1er novembre) : L’année commence avec une période de recueillement où nous honorons nos défunts et nous préparons à la saison froide.
- L’Hiver automnal (du 1er novembre au 21 décembre) : Un temps de transition et d’introspection où les énergies de la nature se retirent, nous invitant à nous intérioriser.
- FETE DU SOLSTICE D’HIVER( cœur de l’hiver : 21 décembre) : elle marque la nuit la plus longue. C’est le moment de célébrer le retour de la lumière et l’espoir du renouveau.
- L’Hiver printanier (du 21 décembre au 1er février) : Une période où les jours rallongent, annonçant le printemps à venir.
- FETE DE L’ENTREE EN PRINTEMPS (1er février) : elle marque la renaissance de la terre. C’est un moment de purification et de préparation.
- Le Printemps hivernal (du 1er février au 21 mars) : Les premières pousses émergent, apportant les signes d’un éveil progressif.
- FETE DE L’EQUINOXE DE PRINTEMPS(Cœur du printemps : 21 mars) : c’est un moment d’équilibre parfait entre le jour et la nuit, symbolisant le renouveau et la fertilité.
- Le Printemps estival (du 21 mars au 1er mai) : Les énergies montent en puissance, la nature explose de vie.
- FETE DE L’ENTREE EN ETE (1er mai) : Elle célèbre la vitalité de la nature, l’amour et l’union.
- L’Été printanier (du 1er mai au 21 juin) : Le temps de la croissance et de la floraison, où l’énergie est à son comble.
- FETE DU SOLSTICE D’ETE(cœur de l’été : 21 juin) : c’est le jour le plus long. Nous célébrons la puissance du soleil et l’abondance.
- L’Été automnal (du 21 juin au 1er août) : Les fruits mûrissent et les premières récoltes commencent, préparant doucement la transition.
- FETE DE L’ENTREE EN AUTOMNE (1er août) : Elle est la première fête des moissons, un temps de gratitude pour l’abondance de la terre.
- L’Automne estival (du 1er août au 21 septembre) : Le temps de la récolte, où l’abondance se manifeste avant que la nature ne se repose.
- FETE DE L’EQUINOXE D’AUTOMNE (cœur de l’automne : 21 septembre) : c’ est une période de gratitude, d’équilibre et de préparation pour la dormance à venir.
- L’Automne hivernal (du 21 septembre au 1er novembre) : La nature se prépare au repos, les feuilles tombent et le cycle recommence.
Rejoignez-nous pour co-créer ce projet unique
Vous aspirez à retrouver du sens et des liens authentiques ? Vous souhaitez vous reconnecter à la nature et à votre propre pouvoir de création ? Le Comité des Fêtes Spirituelles de Bois-le-Roi est une invitation à passer de l’isolement stérile et pathologique à une vie de partage stimulante. Que vous soyez un explorateur spirituel ou simplement curieux, votre énergie et vos idées sont les bienvenues. Ce groupe, enraciné à Bois-le-Roi, dans le sud Seine-et-Marne, est ouvert à l’international, et plus particulièrement aux pays ayant des liens historiques avec la région, soit le lac de Constance en Allemagne, le Japon, la Scandinavie et Athènes et les Cyclades en Grèce.
Ensemble, nous pouvons recréer une communauté ouverte et forte. Rejoignez-nous pour semer les graines d’une nouvelle tradition et cultiver le goût de vivre, ici, au cœur de la forêt de Fontainebleau.
Les personnes intéressées sont invitées a laisser un message via la page Contact
Organiser des fêtes
Hiver
Comment fêter un Noël Celto-Chrétien entre amis croyants et incroyants?

🎄 Noël Celto-Chrétien 🌿🌟 à la Place de la Cité à Bois-le-Roi (77) – Solstice et Nativité

🌑 Fête du Solstice d’Hiver (21 Décembre) : Le Grand Lâcher-Prise

✨ Le Sentier des 24 Lumières du Solstice d’Hiver : Le Grand Acte de Réconciliation

11 novembre 2025 : La Saint-Martin et la Première Fête Augmentée du Partage / St. Martin und das Erste Augmented Fest des Teilens

📢 Appel à la Cocréation : Fête Laïque de la Saint-Martin Bacotte ! (11 Novembre 2025)

1er novembre : Fête de l’Entrée en Hiver
Automne
Voir cette page sur les fêtes de Equinoxe d’automne dans le monde.
Fête du Blason de Bois-le-Roi ou la fête du Chêne et de la Seine

En ce jour d’équinoxe d’automne, où le jour et la nuit dansent en parfait équilibre, nous nous rassemblons pour célébrer l’essence même de notre commune, inscrite dans les armoiries de Bois-le-Roi.
Notre blason, un écho vibrant de notre terre, nous rappelle d’abord la force et la sagesse du Chêne (Quercus alba), fier et majestueux, enraciné dans le cœur rouge de notre histoire. Il symbolise la pérennité, la résilience et l’abondance que cette saison nous offre.
Au-dessus de lui, le bandeau d’azur (bleu) et ses trois fleurs de lys évoquent la noblesse de nos origines royales, mais c’est surtout la rivière (la Seine), représentée par cette ondulation argentée, qui nous unit. Elle coule, vitale et constante, à travers nos paysages, portant avec elle le cycle éternel de la nature.
En cette Fête du Chêne, nous honorons non seulement notre arbre emblématique et le fleuve nourricier, mais aussi l’équilibre de cette saison. C’est un moment pour la gratitude envers les récoltes de toutes nos bonnes actions pour le village passées, et pour la contemplation des forces qui façonnent notre environnement et notre communauté.
Alors que nous accueillons la douce pénombre des mois à venir, l’automne nous invite également à regarder vers l’avant. C’est le moment idéal pour semer les graines de l’avenir de Bois-le-Roi, en nourrissant les projets et les idées qui porteront leurs fruits dans les saisons à venir.
En nous inspirant de la nature, qui sait trouver son harmonie, tournons-nous vers nos propres relations. Puisons dans la force du Chêne pour surmonter les conflits, et laissons-nous porter par le flux bienveillant de la Seine pour réconcilier les cœurs et réharmoniser les liens, car la véritable force d’un village réside dans l’unité de ses habitants.
Que cette célébration du blason de Bois-le-Roi nous relie à notre patrimoine, à la nature qui nous entoure, et à l’harmonie de l’équinoxe d’automne.
Fête de l’Équinoxe d’Automne de Bois-le-Roi

Organiser une petite fête de l’équinoxe d’automne en famille ou entre amis

Fête de l’Équinoxe d’Automne intergénérationnelle en EHPAD

Pays de Fontainebleau
Nuit du 31 octobre au 1er novembre : Fête de l’Entrée en Hiver au Château de Fontainebleau

Une Lumière entre Seine et Forêt : Le Pays de Fontainebleau Célèbre l’Équinoxe d’Automne

Aujourd’hui, lundi 22 septembre, à 20h19, le jour et la nuit atteindront un parfait équilibre. Pour marquer ce moment de transition et d’harmonie, les villages du Pays de Fontainebleau sont invités à s’unir dans un rituel de lumière et de connexion.
Notre région est forgée par deux forces : la Seine, qui unit nos villages dans son cours sinueux, et la Forêt de Fontainebleau, qui les enveloppe de sa présence majestueuse. Ensemble, créons un pont de lumière pour célébrer ce qui nous lie.
Deux Manières de Participer, une seule Communauté
- La Forêt s’illumine : Que votre village soit niché au cœur des bois ou en lisière de la forêt, allumez une bougie à votre fenêtre à 20h19. Chaque lumière sera un point de connexion dans un réseau lumineux invisible qui s’étendra sur tout le Pays de Fontainebleau.
- Le Ruban de la Seine : Pour les villages riverains, un geste symbolique et puissant : retrouvons-nous sur les berges de la Seine. Allumons des bougies sur le rivage ou, si possible, laissons flotter des lanternes sur l’eau. Le reflet de ces flammes créera un ruban lumineux, unissant tous les villages bordant le fleuve.
En cette nuit d’équinoxe, nos lumières se rejoindront et témoigneront de notre communauté. Que notre geste collectif soit un symbole de notre unité et de notre gratitude pour l’harmonie qui nous entoure.
Partagez votre Lumière !
Pour que chacun puisse se sentir lié, nous vous invitons à prendre une photo de votre bougie allumée ou de la célébration au bord de l’eau. Publiez-la ensuite dans le groupe Facebook https://www.facebook.com/groups/fetesspirituelles/ en utilisant les hashtags de l’événement. Votre lumière rejoindra ainsi toutes les autres, créant un album virtuel de notre fête commune.
Réflexions
Ce qu’on entend par le mot « spiritualité »
La spiritualité, c’est l’exploration de la connexion profonde à soi-même et au monde qui nous entoure. Il s’agit d’un cheminement personnel, souvent non lié à une religion, pour donner un sens à sa vie, trouver la paix intérieure et se sentir en harmonie avec quelque chose de plus grand.
Cela peut passer par la méditation, la contemplation de la nature, la créativité ou encore l’étude de différentes philosophies. L’important est la quête de sens, de valeurs et de transcendance.
Peut-on parler de spiritualité laïque de l’amour ?
Grok : Oui, tout à fait. On peut parfaitement parler d’une spiritualité laïque de l’amour, et c’est même un concept de plus en plus exploré en philosophie, en psychologie humaniste et dans certains courants de pensée contemporains.
Voici pourquoi et comment cela prend sens :
1. Une spiritualité sans transcendance religieuse
La spiritualité laïque (ou « spiritualité athée », « humaniste » ou « immanente ») désigne une expérience du sacré, du profond, du sens, qui ne repose pas sur une croyance en Dieu ou en une réalité surnaturelle, mais sur l’expérience humaine elle-même. L’amour, dans sa forme la plus élevée (éros, philia, agapè, compassion universelle), est souvent considéré comme l’une des expériences les plus « spirituelles » que l’être humain puisse vivre, précisément parce qu’il :
nous sort de l’ego,
nous relie profondément à l’autre,
donne un sentiment d’unité, d’infini dans le fini,
peut provoquer des états de conscience modifiés (extase, dissolution des frontières du moi).
2. Des penseurs qui ont théorisé cette idée
André Comte-Sponville (philosophe français athée) parle explicitement d’une « spiritualité sans Dieu ». Dans L’esprit de l’athéisme et dans ses conférences sur l’amour, il décrit l’amour comme la forme la plus haute de la spiritualité laïque : une expérience mystique immanente où l’on touche à l’absolu dans et par l’autre fini.
« L’amour est la seule transcendance qui reste à ceux qui n’ont plus la foi. » (Comte-Sponville)
Luc Ferry, dans L’Homme-Dieu ou le sens de la vie, défend l’idée que l’amour (notamment l’amour conjugal et parental) est devenu, dans la modernité sécularisée, le nouveau « salut » : ce qui donne sens à l’existence quand les grandes narratives religieuses se sont effritées.
Erich Fromm (L’art d’aimer) présente l’amour comme une discipline spirituelle, un art qui demande travail sur soi, présence, connaissance de soi – exactement comme une voie spirituelle traditionnelle, mais sans dimension théiste.
Certains courants bouddhistes laïcisés (mindfulness, compassion training de type Paul Gilbert ou Kristin Neff) parlent d’une « spiritualité de la bienveillance » (mettā / loving-kindness) qui peut être pratiquée sans aucune croyance métaphysique.
3. L’amour comme expérience « mystique laïque »
De nombreuses personnes non croyantes décrivent l’expérience amoureuse (ou l’amour maternel, l’amitié profonde, la communion avec la nature ou l’humanité) en des termes qui rappellent les mystiques religieuses :
perte du sens du temps,
impression de « fusion »,
sentiment que « tout fait sens »,
joie qui dépasse le plaisir,
impression de toucher à quelque chose d’universel.
C’est ce que le psychologue Abraham Maslow appelait les « expériences paroxystiques » (peak experiences), qu’il considérait comme le cœur de toute spiritualité, y compris laïque.
4. Des pratiques possibles
On voit émerger des propositions concrètes de « spiritualité laïque de l’amour » :
méditations de bienveillance laïque,
retraites de couple ou de relation consciente (type tantra laïc, Imago, communication non violente poussée très loin),
rituels profanes d’engagement (mariages laïcs très élaborés, cérémonies de « célébration de l’amour »),
écrits poético-philosophiques (Christian Bobin, par exemple, qui parle d’un « athéisme mystique » centré sur l’amour).
En résumé
Oui, l’amour peut être vécu et pensé comme le cœur d’une spiritualité laïque : une voie d’accomplissement, de transcendance immanente, de connexion profonde au réel et aux autres, sans besoin de référence à une divinité. C’est même, pour beaucoup de penseurs contemporains, la seule forme de « sacré » qui reste crédible et vivante dans un monde désenchanté.
Est-ce que tu ressens toi-même cette dimension « spirituelle » dans l’amour, même sans croyance religieuse ? Ou tu cherches plutôt des références ou des pratiques concrètes sur ce sujet ?
Origine spirituelle des fêtes traditionnelles

Les fêtes traditionnelles, qu’elles soient célébrées en famille, en communauté ou à grande échelle, trouvent leurs racines dans un besoin spirituel profond d’honorer les cycles de la nature, de marquer des passages de vie et de se connecter au sacré. Leur origine est souvent un mélange de traditions païennes anciennes et de pratiques religieuses plus récentes.
Les fêtes saisonnières et la Roue de l’Année
Beaucoup de fêtes sont directement liées aux cycles de la nature, et notamment aux solstices et aux équinoxes. Ces célébrations, présentes dans de nombreuses cultures, en particulier celtiques et germaniques, forment ce qu’on appelle la « Roue de l’Année » :
Yule (Solstice d’hiver, vers le 21 décembre) : Souvent considéré comme le nouvel an païen, Yule célèbre la nuit la plus longue et le retour de la lumière. C’est un moment de renaissance du soleil et d’espoir. Le christianisme a superposé Noël à cette date pour célébrer la naissance de Jésus, le « Soleil de justice ». La bûche de Noël et la décoration du sapin sont des héritages directs de ces rituels.
Imbolc (début février) : Fête de la purification et du renouveau, elle marque la fin de l’hiver et l’approche du printemps. Elle est associée à la déesse celte Brigid, du feu et de la guérison. La Chandeleur, célébrée le 2 février, avec ses crêpes rondes et dorées, symbolise le soleil et le retour de la lumière.
Ostara (Équinoxe de printemps, vers le 21 mars) : Célébration de la fertilité et du renouveau. Elle est liée à la déesse germanique du printemps, Eostre, dont le nom a donné « Easter » (Pâques en anglais). L’œuf et le lapin sont des symboles de fertilité et de renaissance qui ont été intégrés à Pâques chrétiennes, commémorant la résurrection du Christ.
Beltane (1er mai) : Fête de la vitalité, de la fertilité et de l’union sacrée. On allumait de grands feux pour purifier et protéger les récoltes et le bétail.
Litha (Solstice d’été, vers le 21 juin) : Célébration de l’abondance et de la lumière. Les feux de la Saint-Jean sont la survivance chrétienne de ces rituels solaires.
Lughnasadh (1er août) : Fête des premières moissons et de la gratitude pour les dons de la nature.
Mabon (Équinoxe d’automne, vers le 21 septembre) : Marque l’équilibre entre la lumière et l’obscurité, et le temps de la récolte finale.
Samhain (31 octobre – 1er novembre) : Souvent considéré comme la fête la plus importante du calendrier païen, Samhain marque la fin de la saison des récoltes et le début de l’hiver. C’est un moment où le voile entre le monde des vivants et celui des esprits est le plus fin. C’est le Nouvel An païen, un moment de réflexion et d’hommage aux ancêtres. La Toussaint et la Fête des morts (le 1er et 2 novembre) ont été établies par l’Église pour supplanter cette célébration.
Au-delà des saisons
D’autres fêtes traditionnelles ont également une forte dimension spirituelle :
Fêtes agricoles : De nombreuses célébrations étaient et restent des rituels de remerciement aux divinités pour les récoltes ou des prières pour les futures moissons. La fête de la moisson, commune à de nombreuses cultures, en est un exemple classique.
Les rites de passage : Cérémonies marquant les moments clés de l’existence (naissances, mariages, décès) sont des rituels spirituels qui honorent le cycle de la vie.
Le culte des ancêtres : Dans de nombreuses cultures, les fêtes sont l’occasion de rendre hommage aux ancêtres, de se reconnecter à ses racines et de maintenir les pratiques ancestrales.
Ces fêtes, au-delà de leur aspect festif, remplissaient des rôles essentiels dans la vie des communautés : elles renforçaient la cohésion sociale, servaient de repères dans le temps et permettaient aux individus de se sentir en harmonie avec leur environnement naturel et spirituel.
Calendrier moderne et année celtique
On peut dire que si le calendrier moderne est une horloge précise, l’année celtique est un poème.
L’année que nous connaissons est un ruban qui se déroule, méticuleusement coupé en quatre saisons de trois mois, chacune démarrant à une date fixée par le mouvement des astres, celle des solstices et des équinoxes. C’est le temps de la raison, mesuré par le soleil et les calendriers, une progression linéaire du 1er janvier au 31 décembre.
L’année celtique, elle, est une roue tournante, un cycle sacré, un récit qui se tisse au fil des forces de la nature. Elle n’est pas guidée par les dates, mais par l’énergie des quatre grandes fêtes de la course du soleil. Elle commence dans l’obscurité de Samhain, le 1er novembre, marquant la fin des récoltes et le début d’une nouvelle ère. Puis elle s’éveille dans l’espoir d’Imbolc, le 1er février, où les premiers murmures du printemps se font entendre. Elle éclate de vie à Beltaine, le 1er mai, lorsque le feu du soleil est à son zénith. Enfin, elle mûrit à Lughnasadh, le 1er août, qui célèbre l’abondance des premiers fruits.
En somme, l’année moderne est un cadre temporel, tandis que l’année celtique est une philosophie du vivant, une immersion dans le flux et le reflux de la nature, qui nous rappelle que chaque fin est la promesse d’un nouveau départ.
la spiritualité laïque au rythme des saisons
Dans le cadre des huit fêtes de l’année de la nature, la spiritualité laïque représente une manière de vivre ces traditions en se concentrant sur leur symbolique naturelle et psychologique, sans aucune croyance en une divinité ou un dogme religieux.
La Roue de l’année comme cycle de vie personnel
La Roue de l’année sert de calendrier et de guide pour un cheminement spirituel laïque. Plutôt que de suivre un dieu ou une déesse, l’individu se synchronise avec les cycles de la nature. Chaque fête marque une étape du cycle de la vie, de la mort et de la renaissance, ce qui offre des moments précis pour la réflexion personnelle et l’introspection.
Le solstice d’hiver (Yule) devient un symbole de la patience et du renouveau intérieur dans l’obscurité.
L’équinoxe de printemps (Ostara) représente la renaissance, le lancement de nouveaux projets et la fertilité créative.
Le solstice d’été (Litha) symbolise l’abondance et la pleine expression de soi.
L’équinoxe d’automne (Mabon) est l’occasion de faire le bilan, de lâcher prise et de se préparer à l’introspection hivernale.
Une spiritualité de la reconnexion
Dans ce cadre, la spiritualité laïque se pratique à travers des rituels et des activités qui ancrent l’individu dans le réel et la nature. Il ne s’agit pas de prières, mais d’actes symboliques qui renforcent le sens de la connexion. Les pratiques peuvent inclure :
La méditation en nature ou la contemplation des changements saisonniers.
La préparation de repas avec des aliments de saison pour célébrer l’abondance de la Terre.
La création artistique inspirée par le cycle de la nature.
Le partage de ces moments avec une communauté qui cherche à se reconnecter avec les rythmes de la nature.
En définitive, l’objectif n’est pas d’atteindre le salut ou l’illumination divine, mais de trouver l’harmonie, la paix intérieure et le sens de son existence en étant pleinement conscient de sa place au sein des cycles de la nature. C’est une spiritualité basée sur l’expérience et la raison, plutôt que sur la foi.
Sur un plan social, sachant que si les diverses spiritualités permettent de relier leurs adeptes et de structurer une collectivité, elles peuvent être aussi des facteurs de conflits et de séparation, aussi est-il préférable, pour les fêtes proposées dans un cadre sociétal global, d’opter pour une spiritualité laïque. Chacun pouvant célébrer par ailleurs les fêtes qu’il souhaite selon ses propres croyances. Ainsi, par exemple, la fête du solstice d’hiver pourra coexister avec la fête de Noël
. Et ce qui sera l’occasion de mettre en lumière les liens historiques et symboliques profonds qui les unissent.
Existe-t-il un paganisme chrétien ?
Grok : Oui, il existe bel et bien des formes de paganisme christianisé ou de christianisme paganisé, selon le point de vue où l’on se place. Ce phénomène est très répandu historiquement et encore vivant aujourd’hui. On peut le regrouper sous plusieurs catégories :
1. Le christianisme populaire historiquement « paganisé » (christianisme folklorique)
Dès les premiers siècles et surtout à partir du IVe-Ve siècle, quand le christianisme devient religion d’État, l’Église a souvent intégré ou toléré des éléments païens pour faciliter la conversion des populations :
Fêtes : Noël (25 décembre) reprend la date de la fête romaine du Sol Invictus et des saturnales ; Pâques intègre des symboles de fertilité (œufs, lapins) issus de cultes printaniers germaniques ou celtiques.
Lieux saints : églises construites sur d’anciens temples ou sources sacrées (ex. Notre-Dame de Paris sur un ancien temple gallo-romain, Chartres sur un lieu druidique).
Saints : beaucoup de saints chrétiens ont repris les attributs ou les fonctions d’anciennes divinités (saint Éloi pour les forgerons → Vulcain, sainte Brigitte → déesse Brigid, saint Georges → héros solaire, etc.).
Pratiques : processions, pèlerinages, guérisons miraculeuses aux sources ou aux reliques, culte des arbres ou des pierres sacrées « christianisés ».
Ce christianisme populaire (surtout rural) a longtemps été qualifié de « paganisme déguisé » par les élites ecclésiastiques, mais il était vécu comme pleinement chrétien par les fidèles.
2. Les courants contemporains qui revendiquent un « christianisme païen » ou un « paganisme chrétien »
Depuis le XXe siècle, plusieurs mouvements ou auteurs assument explicitement cette hybridation :
Christo-paganisme (Christo-Paganism)
Mouvement surtout anglo-saxon (États-Unis, Royaume-Uni) qui combine :
la foi en Jésus-Christ (souvent vu comme un dieu solaire ou un dieu mourant-et-renaissant),
la célébration des 8 fêtes de l’année païenne (solstices, équinoxes, sabbats celtiques),
la vénération de la Déesse-Mère ou de la Nature,
la magie, les runes, les rituels wiccans ou druidiques. On trouve des communautés entières qui se disent à la fois chrétiennes et païennes.
Christian Witchcraft (sorcellerie chrétienne)
Des personnes se revendiquent à la fois sorcières et chrétiennes, utilisent la Bible comme grimoire, invoquent les anges et les saints comme esprits alliés, pratiquent la magie avec des psaumes, etc.
L’Église du Nouveau Jérusalem (Suèdeborgienne) ou certaines branches très ésotériques du christianisme (rosicruciens chrétiens, martinisme chrétien) intègrent des éléments de mythologie nordique ou égyptienne.
Le courant « Radically Celtic » ou « Celtic Christian » extrême
Certains reconstruisent un christianisme celtique pré-normand qui serait resté très proche du druidisme (culte de la nature, vision cyclique du temps, saints vus comme des druides christianisés).
Théologiens et poètes qui théorisent le « paganisme chrétien »
G. K. Chesterton (catholique) parlait avec admiration du « paganisme » joyeux qui imprègne le christianisme populaire.
Pierre Gordon, Jean Markale, ou plus récemment Sylvain Gouguenheim et Jean-François Faü ont écrit sur le « christianisme celtique » comme un christianisme profondément païen dans l’âme.
Le théologien anglais Matthew Fox (théologie de la Création Spirituality) est parfois accusé (et s’en amuse) de proposer un « paganisme chrétien » : célébration du corps, de la Terre-Mère, panenthéisme.
3. Des figures historiques souvent citées comme « païens chrétiens »
Pélagius (moine breton du IVe siècle) : accusé d’hérésie pour avoir défendu le libre arbitre et une vision très optimiste de la nature humaine, proche des stoïciens et des druides.
Les chrétiens celtiques d’Irlande et d’Écosse avant la romanisation (Ve-VIIIe siècle) : tonsure druidique, calendrier celtique, culte des éléments.
En résumé
Oui, il existe plusieurs formes de « paganisme christianisme » :
historique et inconscient (christianisme populaire),
contemporain et revendiqué (christo-paganisme, sorcellerie chrétienne),
théologique et poétique (certains auteurs ou mouvements qui célèbrent cette hybridité).
C’est une zone grise, parfois mal vue par les institutions chrétiennes officielles et par certains païens reconstructionnistes, mais elle est très vivante et créative.
Est-ce que tu penses à une forme particulière (historique, contemporaine, personnelle) ou tu cherches plutôt des livres/communautés qui explorent cette voie ?
Initiatives
Balade Tarologique en Forêt de Fontainebleau : au fil des mois et des saisons

Balade Runique en Forêt de Fontainebleau : au fil des mois et des saisons

International
Noël Augmenté 2025 (🌲 Pays de Fontainebleau / 🌊 Lac de Constance) / Erweiterte Weihnachten 2025 (🌊 Bodensee / 🌲 Fontainebleau)
