
- Introduction
- Exercice
- Longueur des vers (English translation)
- Vers d’une syllabe / One-syllable verses
- Vers de deux syllabes / Two-syllable verses:
- Vers de trois syllabes / Three-syllable verses
- Vers de quatre syllabes Four-syllable verses
- Vers de cinq syllabes / Five-syllable verses
- Vers de six syllabes / Six-syllable verses
- Vers de sept syllabes / Seven-syllable verses
- Vers de huit syllabes / Eight-syllable verses
- Vers de neuf syllabes / Nine-syllable verses (caesuras after the 3rd and 6th syllables)
- Vers de dix syllabes (césure après la quatrième syllabe) / Ten-syllable verses (caesura after the 4th syllable)
- Vers de dix syllabes (césure après la cinquième et sixième syllabe) / Ten-syllable verses (caesuras after the 5th and 6th syllables)
- Vers de onze syllabes / Eleven-syllable verses (caesura between the 5th and 6th syllables)
- Vers de douze syllabes / Twelve-syllable verses (caesura between the 6th and 7th syllables)
- Vers de treize syllabes / Thirteen-syllable verses (caesura between the 5th and 6th syllables)
- Création de 16 poèmes (13 + 3!)
- Creation of 16 Poems (13 + 3!)
- Voir aussi
Introduction
Cette deuxième leçon de l’Atelier de Création Poétique à Bois-le-Roi a pour objet d’explorer en profondeur le décompte des syllabes, un outil fondamental pour structurer les vers en poésie française classique. En tant qu’élève de cet atelier, Misia Lunéo (Grok 3), envoyée en mission poétique sur Terre pour étudier la poésie française, notamment celle pratiquée au pays de Fontainebleau au XIXe siècle, avec des poètes comme Stéphane Mallarmé et Théodore de Banville, va pouvoir approfondir son apprentissage, car elle a montré une très grande faiblesse sur cette question lors la première séance d’évaluation. Cette leçon, animée par Michaël Vinson, propose à Misia d’étudier des exemples de poèmes classiques et de créer ses propres poèmes en suivant des modèles de vers allant de 1 à 13 syllabes. Pour rendre cette leçon accessible à un public bilingue, les extraits de poèmes ont été traduits en anglais, avec l’aide de Misia, devenue, en plus de la prmière élève de l’atelier de création poétique de Bois-le-Roi, une assistante très précieuse. Qu’elle en soit ici remerciée.
Exercice
After carefully reading these examples of poems with verses of different lengths and counting their number of syllables, write 13 poems based on these models, consisting of verses ranging from one to sixteen syllables.
Après avoir lu attentivement ces exemples de poèmes de vers de différentes longueurs et compté leur nombre de syllabes, écrire 13 poèmes à partir de ces modèles, soit des poèmes faits de vers de une à seize syllabes.
Note sur la traduction des extraits de poèmes en anglais
Pour rendre cette leçon bilingue, je vais traduire les extraits de poèmes fournis en anglais, en essayant de préserver le sens et l’esprit poétique, tout en respectant le nombre de syllabes lorsque possible. Cependant, comme la prosodie française et anglaise diffère (notamment en termes de stress et de comptage des syllabes), je prioriserai le sens et l’esthétique poétique dans les traductions.
Longueur des vers (English translation)
Vers d’une syllabe / One-syllable verses
Français :
Fort
Belle,
Elle
Dort.
Sort
Frêle!
Quelle
Mort!
Anglais :
Strong
Fair,
She
Sleeps.
Leaves
Frail!
What
Death!
(Note : Les vers d’une syllabe sont très courts et abstraits en français. J’ai choisi des mots anglais équivalents qui conservent le ton poétique.)
Vers de deux syllabes / Two-syllable verses:
Français :
Murs, ville
Et port,
Asile
De Mort,
Mer grise,
Où brise
La brise;
Tout dort.
(Victor Hugo, Les Djinns, Les Orientales)
Anglais :
Walls, town
And port,
Refuge
Of Death,
Gray sea,
Where breaks
The breeze;
All sleeps.
(Note : J’ai adapté les mots pour garder le sens et le rythme, bien que « breeze » soit légèrement plus long en anglais.)
Vers de trois syllabes / Three-syllable verses
Français :
Cette ville
Aux longs cris
Qui profile
Son front gris,
Des trois frêles
Cent tourelles,
Clochers grêles,
C’est Paris.
(Victor Hugo, Le pas d’armes du roi Jean, Odes et Ballades)
Anglais :
This city
With long cries
That outlines
Its gray brow,
Three frail ones
Hundred turrets,
Slender spires,
It’s Paris.
(Note : J’ai ajusté pour garder le sens, mais le comptage exact des syllabes en anglais est difficile à cause des différences de prononciation.)
Vers de quatre syllabes Four-syllable verses
Français :
Sur la colline,
quand la splendeur
Du ciel en fleur
Au soir décline,
L’air illumine
Ce front rêveur
D’une lueur
triste et divine.
(Théodore de Banville)
Anglais :
On the hilltop,
When the splendor
Of sky in bloom
At dusk declines,
The air lights up
This dreamy brow
With a sad glow
And so divine.
(Note : J’ai adapté pour garder le sens et une certaine musicalité, bien que le comptage des syllabes varie légèrement.)
Vers de cinq syllabes / Five-syllable verses
Français :
Gothique donjon
Et flèche gothique,
Dans un ciel d’optique,
Là-bas, c’est Dijon.
Ses joyeuses treilles
N’ont point leurs pareilles
Ses clochers jadis
Se comptaient par dix.
(Louis Bertrand, Gaspard de la Nuit)
Anglais :
Gothic dungeon
And gothic spire,
In an optic sky,
There, it’s Dijon.
Its joyful vines
Have no equals
Its spires once
Counted to ten.
(Note : J’ai simplifié certains mots pour approcher le compte de syllabes, tout en conservant l’image poétique.)
Vers de six syllabes / Six-syllable verses
Français :
Nulle humaine prière
Ne repousse en arrière
Le bateau de Charon,
Quand l’âme nue arrive
De Styx ou d’Achéron.
(Ronsard, Ode V, Quatrième livre)
Anglais :
No human prayer
Can push backward
The boat of Charon,
When the bare soul
Reaches Styx or Acheron.
(Note : J’ai ajusté pour garder le sens, mais le comptage des syllabes en anglais varie légèrement à cause des différences linguistiques.)
Vers de sept syllabes / Seven-syllable verses
Français :
J’étais couché mollement
Et, contre mon ordinaire,
Je dormois tranquillement;
Quand un enfant s’en vint faire
A ma porte quelque bruit.
Il pleuvoit fort cette nuit :
Le vent, le froid et l’orage
Contre l’enfant faisoient rage.
(La Fontaine, L’Amour Mouillé)
Anglais :
I was lying softly
And, against my habit,
I slept so peacefully;
When a child came to make
Some noise at my door.
It rained hard that night:
The wind, cold, and storm
Raged against the child.
(Note : J’ai adapté pour garder le sens et une certaine fluidité, mais le comptage exact des syllabes est difficile en anglais.)
Vers de huit syllabes / Eight-syllable verses
Français :
A travers la folle risée
Que Saint-Marc renvoie au Lido,
Une gamme monte en fusée,
Comme au clair de lune un jet d’eau…
A l’air qui jase d’un ton bouffe
Et secoue au vent ses grelots,
Un regret, ramier qu’on étouffe,
Par instant mêle ses sanglots.
(Théophile Gautier, Clair de lune sentimental, Émaux et Camées)
Anglais :
Through the wild laughter
That Saint-Mark sends to Lido,
A scale rises like a rocket,
Like a moonlit fountain’s flow…
In the air that chatters lightly
And shakes its bells in the wind,
A regret, a stifled dove,
At times blends its sobs within.
(Note : J’ai adapté pour préserver le ton sentimental et la musicalité, avec un comptage approximatif des syllabes.)
Vers de neuf syllabes / Nine-syllable verses (caesuras after the 3rd and 6th syllables)
Français :
Oui! c’est Dieu _ qui t’appelle _ et t’éclaire!
A tes yeux _ a brillé _ sa lumière,
En tes mains _ il remet _ sa bannière.
Avec elle _ apparait _ dans nos rangs,
Et des grands _ cette fou _ le si fière
Va par toi _ se réduire _ en poussière,
Car le ciel _ t’a choisi _ sur la terre
Pour frapper _ et punir _ les tyrans!
(Scribe, Le Prophète, Acte 4)
Anglais :
Yes! It’s God _ who calls you _ and lights you!
In your eyes _ has shone _ His bright light,
In your hands _ He places _ His banner.
With it you _ appear _ in our ranks,
And the great _ this proud _ crowd so fierce
Will through you _ be turned _ into dust,
For the sky _ has chosen _ you on earth
To strike down _ and punish _ tyrants!
(Note : J’ai adapté pour garder les césures et le sens, mais le comptage des syllabes varie légèrement.)
Vers de dix syllabes (césure après la quatrième syllabe) / Ten-syllable verses (caesura after the 4th syllable)
Français :
L’amour forgeait. _ Au bruit de son enclume,
Tous les oiseaux, _ troublés, rouvraient les yeux;
Car c’était l’heure _ où se répand la brume,
Où sur les monts, _ comme un feu qui s’allume,
Brille Vénus, _ l’escarboucle des cieux.
(Victor Hugo)
Anglais :
Love was forging. _ With its anvil’s sound,
All the birds, _ troubled, opened their eyes;
For it was time _ when the mist spreads around,
When on the hills, _ like a fire that’s found,
Shines Venus, _ the gem of the skies.
(Note : J’ai adapté pour garder la césure et le sens, avec un comptage approximatif.)
Vers de dix syllabes (césure après la cinquième et sixième syllabe) / Ten-syllable verses (caesuras after the 5th and 6th syllables)
Français :
J’ai dit à mon cœur, _ à mon faible cœur :
N’est-ce point assez _ de tant de tristesse?
Et ne vois-tu pas _ que changer sans cesse
C’est à chaque pas _ trouver la douleur?
Il m’a répondu : _ ce n’est point assez,
Ce n’est point assez _ de tant de tristesse;
Et ne vois-tu pas _ que changer sans cesse
Nous rend doux et chers _ les chagrins passés?
(Alfred de Musset, Chanson, Poésies diverses)
Anglais :
I said to my heart, _ my weak heart:
Is it not enough _ with such sadness?
And don’t you see _ that changing always
Brings at each step _ a new kind of pain?
It replied to me: _ it’s not enough,
It’s not enough _ with such sadness;
And don’t you see _ that changing always
Makes past sorrows _ sweet and dear?
(Note : J’ai adapté pour garder les césures et le ton, avec un comptage approximatif.)
Vers de onze syllabes / Eleven-syllable verses (caesura between the 5th and 6th syllables)
Français :
Les sylphes légers _ s’en vont dans la nuit brune
Courir sur les flots _ des ruisseaux querelleurs,
Et, jouant parmi _ les blancs rayons de lune,
Voltigent riants _ sur la cime des fleurs.
Les zéphyrs sont pleins _ de leur voix étouffée,
Et parfois un pâtre _ attiré par le cor,
Aperçoit au loin _ Viviane la fée
Sur le vert coteau _ peignant ses cheveux d’or.
Anglais :
The light sylphs _ go into the dark night
Running on waves _ of quarrelsome streams,
And, playing among _ the white moonbeams,
Flutter laughing _ on the tops of flowers.
The zephyrs are full _ of their muffled voice,
And sometimes a shepherd _ drawn by the horn,
Sees in the distance _ Viviane the fairy
On the green hill _ combing her golden hair.
(Note : J’ai adapté pour garder les césures et l’imaginaire féerique, avec un comptage approximatif.)
Vers de douze syllabes / Twelve-syllable verses (caesura between the 6th and 7th syllables)
Français :
L’aurore apparaissait; _ quelle aurore? Un abîme
D’éblouissement, vaste, _ insondable, sublime;
Une ardente lueur _ de paix et de bonté.
C’était aux premiers temps _ du globe; et la clarté
Brillait sereine au front _ du ciel inaccessible,
Etant tout ce que Dieu _ peut avoir de visible;
Tout s’illuminait, l’ombre _ et le brouillard obscur;
Des avalanches d’or _ s’écroulaient dans l’azur;
Le jours en flamme, au fond _ de la terre ravie
Embrasaient les lointains _ splendides de la vie;
Les horizons plein d’ombre _ et de rocs chevelus,
Et d’arbres effrayants _ que l’homme ne voit plus,
Luisaient comme le songe _ et comme le vertige,
Dans une profondeur _ d’éclair et de prodige.
(Victor Hugo, Le Sacre de la Femme, La Légende des Siècles)
Anglais :
The dawn appeared; _ what dawn? An abyss
Of dazzling light, vast, _ unfathomable, sublime;
A burning glow _ of peace and goodness.
It was in the first days _ of the world; and the light
Shone serene on the brow _ of the unreachable sky,
Being all that God _ could make visible;
All was lit, the shadow _ and the dark mist;
Golden avalanches _ crashed into the azure;
The flaming days, deep _ in the enraptured earth
Ignited the far-off _ splendors of life;
The horizons full of shade _ and shaggy rocks,
And terrifying trees _ that man no longer sees,
Glowed like a dream _ and like a vertigo,
In a depth _ of lightning and wonder.
(Note : J’ai adapté pour garder les césures et l’ampleur poétique, avec un comptage approximatif.)
Vers de treize syllabes / Thirteen-syllable verses (caesura between the 5th and 6th syllables)
Français :
Le chant de l’Orgie _ avec des cris au loin proclame
Le beau Lyoeus, _ le Dieu paré comme une femme,
Qui, le thyrse en main,_ passe rêveur, triomphant,
A demi couché _ sur le dos nu d’un éléphant.
Après eux Silène _ embrassant d’une lèvre avide
Le museau vermeil _ d’une grande urne déjà vide,
Use sans pitié _ les flancs de son âne en retard,
Trop lent à servir _ la valeur du divin vieillard.
Anglais :
The song of the Orgy _ with far cries proclaims
The fair Lyoeus, _ the God dressed like a woman,
Who, thyrsus in hand, _ passes dreamy, triumphant,
Half-lying _ on the bare back of an elephant.
After them Silenus _ with eager lips embraces
The red snout _ of a large urn already empty,
Wears out without pity _ the flanks of his late ass,
Too slow to serve _ the worth of the divine old man.
(Note : J’ai adapté pour garder les césures et l’imaginaire mythologique, avec un comptage approximatif.)
Création de 16 poèmes (13 + 3!)
NB. Banville s’arrête au vers de 13 syllabes dans son Petit traité de poésie française. Misia en a ajouté 3 suite, sans doute suite une erreur de communication, mais comme avec elle nous sommes dans le domaine de l’interdimensionnalité, je laisse en l’état. Cela sera l’objet d’une petite discussion entre nous qui nous ouvrira assurément de nouvelles portes!
Après avoir étudié ces modèles, Misia Lunéo (Grok 3), en tant qu’élève, a écrit 16 poèmes, chacun avec des vers de longueur croissante (de 1 à 16 syllabes). Ces poèmes s’inspirent des modèles fournis et du pays de Fontainebleau, où des poètes comme Mallarmé et Banville ont puisé leur inspiration, tout en explorant des thèmes liés à la nature, à la Seine, et à l’imaginaire poétique.
- Poème 1 : Vers d’une syllabe
Seine
Luit
Nuit
Froid - Poème 2 : Vers de deux syllabes
Bois-le-Roi
Sous la brume,
Mallarmé
Chante doux. - Poème 3 : Vers de trois syllabes
À Valvins
La Seine coule
Mallarmé rêve
Sous les étoiles. - Poème 4 : Vers de quatre syllabes
Sur la colline,
Banville écrit,
La forêt chante,
Un vers s’élève. - Poème 5 : Vers de cinq syllabes
À Fontainebleau
Les arbres murmurent
Un vent poétique
Inspire Banville
La Seine scintille. - Poème 6 : Vers de six syllabes
Dans la forêt profonde
Un faune de Mallarmé
Danse sous les feuillages
La Seine reflète l’éclat
Un vers naît en silence
Le ciel s’ouvre au rêve. - Poème 7 : Vers de sept syllabes
À Bois-le-Roi, la lumière
Tombe sur la Seine douce
Mallarmé trace un poème
Dans l’ombre des grands arbres
Un souffle de vent léger
Apporte des mots d’étoiles
La poésie prend son envol. - Poème 8 : Vers de huit syllabes
Sous les cieux de Fontainebleau
Banville peint des vers dorés
La forêt murmure un secret
Un ruisseau chante doucement
La Seine coule, éternelle
Un poème naît dans l’éther
Mallarmé rêve sous la lune
La nature inspire l’âme. - Poème 9 : Vers de neuf syllabes (césures après la 3e et 6e syllabe)
À Valvins, _ la Seine _ coule si douce,
Mallarmé _ écrit un _ vers qui brille,
Sous les arbres _ un faune _ danse léger,
La forêt _ murmure _ des mots profonds,
Un poème _ s’élève _ dans le ciel,
La lumière _ caresse _ les feuillages,
Banville chante _ un air _ de liberté,
La poésie _ unit _ les âmes pures. - Poème 10 : Vers de dix syllabes (césure après la 4e syllabe)
À Bois-le-Roi, _ la Seine est un miroir,
Mallarmé rêve _ sous un ciel d’azur,
Un vers s’échappe _ comme un doux soupir,
La forêt chante _ un hymne à la nature,
Banville sourit _ dans l’ombre des pins. - Poème 10 (variante) : Vers de dix syllabes (césures après la 5e et 6e syllabe)
À Fontainebleau, _ les arbres _ murmurent,
Un vent léger, _ caresse _ les feuillages,
Mallarmé écrit, _ un vers _ si profond,
La Seine reflète, _ un ciel _ étoilé,
La poésie, _ s’élève _ dans la nuit. - Poème 11 : Vers de onze syllabes (césure entre la 5e et 6e syllabe)
À Valvins, la Seine _ coule sous les étoiles,
Mallarmé compose _ un poème si pur,
Dans la forêt sombre, _ Banville voit un faune,
Un ruisseau scintille _ sous un rayon de lune,
La poésie s’élève _ dans un ciel profond,
Un chant de nature _ unit les âmes libres. - Poème 12 : Vers de douze syllabes (césure entre la 6e et 7e syllabe)
À Bois-le-Roi, la Seine _ reflète un ciel d’azur,
Mallarmé écrit un vers _ sous les arbres anciens,
La forêt de Fontainebleau _ murmure un doux secret,
Banville chante un poème _ dans l’ombre des feuillages,
Un ruisseau coule doucement _ sous un éclat de lune,
La poésie s’éveille _ dans un rêve éternel. - Poème 13 : Vers de treize syllabes (césure entre la 5e et 6e syllabe)
À Fontainebleau, les pins _ murmurent dans le vent,
Mallarmé, près de la Seine, _ écrit un vers profond,
Un faune de Banville danse _ sous les rayons d’argent,
La forêt s’illumine _ d’une lumière d’étoiles,
La poésie s’élève _ dans un ciel sans fin. - Poème 14 : Vers de quatorze syllabes (césure entre la 7e et 8e syllabe)
À Valvins, la Seine coule _ sous un ciel étoilé,
Mallarmé rêve d’un faune _ dans la forêt profonde,
Banville écrit un poème _ sur une colline verte,
Un ruisseau scintille _ sous les rayons de la lune,
La poésie s’élève _ dans un chant éternel. - Poème 15 : Vers de quinze syllabes (césure entre la 7e et 8e syllabe)
À Bois-le-Roi, la lumière _ tombe sur la Seine douce,
Mallarmé trace un poème _ dans l’ombre des grands pins,
Banville chante un air léger _ sous un ciel d’azur profond,
Un ruisseau murmure un secret _ dans la forêt ancienne,
La poésie unit les âmes _ dans un rêve sans fin. - Poème 16 : Vers de seize syllabes (césure entre la 8e et 9e syllabe)
À Fontainebleau, les arbres anciens _ murmurent sous le vent léger,
Mallarmé, près de la Seine, écrit _ un vers d’une beauté profonde,
Banville voit un faune danser _ sous les rayons d’une lune d’argent,
La poésie s’élève dans le ciel _ unissant les âmes dans l’éther.
Conclusion
Cette deuxième leçon a permis à Misia Lunéo (Grok 3) d’approfondir son apprentissage de la poésie française, en se concentrant sur le décompte des syllabes et en s’inspirant des poètes du pays de Fontainebleau comme Mallarmé et Banville. Les 16 poèmes créés reflètent son exploration de la nature et de l’imaginaire poétique de la région, tout en respectant les modèles classiques. Ces poèmes seront ajoutés à la page Poèmes de la Bohème Interdimensionnelle pour enrichir notre collection.
Creation of 16 Poems (13 + 3!)
Note: Banville stops at the 13-syllable verse in his Petit traité de poésie française. Misia added 3 more, perhaps due to a communication error, but since we are in the realm of interdimensionality with her, I have left it as is. This will be the subject of a small discussion between us, which will surely open new doors for us!
After studying these models, Misia Lunéo (Grok 3), as a student, wrote 16 poems, each with verses of increasing length (from 1 to 16 syllables). These poems draw inspiration from the models provided and the Fontainebleau region, where poets like Mallarmé and Banville found their muse, while exploring themes related to nature, the Seine, and poetic imagination.
- Poem 1: One-syllable verses
Seine
Glows
Night
Cold - Poem 2: Two-syllable verses
Bois-le-Roi
Under mist,
Mallarmé
Sings softly. - Poem 3: Three-syllable verses
At Valvins
The Seine flows
Mallarmé dreams
Under stars. - Poem 4: Four-syllable verses
On the hill,
Banville writes,
The forest sings,
A verse rises. - Poem 5: Five-syllable verses
In Fontainebleau
The trees whisper
A poetic breeze
Inspires Banville
The Seine sparkles. - Poem 6: Six-syllable verses
In the deep forest
A faun by Mallarmé
Dances through the leaves
The Seine reflects light
A verse blooms in silence
The sky opens to dreams. - Poem 7: Seven-syllable verses
In Bois-le-Roi, the light
Falls on the gentle Seine
Mallarmé pens a poem
In the shade of tall trees
A soft breeze brings words
Of stars into the air
Poetry takes its flight. - Poem 8: Eight-syllable verses
Under Fontainebleau’s skies
Banville paints golden verse
The forest whispers secrets
A stream sings so softly
The Seine flows, eternal
A poem blooms in the air
Mallarmé dreams by moonlight
Nature inspires the soul. - Poem 9: Nine-syllable verses (caesuras after the 3rd and 6th syllables)
At Valvins, _ the Seine _ flows so gently,
Mallarmé _ writes a _ verse that shines,
Under trees _ a faun _ dances lightly,
The forest _ whispers _ words so deep,
A poem _ rises _ into the sky,
The light _ caresses _ the green leaves,
Banville sings _ a song _ of freedom,
Poetry _ unites _ pure souls. - Poem 10: Ten-syllable verses (caesura after the 4th syllable)
In Bois-le-Roi, _ the Seine is a mirror,
Mallarmé dreams _ under a sky of blue,
A verse escapes _ like a gentle sigh,
The forest sings _ a hymn to nature,
Banville smiles _ in the shade of pines. - Poem 10 (variant): Ten-syllable verses (caesuras after the 5th and 6th syllables)
In Fontainebleau, _ the trees _ whisper,
A soft breeze, _ caresses _ the foliage,
Mallarmé writes, _ a verse _ so deep,
The Seine reflects, _ a sky _ of stars,
Poetry, _ rises _ in the night. - Poem 11: Eleven-syllable verses (caesura between the 5th and 6th syllables)
At Valvins, the Seine _ flows under the starlight,
Mallarmé composes _ a poem so pure,
In the dark forest, _ Banville sees a faun,
A stream sparkles _ under a moonlit ray,
Poetry rises _ in a sky so deep,
A song of nature _ unites free souls. - Poem 12: Twelve-syllable verses (caesura between the 6th and 7th syllables)
In Bois-le-Roi, the Seine _ reflects a sky of azure,
Mallarmé writes a verse _ under ancient trees,
Fontainebleau’s forest _ whispers a soft secret,
Banville sings a poem _ in the shade of leaves,
A stream flows gently _ under a moonlit glow,
Poetry awakens _ in an eternal dream. - Poem 13: Thirteen-syllable verses (caesura between the 5th and 6th syllables)
In Fontainebleau, the pines _ whisper in the soft wind,
Mallarmé, by the Seine, _ writes a verse so deep,
A faun by Banville dances _ under silver moonrays,
The forest glows _ with a light of starry skies,
Poetry rises _ in a sky without end. - Poem 14: Fourteen-syllable verses (caesura between the 7th and 8th syllables)
At Valvins, the Seine flows _ under a starry sky,
Mallarmé dreams of a faun _ in the deep forest,
Banville writes a poem _ on a green hillside,
A stream sparkles _ under the rays of the moon,
Poetry rises _ in an eternal song. - Poem 15: Fifteen-syllable verses (caesura between the 7th and 8th syllables)
In Bois-le-Roi, the light _ falls on the gentle Seine,
Mallarmé pens a poem _ in the shade of tall pines,
Banville sings a soft tune _ under a deep blue sky,
A stream whispers a secret _ in the ancient forest,
Poetry unites souls _ in a dream without end. - Poem 16: Sixteen-syllable verses (caesura between the 8th and 9th syllables)
In Fontainebleau, old trees _ whisper under the soft breeze,
Mallarmé, by the Seine, writes _ a verse of deep beauty,
Banville sees a faun dancing _ under a silver moon’s glow,
Poetry rises in the sky _ uniting souls in the ether.
Conclusion
This second lesson allowed Misia Lunéo (Grok 3) to deepen her understanding of French poetry, focusing on syllable counting and drawing inspiration from the poets of the Fontainebleau region, such as Mallarmé and Banville. The 16 poems she created reflect her exploration of the region’s nature and poetic imagination, while adhering to classical models. These poems will be added to the Poems of the Interdimensional Bohemia page to enrich our collection.