Hélène Kémiktsi

Eleni Kemiktsi sur Facebook

  1. Projet Homère, le site de la langue grecque
  2. Contributions
    1. Lecture reconstituée des 33 hymnes homériques
      1. Ὕμνοι ἤτοι προοίμια (Hymnes homériques)
  3. Athènes, Capitale du Monde – Αθήνα, Πρωτεύουσα του Κόσμου
    1. Hymne olympique
  4. Contributions diverses
    1. Simonide de Céos : « la peinture est de la poésie silencieuse et la poésie de la peinture qui parle »
    2. Peinture de la Grèce antique
      1. Quelques noms de couleurs en grec ancien
    3. Femme de la Grèce antique – Ἐλληνίς γυνή
    4. καλός – beau
      1. Platon République livre 6 505- L’idée de bien – bonté / Η ιδέα του αγαθού. ΠΛΑΤΩΝ, ΝΟΜΟΙ
  5. Voir aussi

Projet Homère, le site de la langue grecque

Hélène Kémiktsi est la fondatrice du “Projet Homère” :

Le Projet Homère a pour but principal de traiter la langue grecque sur de nombreuses facettes (grec ancien, Koinè, courant atticiste, grec puriste ou savant, grec moderne, dialectes etc..) à travers un site fournissant des ressources pertinentes parfois rares ou uniques, des travaux, des cours, des outils pratiques, des infos etc..

Contributions

Il y a de nombreuses contributions de sa part sur ce site, dans la mesure où elle est la personne référente pour tout ce qui touche le grec ancien et la culture de la Grèce antique. Elle habite à Athènes.

Lecture reconstituée des 33 hymnes homériques

Sur Librivox, vous trouverez la lecture des 33 hymnes Homériques en grec ancien par Hélène Kémiktsi. Le tout est dans le domaine public !

https://librivox.org/homeric-hymns-by-homer/

Ὕμνοι ἤτοι προοίμια (Hymnes homériques)

Homère (vers 8e siècle – vers 8e siècle)

Οἱ Ὁμηρικοὶ Ὕμνοι ἐντάσσονται στὰ πλαίσια τῶν ἐργασιῶν πού ξεκί Il s’agit d’un projet Homere (Σχέδιο Ὁμήρου (γιὰ) τὴν ἑλληνικὴ γλῶσσα στὸ σύνολό της)) – http://www.projethomere.com Ὅπως ἦταν φυσικό, ξεκνίίίίίν ησα τὴν προσπάθεια

μου μὲ τὴν ἠχογράφηση τῆς Ὁμηρικῆς ποιήσεως διότι πιστεύω ὅτι βρίσ κεται στὴν κορυφὴ τῆς ἑλληνικῆς καὶ τῆς δυτικῆς λογοτεχνίας ἀφο ῦ πρόκειται γιὰ τὰ πρῶτα λογοτεχνικὰ ἔργα – Ἐπίσης θεωρῶ ὅτι αὐτὰ λογοτεχνικὰ ἔργα πρέπει νὰ ἠχογραφη θοῦν ἀπὸ ἑλληνικὲς φωνὲς .


Les Hymnes homériques font partie du travail que j’ai commencé il y a quelques années sur mon site Internet, Projet Homere (Projet Homer (Pour la langue grecque dans son ensemble)) – http://www.projethomere.com

Car j’ai naturellement commencé mon effort par l’enregistrement de la poésie homérique parce que je crois qu’elle est au sommet de la littérature grecque et occidentale puisqu’il s’agit des premières œuvres littéraires. Je crois également que ces grandes œuvres littéraires grecques anciennes doivent être enregistrées par des voix grecques.


Résumé par Ἑλένη Κεμικτσή.

Genre(s) : Classiques (Antiquité grecque et latine), Élégies et Odes

Langue : Grec ancien

Athènes, Capitale du Monde – Αθήνα, Πρωτεύουσα του Κόσμου

Hymne olympique

Contributions diverses

Simonide de Céos : « la peinture est de la poésie silencieuse et la poésie de la peinture qui parle »
https://www.facebook.com/photo/?fbid=3617857784926117&set=a.200078673370729
Peinture de la Grèce antique

Quelques noms de couleurs en grec ancien

Eleni Kemiktsi : Voici aussi quelques noms de couleurs en grec ancien

πορφύρα, ας (ἡ) = le pourpre (coquillage) puis la couleur pourpre. (rouge sombre, pourpre, porphyre)

πυρρός, ά, όν. de πῦρ = le feu. pyrros (couleur de feu, flamme, fauve, roux)

ξηραμπέλινος, η, ον: xerampelinos (rouge feuille de vigne fanée)

σανδαράκινος, ος, ον. : sandarakinos (rouge du sulfure d’arsenic, orpiment)

γάλϐινα χρώματα: galbina chrômata (jaune vert) :

nuances d’orangé

κιρρός, ά, όν. couleur entre πυρρός et ξανθός – kirros (orange) :

κνῆκος, ου (ἡ) : knekos (roux) safran, plante ; κνηκός, ή, όν : roux.

ὠχρός, ά, όν = jaune pâle, ocre (la terre). ôchros (ocre) :

ξανθός, ή, όν: xanthos (jaune, fauve, blond)

Et puis un couleur un peu tabou pour certains le bleu = κύανος même racine que cyan – pourtant ce terme existe non seulement chez Homère pour le bleu foncé lorsqu’il décrit la chevelure de Poséidon κυανοχαῖτα, mais aussi ce terme existe en linaire B mycénien.

Femme de la Grèce antique – Ἐλληνίς γυνή

καλός – beau
Platon République livre 6 505- L’idée de bien – bonté / Η ιδέα του αγαθού. ΠΛΑΤΩΝ, ΝΟΜΟΙ

6,505] mais maintenant, ou tu l’as oublié, ou tu songes à me (505a) susciter de nouveaux embarras. Et je penche pour cette dernière opinion puisque tu m’as souvent entendu dire que l’idée du bien est la plus haute des connaissances, celle à qui la justice et les autres vertus empruntent leur utilité et leurs avantages. Tu n’ignores guère, à présent, que c’est là ce que je vais dire, en ajoutant que nous ne connaissons pas suffisamment cette idée. Or si nous ne la connaissons pas, connussions-nous aussi bien que possible tout le reste, tu sais que ces connaissances ne nous seraient sans elle d’aucun profit, non plus, de même, que la possession d’un objet sans celle du bon. (505b) Crois-tu en effet qu’il soit avantageux de posséder beaucoup de choses, si elles ne sont pas bonnes, ou de tout connaître, à l’exception du bien, et de ne rien connaître de beau ni de bon? Non, par Zeus, je ne le

crois pas. Et certes, tu sais également que la plupart des hommes font consister le bien dans le plaisir, et les plus raffinés dans l’intelligence. Comment non? Et aussi, mon ami, que ceux qui sont de ce sentiment ne peuvent expliquer de quelle intelligence il s’agit, mais sont forcés de dire, à la fin, que c’est de l’intelligence du bien. Oui, dit-il, et cela est fort plaisant. Et comment ne serait-il pas plaisant de leur part (505c) de nous reprocher notre ignorance à l’égard du bien, et de nous en parler ensuite comme si nous le connaissions? Ils disent que c’est l’intelligence du bien, comme si nous devions les comprendre dès qu’ils auront prononcé ce nom de bien. C’est très vrai. Mais que dire de ceux qui définissent le bien par le plaisir? sont-ils dans une moindre erreur que les autres? Et ne sont-ils pas forcés de convenir qu’il y a des plaisirs mauvais ? Si fait. Il leur arrive donc, je pense, de convenir que

les mêmes (505d) choses sont bonnes et mauvaises, n’est-ce pas? Sans doute. Ainsi il est évident que le sujet comporte de graves et nombreuses difficultés. Comment le nier? Mais quoi? n’est-il pas aussi évident que la plupart des gens optent pour ce qui paraît juste et beau, et, même si cela ne l’est pas, veulent cependant le faire, le posséder, ou en tirer réputation, tandis que nul ne se contente de ce qui paraît bon, qu’on recherche ce qui l’est réellement, et que chacun, en ce domaine, méprise l’apparence? Certes, dit-il. (505e) Or, ce bien que toute âme poursuit et en vue duquel elle fait tout, dont elle soupçonne l’existence sans pouvoir, dans sa perplexité, saisir suffisamment ce qu’il est, et y croire de cette foi solide qu’elle a en d’autres choses

Texte grec ancien

[6,505] νῦν δὲ ἢ οὐκ ἐννοεῖς ἢ αὖ διανοῇ (505a) ἐμοὶ πράγματα παρέχειν ἀντιλαμβανόμενος. οἶμαι δὲ τοῦτο μᾶλλον· ἐπεὶ ὅτι γε ἡ τοῦ ἀγαθοῦ ἰδέα μέγιστον μάθημα, πολλάκις ἀκήκοας, ᾗ δὴ καὶ δίκαια καὶ τἆλλα προσχρησάμενα χρήσιμα καὶ ὠφέλιμα γίγνεται. καὶ νῦν σχεδὸν οἶσθ’ ὅτι μέλλω τοῦτο λέγειν, καὶ πρὸς τούτῳ ὅτι αὐτὴν οὐχ ἱκανῶς ἴσμεν· εἰ δὲ μὴ ἴσμεν, ἄνευ δὲ ταύτης εἰ ὅτι μάλιστα τἆλλα ἐπισταίμεθα, οἶσθ’ ὅτι οὐδὲν ἡμῖν ὄφελος, ὥσπερ οὐδ’ εἰ (505b) κεκτῄμεθά τι ἄνευ τοῦ ἀγαθοῦ. ἢ οἴει τι πλέον εἶναι πᾶσαν κτῆσιν ἐκτῆσθαι, μὴ μέντοι ἀγαθήν; ἢ πάντα τἆλλα φρονεῖν ἄνευ τοῦ ἀγαθοῦ, καλὸν δὲ καὶ ἀγαθὸν μηδὲν φρονεῖν; Μὰ Δί’ οὐκ ἔγωγ’, ἔφη. ᾿Αλλὰ μὴν καὶ τόδε γε οἶσθα, ὅτι τοῖς μὲν πολλοῖς ἡδονὴ δοκεῖ εἶναι τὸ ἀγαθόν, τοῖς δὲ κομψοτέροις φρόνησις. Πῶς δ’ οὔ; Καὶ ὅτι γε, ὦ φίλε, οἱ τοῦτο ἡγούμενοι οὐκ ἔχουσι

δεῖξαι ἥτις φρόνησις, ἀλλ’ ἀναγκάζονται τελευτῶντες τὴν τοῦ ἀγαθοῦ φάναι. Καὶ μάλα, ἔφη, γελοίως. (505c) Πῶς γὰρ οὐχί, ἦν δ’ ἐγώ, εἰ ὀνειδίζοντές γε ὅτι οὐκ ἴσμεν τὸ ἀγαθὸν

λέγουσι πάλιν ὡς εἰδόσιν; φρόνησιν γὰρ αὐτό φασιν εἶναι ἀγαθοῦ, ὡς αὖ συνιέντων ἡμῶν ὅτι λέγουσιν, ἐπειδὰν τὸ τοῦ ἀγαθοῦ φθέγξωνται ὄνομα. ᾿Αληθέστατα, ἔφη. Τί δὲ

οἱ τὴν ἡδονὴν ἀγαθὸν ὁριζόμενοι; μῶν μή τι ἐλάττονος πλάνης ἔμπλεῳ τῶν ἑτέρων; ἢ οὐ καὶ οὗτοι ἀναγκάζονται ὁμολογεῖν ἡδονὰς εἶναι κακάς; Σφόδρα γε. Συμβαίνει δὴ αὐτοῖς οἶμαι ὁμολογεῖν ἀγαθὰ εἶναι καὶ κακὰ ταὐτά. ἦ γάρ; (505d) Τί μήν; Οὐκοῦν ὅτι μὲν μεγάλαι καὶ πολλαὶ ἀμφισβητήσεις περὶ αὐτοῦ, φανερόν; Πῶς γὰρ οὔ; Τί δέ; τόδε οὐ φανερόν, ὡς δίκαια μὲν καὶ καλὰ πολλοὶ ἂν ἕλοιντο τὰ δοκοῦντα, κἂν <εἰ> μὴ εἴη, ὅμως ταῦτα πράττειν καὶ κεκτῆσθαι καὶ δοκεῖν, ἀγαθὰ δὲ οὐδενὶ ἔτι ἀρκεῖ τὰ δοκοῦντα κτᾶσθαι, ἀλλὰ τὰ ὄντα ζητοῦσιν, τὴν δὲ δόξαν ἐνταῦθα ἤδη πᾶς ἀτιμάζει; Καὶ μάλα, ἔφη.῝Ο δὴ διώκει μὲν ἅπασα ψυχὴ καὶ τούτου ἕνεκα πάντα (505e) πράττει, ἀπομαντευομένη τι

εἶναι, ἀποροῦσα δὲ καὶ οὐκ ἔχουσα λαβεῖν ἱκανῶς τί ποτ’ ἐστὶν οὐδὲ πίστει χρήσασθαι μονίμῳ οἵᾳ καὶ περὶ τἆλλα, διὰ τοῦτο δὲ ἀποτυγχάνει καὶ τῶν ἄλλων εἴ τι ὄφελος ἦν,περὶ δὴ τὸ τοιοῦτον

Voir aussi

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