
- « Franchir le seuil, donner et recevoir, rituels d’hospitalité au Japon »
- Savoir recevoir et apprendre à donner (Chrétiens en marche)
- Le don d’hospitalité. Quand recevoir, c’est donner
- “Donnez, et l’on vous donnera.” Luc 6.38
- Saint Martin, pèlerinage du partage
- Ecole de l’Amour
- Voir aussi
« Franchir le seuil, donner et recevoir, rituels d’hospitalité au Japon »

Vivre l’expérience du Partage du thé, un projet artistique, esthétique et culturel centré sur le thème de l’hospitalité au Japon.
Projet soutenu par la Fondation Foujita et le musée Guimet.
#Givingtuesday – Journée mondiale de la générosité !
« Franchir le seuil, donner et recevoir, rituels d’hospitalité au Japon » est un parcours artistique pluridisciplinaire immersif et participatif en partenariat avec le Musée national des arts asiatiques – Guimet mis en place en régions Nouvelle-Aquitaine et PACA
En suivant le fil rouge de l’invitation, 6 artistes ont guidé des jeunes et parents accompagnés par Apprentis d’Auteuil à la découverte de rituels et différentes pratiques artistiques : conte, calligraphie, haïku, argilo-gravure, paysage de thé… et bien d’autres expériences permettant au final de s’interroger sur l’acte de don : Est-il plus agréable de donner ou de recevoir ? Tout don est-il gratuit ou attend-on une contrepartie à un don ?
« J’ai été embarquée à la fois par les personnes qui nous ont accompagné et aussi par toute l’attention et le cœur qu’ont mis les mamans dans ce projet. Ça a été une rencontre merveilleuse dans tout ce que le Japon peut nous apporter ! »
Maman ayant participé aux ateliers
Découvrez ce parcours en image : https://www.fondation-foujita.org/hospitalite-au-japon/
Savoir recevoir et apprendre à donner (Chrétiens en marche)
Introduction :
Dans un monde en crise, le repli sur soi se mue très souvent en chacun pour soi. Le réflexe humain se caractérise alors par la défense de son pré carré, de ses intérêts vitaux, des besoins essentiels de sa famille… L’abnégation, la générosité, la solidarité, sont alors menacées… Face à ce constat, il est bon de se souvenir des paroles du Seigneur, uniquement rapportées par l’apôtre Paul : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » Actes 20 : 35.
Ces paroles de l’apôtre, dans son message d’adieu aux anciens d’Ephèse, fondent la vraie motivation des relations entre humains par le lien de la solidarité.
Nous entrons dans une période où le contexte socio-économique rendra de plus en plus difficile ce bonheur de donner et cette joie de recevoir. Donner est un privilège, car pour être dans cette position, il faut au préalable avoir reçu et être disposé à transmettre. Certes, on ne peut donner que ce que l’on a reçu, mais on a tous reçu, contrairement à ce que l’on pense couramment. Ne serait-ce que la vie ! Est-ce un hasard ? N’est-il pas le silence de Dieu qui choisit l’anonymat pour ne pas imposer sa présence ? De toutes façons, chacun peut soit sourire, soit tendre une main, écouter, dire une parole à propos, serrer quelqu’un dans ses bras, dire un mot simple d’amour, faire un bisou…
Donner est donc une disposition de cœur plus qu’une transmission de biens. Dès lors, nous pouvons tous donner et accepter de recevoir. Mais comment se nourrit le désir de transmettre ? Nous venons de dire que nous ne pouvons donner que ce que nous avons reçu, mais si nous n’avons pas conscience d’avoir vraiment reçu, nous risquons d’être dans l’indigence du don de soi.
Le don d’hospitalité. Quand recevoir, c’est donner
Peut-on imaginer une société où il serait interdit d’accueillir celles et ceux qui viennent à nous – ou chez nous –, de leur ouvrir notre « intérieur », voire de mettre les petits plats dans les grands pour les recevoir comme il se doit, comme des hôtes ? Les expressions de bienvenue, ou même les plus ordinaires salutations, les bras ouverts, les mains tendues, les sourires et regards complices, y seraient soumis à un contrôle tatillon – peut-être même auraient-ils disparu. Si un tel scénario nous répugne pour des raisons morales, politiques ou même esthétiques, ne nous apparaît-il pas également incongru, sinon invraisemblable, d’un point de vue sociologique et anthropologique ? Peut-on se représenter une vie sociale dépouillée de ces multiples rites d’accueil et de reconnaissance mutuels, une société où jamais nous ne demanderions, donnerions, recevrions, rendrions ces formes d’aide, de considération et d’attention ? Au contraire, sans ces menus faits et gestes par lesquels nous nous ouvrons à autrui, comment pourrions-nous entrer dans le monde, dans la ronde du social ? En ce sens, nous pratiquons au quotidien, sans toujours la désigner sous ce terme, la plus ordinaire hospitalité.
Se recevoir les uns les autres, s’accorder l’hospitalité, c’est la marque de l’amitié. Pour elle, par elle, nous donnons, recevons et rendons des visites. Mais recevoir des inconnus, étrangers, c’est autre chose. Et autre chose encore d’en recevoir un, plusieurs, beaucoup ; pour un temps ou pour toujours. L’inconnu, les inconnus, devons-nous les accueillir inconditionnellement du seul fait qu’ils nous le demandent ? Mais au nom de quoi ? De ce que Jacques Derrida appelait la Loi de l’hospitalité, dont il est tentant de chercher une illustration dans l’hospitalité des Anciens ou des peuples barbares ? Or celle-ci s’exerçait à très petite échelle et selon les normes de l’honneur aristocratique. Mais ce n’est plus guère notre monde. Au nom de quoi, alors ? De notre commune humanité ? Sans doute. Mais il faut aussi qu’elle s’accorde avec les normes de la commune socialité. Pour que les exigences de la commune humanité et de la commune socialité [1] s’accordent, elles ne doivent pas servir de travestissement à des visées mercantiles ou criminelles inavouables : casser le marché du travail par du travail au noir, faire prospérer des filières de passeurs mafieux et esclavagistes.
Que de tensions, que de contradictions traversent l’hospitalité contemporaine ! Comment se frayer un chemin à travers elles ? Peut-être, et tel est le pari de ce numéro, cesserons-nous de naviguer à vue si nous nous dotions d’une bonne boussole : la boussole du don et de la norme maussienne de l’inconditionnalité conditionnelle. Elle nous invite à reconnaître la pluralité des formes du don d’hospitalité, toujours en tension, tant il s’opère nécessairement de manière différente par des particuliers, par des réseaux humanitaires ou citoyens et par des États. Mais elle invite aussi chacune de ces catégories d’acteurs à faire droit à la légitimité des autres dès lors qu’ils s’efforcent, chacun à son niveau et à sa mesure, de concilier commune humanité et commune socialité.
Entrons donc dans la complexité de ce sujet d’une actualité si brûlante en faisant un détour par l’histoire et l’anthropologie. https://shs.cairn.info/revue-du-mauss-2019-1-page-5?lang=fr
“Donnez, et l’on vous donnera.” Luc 6.38
Dieu vous offre de grandes promesses et de grandes bénédictions dans sa parole. L’une des plus passionnantes est celle que l’on trouve dans le verset de ce jour. Jésus vous déclare que si vous donnez de l’amour, alors, en retour, vous en recevrez en abondance, encore plus que ce que vous pourriez imaginer !
Hélas, beaucoup de personnes ont des difficultés pour donner de l’amour, et aussi pour en recevoir. Mais l’amour a été créé pour être partagé. Ne retenez pas votre amour, ni votre dévouement ; partagez-les, car c’est uniquement ainsi que vous serez pleinement béni et que vous recevrez de l’amour en retour.
Essayez de le faire aujourd’hui même ; montrez de l’amour et de l’amitié à quelqu’un, et vous verrez si vous ne recevrez pas de l’amour en abondance et des bénédictions en retour !
Une prière pour aujourd’hui
Mon Dieu, aide-moi à donner de l’amour à ceux qui en ont besoin. Merci pour ta promesse d’amour et de bénédictions si, fidèlement, je partage ton amour avec d’autres. Au nom de Jésus. Amen.
https://lapenseedujour.topchretien.com/donner-et-recevoir-de-lamour/