Michael Lonsdale

  1.  Galerie Michael Lonsdale
  2. Le théâtre de Michael Lonsdale
  3. Lonsdale: une foi inébranlable dans le théâtre, le cinéma et en Dieu
  4. la Diaconie de la Beauté
  5. Sur les ailes de la beauté
    1. Les anges dans l’art : les coups de cœur de Michael Lonsdale
  6. Voir aussi
 Galerie Michael Lonsdale

La Galerie Michael Lonsdale a été créée en l’honneur de cet artiste franco-britannique, qui a été à la fois comédien, acteur – Des Hommes et des dieux (2010), Le Nom de la Rose (1986) – écrivain, poète, peintre et homme de foi qui mit ses talents au service de la beauté. Il œuvra dans une association qui lui tenait à cœur : la Diaconie de la Beauté. Cette association aide les artistes dans leur quête de la beauté qui transparait dans leurs créations artistiques. 

      La Diaconie de la Beauté a donc lancé à Rome, lors de son 7ème symposium, un comité Lonsdale, puis l’ouverture d’une galerie du même nom, en l’honneur du grand acteur.

     Les artistes exposés seront choisis pour la qualité de leur travail, la maîtrise de leur technique, leur démarche d’excellence, leur message d’espérance sur le monde qui nous entoure. Ils sauront éveiller notre curiosité, toucher notre âme, transcender les cultures et nous communiquer leur désir du Beau. Une galerie dédiée à la Beauté dans notre monde en souffrance.

     Le 30 rue de Bourgogne veut devenir un lieu de rencontres entre passionnés d’art et artistes nationaux et internationaux.

Site de la galerie https://galerie.michael-lonsdale.fr/

Le théâtre de Michael Lonsdale

Né en 1931, Michael Lonsdale nous a quittés lundi 21 septembre 2020, à l’âge de 89 ans, chez lui, dans cet appartement surencombré de photos, de piles de livres, de toiles, de DVD et de disques. La cigarette au coin de la lèvre, il répétait qu’il faudrait bien ranger tout cela un jour. Il est mort dans son sommeil.

Baptisé à l’âge de 22 ans, il fut un chrétien à l’engagement de plus en plus marqué par les communautés charismatiques, dont celle de l’Emmanuel. Fervent et fidèle invité à Paray-le-Monial chaque été, il était abordable, fraternel, volontiers camarade. Plus il avançait en âge, plus il devenait mystique, priant constamment ; il vivait chez lui en ermite dans son capharnaüm, se plaçant sous le regard de Dieu et dans l’intercession permanente de la Vierge Marie, qu’il vénérait.

Sa carrière théâtrale, ou plutôt l’essence de sa carrière théâtrale, commence dès l’enfance. Ses parents s’étaient installés au Maroc en 1939 ; un père militaire et anglais, une mère française. Il a 12 ans lorsqu’il joue son premier rôle, celui d’Atchoum de Blanche Neige et les sept nains, pour Radio Maroc. « Je m’en souviens parfaitement, avec l’émotion de ce qui vous marque, de ce qui est venu déterminer quelque chose de décisif, sans que l’on en prenne conscience sur le moment », écrira-t-il dans son livre Visites (2003).

Quand il arrive à Paris, il traîne autour de cours de théâtre minables. Puis il rencontre Tania Balachova, qui l’accepte dans le sien, au Studio des Champs-Élysées. Un jour, elle lui demande de jouer Alceste dans la première scène du Misanthrope. Fidèle à son éducation britannique, il dit les vers tout en retenue. Elle lui fait comprendre que, s’il ne trouve pas de violence en lui, elle ne pourra pas le garder. Et voilà Michael qui prend une chaise et de rage la jette sur le plateau et la brise. C’est gagné.

« J’avais appris de Tania qu’il ne faut pas tant jouer les mots que les situations – puisque chaque être se trouve toujours dans une situation. Or, avant toute chose, l’intonation dit la situation », écrit-il encore. Lorsque nous parlions de ses rôles dans Beckett, Pirandello, Anouilh, Tchekhov ou Marguerite Duras, dont il fut si proche, il ne rentrait pas tant dans la psychologie du personnage mais se demandait plutôt : « Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui lui arrive ? Comment réagit-il à tout cela ? » C’est-à-dire que la vie, le vivant l’emportaient sur l’étude du texte.

Autant, au cinéma, il pouvait jouer dans une comédie avec Louis de Funès, un James Bond ou des films d’auteur comme ceux de Truffaut ou Buñuel, autant, au théâtre, il suivait une ligne stricte, partagée avec Claude Régy, son complice.

Ces derniers temps, il marchait voûté, difficilement – son genou, toujours – ; parfois sale comme un clochard, parfois magnifique avec une étole de couleur. Pas mondain pour deux sous, mais ami des grands, respecté de tous, il avait la même courtoisie pour chacun, le même sourire et un mot gentil. Il avait, de par son éducation britannique, son sens de l’autre et son physique, non le panache de Cyrano ou du cabot mais seulement une immense élégance.

Christophe Mory

https://www.temoignagechretien.fr/le-theatre-de-michael-lonsdale/

Lonsdale: une foi inébranlable dans le théâtre, le cinéma et en Dieu

Le comédien et metteur en scène Michael Lonsdale s’est éteint le 21 septembre 2020 à son domicile à Paris, à l’âge de 89 ans. Il avait tourné avec les plus grands réalisateurs et décroché un César pour son rôle dans le film Des hommes et des dieux. Catholique engagé, il a toujours témoigné d’une foi profonde et multipliait les projets à vocation spirituelle et artistique.

Lire l’article https://www.cath.ch/newsf/lonsdale-une-foi-inebranlable-dans-le-theatre-le-cinema-et-en-dieu/

la Diaconie de la Beauté

Le Festival de la Beauté est un événement organisé par la Diaconie de la Beauté


La beauté n’est pas une fin en soi, elle est un état qui traduit la dignité des personnes, qui exprime la dimension la plus profonde et la plus spirituelle de l’être. Chacun est capable de beauté artiste ou non, chacun s’inscrit dans un regard, une voix, un son, une attitude, un texte écrit ou lu, un geste ou une attention.
Cette capacité à contempler le beau, à servir la beauté est inhérente à la vie, à la croissance de l’enfant. Elle permet de choisir, de discerner, de s’engager et de créer.
L’harmonie qui en découle a construit les cathédrales et les chefs d’œuvres de notre art.
Fêter cette beauté dans toutes ces dimensions est un défi à la désespérance et au repli sur soi.
Le Festival de la Beauté offre cette ouverture essentielle à ceux qui cherchent, à ceux qui espèrent, à ceux qui croient et même à ceux qui doutent ! https://www.festivaldelabeaute.org/

Sur les ailes de la beauté

Omniprésents dans la Bible, les anges ont été abondamment figurés par les artistes. Oscillant entre le ciel et la terre – sous l’apparence d’enfants ou de jeunes adultes, pourvus d’ailes qui évoquent légèreté et agilité -, ils interviennent à des moments décisifs de la vie des humains. C’est un ange qui chasse Adam du paradis, apprend à Abraham que sa femme aura une descendance, l’empêche de sacrifier son fils Isaac, lutte toute une nuit avec Jacob, guide Lot et sa famille hors du feu de Sodome, sauve Daniel de la fosse aux lions, annonce à Marie qu’elle portera le fils de Dieu, explique aux femmes le jour de Pâques que le Christ est ressuscité, libère Pierre de prison, aide Jean à écrire son évangile…Durant des siècles, les peintres et sculpteurs ont été inspirés par la dimension surnaturelle des anges. De Fra Angelico à Chagall, en passant par Raphaël, Titien, Rubens, Caravage, Rembrandt, Poussin, Gauguin, Van Gogh…, ils ont représenté avec une riche imagination ces esprits ailés venus du paradis pour oeuvrer sur la terre.Fasciné par leur mystère, Michael Lonsdale a réuni en cet ouvrage les soixante plus beaux anges de l’art, plaçant en regard des scènes choisies les textes de la Bible qui les racontent et ses propres commentaires qui aident à comprendre et aimer ces oeuvres. Un livre splendide qui em mènera ses lecteurs sur les ailes de la beauté.
Résumé : Le comédien présente soixante oeuvres d’art qui mettent en scène un ange, en plaçant en regard les textes bibliques qui les ont inspirées. Il livre les clés de compréhension des peintures et des sculptures et les inscrit dans leur contexte. ©Electre 2024
Les anges dans l’art : les coups de cœur de Michael Lonsdale

Très attaché à son ange gardien, saint Michel, avec qui il entretien un dialogue quotidien, Michael Lonsdale a toujours témoigné, dès sa plus tendre enfance, d’une affection particulière pour ces êtres spirituels. Pour la première fois, il partage ses coups de cœur pour une soixantaine d’anges illustrés par les plus grands peintres.

“Du plus loin qu’il m’en souvienne, j’ai été fasciné par les anges, ces créatures du ciel pourtant bien présentes sur terre autour des hommes, invisibles mais pouvant communiquer avec nous”, écrit Michael Lonsdale, dans son dernier ouvrage Sur les ailes de la beauté (octobre 2018), où, d’œuvres en œuvres, il partage avec le lecteur ses coups de cœur pour les plus beaux anges dans l’art. “Ils ne sont pas seulement des créatures ailées, des vues de l’esprit de poètes, d’artistes, de mystiques : je suis convaincu qu’ils nous entourent, nous secourent, nous soutiennent, nous inspirent, tissent des liens entre Dieu et nous”, poursuit-il.

Omniprésents dans la Bible, les anges ont été abondamment figurés par les artistes. Oscillant entre le ciel et la terre — sous l’apparence d’enfants ou de jeunes adultes —, ils interviennent à des moments décisifs de la vie des humains. L’ange chasse Adam et Ève du Paradis, apprend à Abraham que sa femme aura un enfant, lutte toute une nuit avec Jacob, guide Lot et sa famille loin de Sodome, annonce à Marie qu’elle portera la fils de Dieu… Durant des siècles, peintres et sculpteurs ont été inspirés par ces êtres surnaturels et ont stimulé leur imagination pour représenter ces esprits ailés venus du Paradis.

Fasciné par leur mystère, Michael Lonsdale a réuni dans cet ouvrage, ses anges, ceux qui le font vibrer, plaçant en regard des œuvres choisies, les textes de la Bible qui les racontent mais aussi ses propres commentaires éclairés qui aident à déceler la profondeur de chaque œuvre.

En savoir plus : https://fr.aleteia.org/2018/12/06/les-anges-dans-lart-les-coups-de-coeur-de-michael-lonsdale

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