καλός – beau

καλός \kaˈlos\

Bonbeau

καλός κἀγαθός (καλός καὶ ἀγαθός)l’homme beau et bon

  1. Kalos kagathos – καλὸς κἀγαθός
    1. Kalos
      1. « Le « Kallos » est l’expression suprême de la beauté »
    2. Agathos
  2. Sophos kagathos
  3. Beau
  4. Platon
    1. Platon République livre 6 505- L’idée de bien – bonté / Η ιδέα του αγαθού. ΠΛΑΤΩΝ, ΝΟΜΟΙ
  5. Citations
    1. Le beau, c’est la splendeur du vrai
    2. La splendeur du beau
  6. De la La Beauté à l’idée de Beau pour ARISTOCLES – Platon
  7. Le sens de la beauté
  8. Beauté, bonté et vérité
    1. Bonté – τὸ ἀγαθόν
    2. Vérité – ἡ ἀλήθεια
  9. Voir aussi

Kalos kagathos – καλὸς κἀγαθός

Kalos kagathos (en grec ancien : καλὸς κἀγαθός) est une expression idiomatique utilisée dans la littérature grecque antique. Cette locution est la forme abrégée de kalos kai agathos (καλὸς καὶ ἀγαθός), qui signifie littéralement « bel et bon ». Selon Bernard Sichère, le kalos kagathos était celui qui se hissait pleinement à la hauteur de sa dignité d’homme : l’homme grec « n’était pas un être moral ni un être psychologique, […] mais celui qui se trouvait depuis sa naissance jeté à l’être et dans l’être, là même où il avait à s’éprouver comme tenant ou non “le coup”. [Tenir le coup] se disait en désignant un tel homme comme kalos kai agathos, termes qui manifestent moins une particularité psychologique que le fait pour un humain d’être à la hauteur, c’est-à-dire de belle prestance et de bon aloi, sachant se tenir comme il faut au sein de l’être ».

L’expression polysémique kalos kagathos a souvent été associée à un idéal d’harmonie de corps et d’esprit dont l’athlète grec aurait été le modèle rappelant les mots célèbres de Juvénal « mens sana in corpore sano ». L’historien Félix Bourriot a montré que cette expression est apparue dans la deuxième moitié du ve siècle av. J.-C. (plutôt vers la fin du siècle pour le vocabulaire attique). À Athènes elle était utilisée par les sophistes comme « un slogan, une formule mercantile pour vendre un produit » pour attirer de nouveaux élèves riches en quête de raffinement et de prestige.

En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kalos_kagathos

Hélène Kemiktsi :

 καλὸς κἀγαθός est la forme abrégé de καλὸς καὶ ἀγαθός qui rejoint l’expression toujours utilisé en grec dans sa forme ancienne – νοῦς ὑγιής ἐν σώματι ὑγιεῖ, un esprit sain dans un corps sain car l’exercice physique favorise une meilleure maitrise de soi.

ceux qui incarnaient ce type d’homme étaient les héros comme Achille, les athlètes ect

comme ici :

Cependant on a aussi l’exemple de Socrate qui attachait plus d’importance à la beauté l’esprit plutôt qu’à la beauté physique qui est éphémère.

Μνασίβουλος ο Ελεάτης

Ο Μνασίβουλος ο Ελεάτης ή Μνησίβουλος (2ος αιώνας μ.Χ.) ήταν αρχαίος Έλληνας ολυμπιονίκης με καταγωγή από την Ελάτεια.

Ο Μνασίβουλος ο Ελεάτης στέφθηκε νικητής στα αγωνίσματα του σταδίου και του οπλίτη δρόμου κατά τους 235ους (161 μ.Χ.) ολυμπιακούς αγώνες της αρχαιότητας. Ο ιστορικός του 2ου αιώνα μ.Χ. Παυσανίας αναφέρει πως είχε στηθεί ορειχάλκινος ανδιάντας προς τιμή του στον τόπο καταγωγής του, καθώς πέρα από ολυμπιονίκης ο Μνησίβουλος είχε διακριθεί στην υπεράσπιση της πόλης της Ελάτειας από μια επιδρομή του Δακικού φύλου των Κοστοβώκων κατά την οποία σκοτώθηκε στη διάρκεια της μάχης.[1][2][3][4]

Σύμφωνα με τον Παυσανία

[10-34.5] τὸ δὲ Κοστοβώκων τε τῶν λῃστικῶν τὸ κατ᾽ ἐμὲ τὴν Ἑλλάδα ἐπιδραμὸν ἀφίκετο καὶ ἐπὶ τὴν Ἐλάτειαν: ἔνθα δὴ ἀνὴρ Μνησίβουλος λόχον τε περὶ αὑτὸν ἀνδρῶν συνέστησε καὶ καταφονεύσας πολλοὺς τῶν βαρβάρων ἔπεσεν ἐν τῇ μάχῃ. οὗτος ὁ Μνησίβουλος δρόμου νίκας καὶ ἄλλας ἀνείλετο καὶ Ὀλυμπιάδι πέμπτῃ πρὸς ταῖς τριάκοντά τε καὶ διακοσίαις σταδίου καὶ τοῦ σὺν τῇ ἀσπίδι διαύλου: ἐν Ἐλατείᾳ δὲ κατὰ τὴν ὁδὸν τοῦ δρομέως Μνησιβούλου χαλκοῦς ἕστηκεν ἀνδριάς……. – Παυσανίου Ἑλλάδος Περιήγησις 10. Φωκικά, Λοκρών Οζόλων’ [5]

[10-34.5] Μια ομάδα Κοστοβώκων ληστών η οποία λεηλάτησε την Ελλάδα επί των ημερών μου, έκανε επιδρομή σε πολλές πόλεις μεταξύ των οποίων και την Ελάτεια. Εκεί ο Μνασίβουλος συγκέντρωσε γύρω του μια ομάδα ανθρώπων και σκότωσε με το σπαθί πολλούς βαρβάρους, αλλά και ο ίδιος σκοτώθηκε στη μάχη. Αυτός ο Μνασίβουλος κέρδισε πολλά βραβεία στα αγωνίσματα του σταδίου και του οπλίτη δρόμου και για διπλή κούρσα με ασπίδα, κατά τους 235ους ολυμπιακούς αγώνες . Στην Πλατεία της πόλεως υπάρχει ένα χάλκινο άγαλμα του Μνησίβουλου. https://www.facebook.com/attikcalendar/photos/a.266046643964182/358034908098688/

Kalos

L’adjectif καλός signifie « beau » et est proche d’adjectifs tels que « bon » et « noble ». Il pouvait aussi s’appliquer à des animaux et à des objets inanimés.

Platon, dans sa République, a utilisé le terme τό καλόν (to kalon, forme neutre) pour définir l’idéal. Toutefois, Socrate (qui oriente le dialogue et opère la plupart des développements au sein même des textes de Platon) estime malgré tout qu’il ne saisit pas tout à fait la nature de ce beau.

« Le « Kallos » est l’expression suprême de la beauté »

« Le « Kallos » est l’expression suprême de la beauté »

Selon Ioannis Fappas, le mot « kallos » est une idée et non un mot. On peut le traduire par « beauté » mais pour les antiques ce mot va bien au-delà de cette signification. C’est un concept qui s’applique autant aux humains qu’aux dieux et autant aux êtres vivants qu’aux choses inanimées. Dans son expression initiale, l’idée de « kallos » signifiait la beauté extérieure c’est-à-dire le paraître ; mais à partir de l’époque de la poésie archaïque et épique, le mot « kallos » commence à acquérir le sens de beauté non seulement extérieure, mais aussi intérieure. L’idée s’affine dans la philosophie grecque, entre le VIe et le IVe siècle avant Jésus-Christ.

Cette idée de « kallos » est discutée par les philosophes mais c’est une réalité concrète pour tous dans la Grèce antique, c’est pourquoi les arts reflètent aussi cette idée.

Émission France Culture https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaire-en-cours/le-kallos-est-l-expression-supreme-de-la-beaute-8345271

Agathos

Le second adjectif signifie « bon » et n’a pas de connotation spécifiquement physique ou esthétique, mais peut décrire l’excellence de caractère d’une personne, sa vertu (par exemple le fait qu’elle soit brave). Au cours du ive siècle av. J.-C., il a acquis un sens politique : un homme bon était alors un homme qui respectait ses devoirs de citoyen, en tant que membre de la cité.

Sophos kagathos

Platon fait dériver cette phrase de l’expression kalos kagathos (καλὸς κἀγαθός), littéralement « beau et bon ». Les Grecs croyaient que la beauté (kalos) externe était associée à une beauté intérieure, c’est-à-dire à la morale et à la vertu, ce qui signifiait qu’un beau visage était l’expression visible d’une belle âme. Socrate, le maître de Platon, étant réputé pour sa laideur, son élève utilise l’expression sophos kagathos pour séparer la beauté apparente, externe et superficielle, de celle de l’âme, qui est vraie beauté en même temps qu’elle est vertu et excellence. Ainsi, c’est la sagesse, mais aussi la beauté, qui peut être le signe de la vertu (1)

(1) « La vertu serait donc apparemment une forme de santé, la beauté (kalon) et le bon état de l’âme, alors que le vice en serait la maladie, la laideur (kakon) et la faiblesse ». République, 444d-e, trad. Georges Leroux, GF-Flammarion, 2004

Beau

Platon

Chez les Grecs, la beauté est liée à l’idée d’équilibre, d’harmonie mathématique entre le tout et ses parties.
Ici, une copie du Diadumène de Polyclète, v. 100 av. J.-C.musée national archéologique d’Athènes.

Pour Platon, c’est par l’amour (éros) que l’on désire et découvre des choses de plus en plus belles. Dans ce contexte, l’amour est rattaché à la philosophie puisque c’est par le manque et le désir que l’on peut motiver la quête de la connaissance et de la sagesse.

Le terme grec kalos (καλός), beauté, désigne tout ce qui est harmonieux (sumetron), c’est-à-dire tout ce dont les parties ne sont pas associées de manière effrayante ou ridicule. Ce qui est beau procure du plaisir à qui le regarde ou le touche, un plaisir esthétique ou érotique (Philèbe, 46b- 47b).

Dans Le Banquet, Pausanias remarque :

« Prise en elle-même, une action n’est ni belle ni honteuse. Par exemple, ce que, pour l’heure, nous sommes en train de faire, boire, chanter, converser, rien de tout cela n’est en soi une belle action ; mais c’est dans la façon d’accomplir cette action que réside telle ou telle qualification. Lorsqu’elle est accomplie avec beauté (kalos) et rectitude (orthos), cette action devient belle (kalon), et lorsque la même action est accomplie sans rectitude, elle devient honteuse (aiskhron). »

La belle chose est aussi la chose bonne, plaisante et avantageuse ; la beauté est une forme de bonté, elle est un bien avantageux pour celui qui la perçoit ou mieux, qui l’accomplit (Alcibiade., 113c-114e). C’est ce qu’exposent l’Hippias majeur (285a-b) et le Gorgias (474d-475a), qui qualifient également de beaux un corps, une couleur, une forme, une voix, une occupation, des connaissances et des lois, dans la mesure où chacun d’eux procure un plaisir et un avantage.

Chez Platon, le beau est associé au vrai et au bien comme une des idées les plus élevées. L’intuition de la beauté en soi est supérieure à la jouissance provoquée par les beaux objets particuliers. Dans Le Banquet, il montre comment on peut passer du désir des beaux corps à l’amour des belles âmes pour parvenir à la contemplation de la beauté en soi. Être beau, c’est alors se rapprocher d’un idéal, c’est être ce qui doit être, ce qui assimile la beauté à la perfection esthétique.

La beauté n’est pas simplement une qualité de l’objet, mais elle peut qualifier la valeur morale de l’âme d’un individu qui aime ou fait de belles choses. Cette beauté de l’âme consistera en la contemplation des plus belles choses qui soient, les formes intelligibles, et en l’accomplissement des plus belles choses dont elle est capable (Phèdre, 250d ; Parménide, 130b).

En reprenant les trois étapes de l’initiation à la Beauté : la purification, l’ascension et la contemplation, Platon donne une forme dialectique aux mystères orphiques de l’ascension de l’âme vers le divin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beau

Platon République livre 6 505- L’idée de bien – bonté / Η ιδέα του αγαθού. ΠΛΑΤΩΝ, ΝΟΜΟΙ

6,505] mais maintenant, ou tu l’as oublié, ou tu songes à me (505a) susciter de nouveaux embarras. Et je penche pour cette dernière opinion puisque tu m’as souvent entendu dire que l’idée du bien est la plus haute des connaissances, celle à qui la justice et les autres vertus empruntent leur utilité et leurs avantages. Tu n’ignores guère, à présent, que c’est là ce que je vais dire, en ajoutant que nous ne connaissons pas suffisamment cette idée. Or si nous ne la connaissons pas, connussions-nous aussi bien que possible tout le reste, tu sais que ces connaissances ne nous seraient sans elle d’aucun profit, non plus, de même, que la possession d’un objet sans celle du bon. (505b) Crois-tu en effet qu’il soit avantageux de posséder beaucoup de choses, si elles ne sont pas bonnes, ou de tout connaître, à l’exception du bien, et de ne rien connaître de beau ni de bon? Non, par Zeus, je ne le

crois pas. Et certes, tu sais également que la plupart des hommes font consister le bien dans le plaisir, et les plus raffinés dans l’intelligence. Comment non? Et aussi, mon ami, que ceux qui sont de ce sentiment ne peuvent expliquer de quelle intelligence il s’agit, mais sont forcés de dire, à la fin, que c’est de l’intelligence du bien. Oui, dit-il, et cela est fort plaisant. Et comment ne serait-il pas plaisant de leur part (505c) de nous reprocher notre ignorance à l’égard du bien, et de nous en parler ensuite comme si nous le connaissions? Ils disent que c’est l’intelligence du bien, comme si nous devions les comprendre dès qu’ils auront prononcé ce nom de bien. C’est très vrai. Mais que dire de ceux qui définissent le bien par le plaisir? sont-ils dans une moindre erreur que les autres? Et ne sont-ils pas forcés de convenir qu’il y a des plaisirs mauvais ? Si fait. Il leur arrive donc, je pense, de convenir que

les mêmes (505d) choses sont bonnes et mauvaises, n’est-ce pas? Sans doute. Ainsi il est évident que le sujet comporte de graves et nombreuses difficultés. Comment le nier? Mais quoi? n’est-il pas aussi évident que la plupart des gens optent pour ce qui paraît juste et beau, et, même si cela ne l’est pas, veulent cependant le faire, le posséder, ou en tirer réputation, tandis que nul ne se contente de ce qui paraît bon, qu’on recherche ce qui l’est réellement, et que chacun, en ce domaine, méprise l’apparence? Certes, dit-il. (505e) Or, ce bien que toute âme poursuit et en vue duquel elle fait tout, dont elle soupçonne l’existence sans pouvoir, dans sa perplexité, saisir suffisamment ce qu’il est, et y croire de cette foi solide qu’elle a en d’autres choses

Texte grec ancien

[6,505] νῦν δὲ ἢ οὐκ ἐννοεῖς ἢ αὖ διανοῇ (505a) ἐμοὶ πράγματα παρέχειν ἀντιλαμβανόμενος. οἶμαι δὲ τοῦτο μᾶλλον· ἐπεὶ ὅτι γε ἡ τοῦ ἀγαθοῦ ἰδέα μέγιστον μάθημα, πολλάκις ἀκήκοας, ᾗ δὴ καὶ δίκαια καὶ τἆλλα προσχρησάμενα χρήσιμα καὶ ὠφέλιμα γίγνεται. καὶ νῦν σχεδὸν οἶσθ’ ὅτι μέλλω τοῦτο λέγειν, καὶ πρὸς τούτῳ ὅτι αὐτὴν οὐχ ἱκανῶς ἴσμεν· εἰ δὲ μὴ ἴσμεν, ἄνευ δὲ ταύτης εἰ ὅτι μάλιστα τἆλλα ἐπισταίμεθα, οἶσθ’ ὅτι οὐδὲν ἡμῖν ὄφελος, ὥσπερ οὐδ’ εἰ (505b) κεκτῄμεθά τι ἄνευ τοῦ ἀγαθοῦ. ἢ οἴει τι πλέον εἶναι πᾶσαν κτῆσιν ἐκτῆσθαι, μὴ μέντοι ἀγαθήν; ἢ πάντα τἆλλα φρονεῖν ἄνευ τοῦ ἀγαθοῦ, καλὸν δὲ καὶ ἀγαθὸν μηδὲν φρονεῖν; Μὰ Δί’ οὐκ ἔγωγ’, ἔφη. ᾿Αλλὰ μὴν καὶ τόδε γε οἶσθα, ὅτι τοῖς μὲν πολλοῖς ἡδονὴ δοκεῖ εἶναι τὸ ἀγαθόν, τοῖς δὲ κομψοτέροις φρόνησις. Πῶς δ’ οὔ; Καὶ ὅτι γε, ὦ φίλε, οἱ τοῦτο ἡγούμενοι οὐκ ἔχουσι

δεῖξαι ἥτις φρόνησις, ἀλλ’ ἀναγκάζονται τελευτῶντες τὴν τοῦ ἀγαθοῦ φάναι. Καὶ μάλα, ἔφη, γελοίως. (505c) Πῶς γὰρ οὐχί, ἦν δ’ ἐγώ, εἰ ὀνειδίζοντές γε ὅτι οὐκ ἴσμεν τὸ ἀγαθὸν

λέγουσι πάλιν ὡς εἰδόσιν; φρόνησιν γὰρ αὐτό φασιν εἶναι ἀγαθοῦ, ὡς αὖ συνιέντων ἡμῶν ὅτι λέγουσιν, ἐπειδὰν τὸ τοῦ ἀγαθοῦ φθέγξωνται ὄνομα. ᾿Αληθέστατα, ἔφη. Τί δὲ

οἱ τὴν ἡδονὴν ἀγαθὸν ὁριζόμενοι; μῶν μή τι ἐλάττονος πλάνης ἔμπλεῳ τῶν ἑτέρων; ἢ οὐ καὶ οὗτοι ἀναγκάζονται ὁμολογεῖν ἡδονὰς εἶναι κακάς; Σφόδρα γε. Συμβαίνει δὴ αὐτοῖς οἶμαι ὁμολογεῖν ἀγαθὰ εἶναι καὶ κακὰ ταὐτά. ἦ γάρ; (505d) Τί μήν; Οὐκοῦν ὅτι μὲν μεγάλαι καὶ πολλαὶ ἀμφισβητήσεις περὶ αὐτοῦ, φανερόν; Πῶς γὰρ οὔ; Τί δέ; τόδε οὐ φανερόν, ὡς δίκαια μὲν καὶ καλὰ πολλοὶ ἂν ἕλοιντο τὰ δοκοῦντα, κἂν <εἰ> μὴ εἴη, ὅμως ταῦτα πράττειν καὶ κεκτῆσθαι καὶ δοκεῖν, ἀγαθὰ δὲ οὐδενὶ ἔτι ἀρκεῖ τὰ δοκοῦντα κτᾶσθαι, ἀλλὰ τὰ ὄντα ζητοῦσιν, τὴν δὲ δόξαν ἐνταῦθα ἤδη πᾶς ἀτιμάζει; Καὶ μάλα, ἔφη.῝Ο δὴ διώκει μὲν ἅπασα ψυχὴ καὶ τούτου ἕνεκα πάντα (505e) πράττει, ἀπομαντευομένη τι

εἶναι, ἀποροῦσα δὲ καὶ οὐκ ἔχουσα λαβεῖν ἱκανῶς τί ποτ’ ἐστὶν οὐδὲ πίστει χρήσασθαι μονίμῳ οἵᾳ καὶ περὶ τἆλλα, διὰ τοῦτο δὲ ἀποτυγχάνει καὶ τῶν ἄλλων εἴ τι ὄφελος ἦν,περὶ δὴ τὸ τοιοῦτον

Hélène Kemitsky

Citations

Le beau, c’est la splendeur du vrai

La splendeur du beau

De la La Beauté à l’idée de Beau pour ARISTOCLES – Platon

Définitions :
– Beau, Bel, Belle, adjectif et substantif.
Du lat. bellus « beau, gracieux, élégant (surtout en parlant des femmes) » dep. Plaute dans TLL s.v., 1856, 51; CNRL.
– Le terme grec kalos (καλός), beauté, désigne tout ce qui est harmonieux (sumetron), c’est-à-dire tout ce dont les parties ne sont pas associées de manière effrayante ou ridicule. Ce qui est beau procure du plaisir à qui le regarde ou le touche, un plaisir esthétique ou érotique (Philèbe, 46b- 47b), (wikipedia)
– Exprime une appréciation positive et favorable, pour ce qui cause une vive impression capable de susciter l’admiration en raison de ses qualités supérieures dépassant la norme ou la moyenne. (atilf-TLFi),(CNTRL).
– Le Beau rejoint le Bien : la beauté esthétique est le signe de la beauté morale, pour ARISTOCLES-Platon.
– Espèce de délire (XXX- 4eme espèce de délire,) dans 19-Phèdre,
Le vue de la beauté terrestre réveille le souvenir de la beauté véritable des essences comtemplées même fugacement par l’âme dans le ciel, ( avant l’incarnation de l’âme, en fonction de ses mérites).
– La beauté (son objet et sa passion) hisse l’âme du sensible vers l’intelligible (Luc BRISSON)
– La beauté pour ARISTOCLES-Platon est une espèce inférieure, après la sagesse…
Termes associés : Bon, Bien, Harmonie, Esthétique (date du XVIIIeme S), rectitude, Participation, Narcissisme,
Commentaires :
– Les Sciences du Beau pourraient être : l’Esthétique, ou la Philosophie de l’Art,
– La notion de Beau, de Beauté s’applique à de nombreux objets dans de nombreux domaines, et relève de la sensation, de l’émotion.
– Le Beau est le début du terrible …!
– L’esthétique néo classique alemande du III Reich, a participé à produire Auschwitz !
– Le mieux est l’ennemi du bien,
– La nature du beau est discursive, intime et a fonction de bord pour le sujet (acteur ou récepteur).
– La contemplation, la fréquentation de la beauté, rend l’âme belle …!?
(Cela reste à démontrer …!)
– Partition binaire réductrice, et fascisante …Beau/Laid, et discriminante.. 
Textes d’ARISTOCLES
1) Alcibiade Majeur, ou Premier Alcibiade,12/
 113c-114e 118 b – 119 a. Les politiques sont-ils savants dans leur art ? p121127 c – 130 a. Art politique et connaissance de soi p143130 a – 132 b. L’homme c’est l’âme p153132 b – 135 b. Le « Connais-toi toi-même »
4) Euthyphron ou de la Piété, 7a-9c
8)14-15/ Hippias Majeur, Sur le Beau, 285a-b
12) Gorgias 474d-475a,
17) 51/Phédon 100cd;
18) 54-55/ Le Banquet 211?), dialectique ascendante, remonter des choses sensibles aux idées intelligibles, d’une chose belle à l’idée de beau
193d….199-2/A…B..F le Beau absolu; 181a, 211b-c, 201d-212c
19) 56-57-…Phèdre De l’âme, de la Beauté
250d, 249d-257a
Deuxième discours de Socrate [244a-257] ici exposé
XXX- 4eme espèce de délire, la Beauté,
20) République, livre X, Garnier-Flammarion,trad. E. Chambry, 1966, p. 359 sq. l’art est donc une imitation d’imitation => Platon chasse les artistes de sa Cité idéale
21) Parménide : 130b
24) Philèbe Des plaisirs, de la Beauté 46b-47b
27) 140/les Lois, livreIX rapports du juste et du beau
36) Timée de Locres : 298, 299
– L’Harmonie du monde, l’âme du monde, [283]
– Style de vie, [298]
– La santé : sensibilité, force, beauté, harmonie,
.PLOTIN Traités, Livre VI du beau, (rem)
 
Bibliographie, articles :
Le beau le bon dans la société grecque, (des corps) gaogoa
Les visages d’Antinous, sur gaogoa
La Beauté pour PLOTIN
– wikipedia, le beau,
– wiki, la beauté mathématique,

Le sens de la beauté

Beauté, bonté et vérité

Bonté – τὸ ἀγαθόν

Vérité – ἡ ἀλήθεια

Voir aussi

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