Voyage poétique au Congo : 1. les escales

Voyage au Congo (Chapitre 1)

André Gide longe les côtes africaines en bateau du 26 juillet au 11 août 1925 et fait escale à :

Dakar, Conakry, Grand-Bassam, Libreville, Port-Gentil, Mayoumba, Pointe-Noire, Matadi, Kinshasa (Léopoldville), Brazzaville, Stanley-Pool.

Dakar

Amadou Lamine Sall travaille d’arrache-pied pour arriver à faire rayonner la poésie africaine

La poésie sénégalaise après Senghor https://www.ledevoir.com/lire/538752/amadou-lamine-sall-et-la-poesie-senegalaise-apres-senghor

Conakry

Festival Les Rencontres Poétiques de Conakry (10 ème édition)

Le Festival LES RENCONTRES POETIQUES DE CONAKRY (10 ème édition) s’est tenue le 10 février 2022, à Conakry, aux Studios Kirah, Kipé. Il y a une rencontre entre jeunes poètes et leurs mentors au tour de leurs manuscrits ainsi que divers ateliers d’écriture et de diction ainsi qu’un marché de la poésie. Une soirée de lecture a clos l’activité.

Festival Les Rencontres Poétiques de Conakry (10 ème édition)

Grand-Bassam

Marc Alexandre Oho Bambe : « La poésie nous appelle ! »

Slammeur franco-camerounais, celui que l’on surnomme Capitaine Alexandre pour son attachement à René Char interpelle ce moment particulier que nous impose le Covid-19.

Demain est annulé
C’est la fin du monde
Ou plutôt, la fin d’un monde ?

L’avenir envolé
La mondialisation arrêtée
Pour une durée indéterminée
La mondialité peut commencer

Peut-être

À Grand-Bassam
Sur une plage suppliciée
Des enfants jouent
Candides innocents
Comme tous les enfants du monde
Je les regarde co-vivre
Courir ensemble
Derrière la joie ronde
Comme un ballon aux couleurs vives
J’ai un sourire dans les yeux
Fixés sur mes pensées

C’est de la poésie

Toutes et tous
Au balcon
Comme hier à la terrasse
De nous-mêmes

C’est de la poésie

Aux Armes Miraculeuses
Citoyennes, citoyens
Nous ne nous en sortirons pas
Sans délicatesse

Envers nous-mêmes

Nous ne nous en sortirons pas

Sans poésie

Confinée

En chacune, en chacun

Confisquée
Parfois
Par le temps qui manque
Et toutes ces choses qui nous mentent, et nous pressent
De vivre, mais est-ce donc vivre ?
Sans liesse profonde, aux abois et en proie
Aux stress quotidiens que nous nous infligeons nous-mêmes librement

À quoi sert la poésie ?

Question (spi)rituelle que je (me) pose depuis plus de 20 ans

Et j’entends toujours Césaire, fondamental, me répondre :

« À supporter le monde. »

Tout est dit.

Mais je dirai aussi, pour continuer le professeur, et l’espérance, en toute humilité

La poésie nous (r)amène

À la rive de nos rêves reportés
À la rime de nos espoirs déportés
À l’arrêt de nos « je » d’ego sans égal
À l’art qui nous lie et nous livre
Au mystère des étoiles ramassées
Dans la fange ou sous les pavés de cette plage
D’Afrique éternelle

La poésie

Nous rappelle
À nous-mêmes

Vulnérables

Fragiles

Précaires

Humains

Capables

Et coupables

Du meilleur

Comme du pire

Ces gens par exemple aux fenêtres qui chantent

C’est de la poésie

Tous ces élans de solidarité, ces gestes de tendresse salutaires

C’est de la poésie

Toutes ces initiatives créatives qui fleurissent le printemps, créatrices de beauté et d’harmonie, ces partages par milliers de musique, d’images et de mots, d’émotions précieuses, de culture, qui relèvent et élèvent

C’est de la poésie

Toutes ces mains sur le cœur, à défaut d’être tendues, ces mains à l’ouvrage d’aider, d’aimer, d’aimer aider

C’est de la poésie

Site personnel : https://capitainealexandre.com

Libreville

[Art] Journée mondiale de la poésie: le Gabon célébrera sa toute première édition

Décrétée par l’UNESCO et célébrée tous les 21 mars de chaque année, 1999, la journée mondiale de la poésie sera pour une toute première fois organisée au Gabon depuis son institution en 1999. Les activités de circonstances seront conduites par la ligue professionnelle des enseignants en collaboration avec le Cours secondaire Ambourhouet de Libreville.

Pour cette énième édition de la journée mondiale de la poésie, la ligue professionnelle des enseignants s’est résolue à ne pas manquer le rendez-vous. Elle organisera cette année la première célébration au niveau du Gabon pour être en phase avec d’autres pays célébrant cette journée en hommage à cette forme d’expression humaine qui n’est autre que la ” poésie“.

Ainsi, par la célébration de cette journée, le Gabon, par l’entremise de la Ligue professionnelle des enseignants, s’apprête là à relever le challenge, étant donné qu’il s’agit de la toute première édition sur cette terre de culture. Ce serait donc un honneur pour les initiateurs de cet événement de célébrer, à l’instar des autres, l’une des plus belles formes d’expression humaines ; un art à travers lequel l’homme s’exprime, se dévoile, peint et décrit l’humanité à partir de son ressenti.

W.O., pour la Rédaction d’Éthique Média Gabon

http://ethiquemediagabon.com/art-journee-mondiale-de-la-poesie-le-gabon-celebrera-sa-toute-premiere-edition/

Baptiste Casagranda 13 févr. 2021

Libreville

Libre comme une étincelle

Après la pluie, le soleil

Lumineuse, tu te révèles

Libreville, tu m’interpelles

.

Dense est ta forêt

Rêve, ton peuple danse

Pense, tes maux passés

Belle, bien balancée

.

De toutes les couleurs

Même dans le noir

De toutes les douleurs

Même sans savoir

.

Que dans des bras

Je suis tombé

Que dans tes traces

je vais marcher

https://casagrandabaptiste.wixsite.com/website/post/libreville

Port-Gentil

Poésie : Les «Portgentillaises» d’Ulrich Bounguili

poste par Loic Ntoutoume / 8 août, 2016

Une trentaine de poèmes, pour reconstituer son univers à travers des mots simples et évocateurs, constituent la trame du recueil de l’enseignant de formation, paru en juin 2016 aux éditions «La Doxa».  

Ulrich Bounguili avec un exemplaire de son recueil de poésies. © D.R.

Gabonreview : Pourquoi Portgentillaises ? À quoi renvoie ce titre ?

Ulrich Bounguili : Le titre de l’œuvre renvoie d’abord à la mémoire, celle d’un Portgentillais qui se souvient de son enfance, ainsi que de l’itinéraire qu’il a suivi jusqu’à la capitale gabonaise et au-delà. Le recueil étant essentiellement marqué par ces souvenirs, j’ai d’abord songé à l’intituler « Mémoires portgentillaises». Puis, je n’ai conservé qu’un seul mot. D’où «Portgentillaises». C’est l’occasion de répondre à certains lecteurs qui m’ont interpellé sur l’orthographe du gentilé qui devrait s’écrire « port-gentillaises » et non « portgentillaises ». J’ai opté pour la deuxième orthographe par simple fantaisie, comme un modeste pied de nez à la norme française. D’ailleurs, j’aurais aussi pu me passer du premier « t » dans le mot.

Combien de pièces compte ce recueil de poèmes et qu’expriment ceux-ci concrètement ?

En une trentaine de poèmes, j’ai essayé de reconstituer mon univers, mon parcours personnel. L’exil aidant, certains poèmes expriment l’amertume, la nostalgie et la rêverie. D’autres sont mêlés d’inquiétude et surtout d’un sentiment d’un énorme gâchis. Cette impression de gâchis, vous la retrouvez surtout dans le poème « Avoir vingt ans ici » où l’on se rend compte au final qu’être jeune au Gabon, c’est avoir le choix entre les manipulations politiciennes, la précarité, l’abaissement moral, les petites combines mafieuses et, dans une moindre mesure, le chemin des études. Heureusement qu’en marge de cette ambiance, il y a ceux qui besognent dignement dans «le silence de leur marge», pour reprendre une expression d’Auguste Moussirou Mouyama.

Est-ce là les thèmes essentiels de ce recueil ?

Le recueil évoque mon enfance, celle de ma génération, relativement paisible qui a laissé sa place au délitement du pays entre gabegie et crise économique handicapante, l’inhumation des rêves de la jeunesse, la morale douteuse de certains hommes d’église, l’arrivisme politique et bien évidemment le lourd tribut de la colonisation que nous continuons à payer. La plupart des thèmes se sont imposés à moi d’autant que certains poèmes ont été écrits alors que j’étais encore en France.

Certains définissent la poésie comme une suite de vers incompréhensibles et raffinés. Qu’en pensez-vous ?

C’est une définition qui a sa valeur et qui se défend aisément dans la mesure où, la littérature c’est d’abord le défi du langage avant d’être tout autre chose. Toutefois, c’est un leurre de croire que le poète écrit uniquement par intuition ou machinalement. Il y a une part de subjectivité et d’objectivité aussi. Un peu comme les faces d’une pièce de monnaie. Le simple fait d’aboutir à un raffinement de la langue signifie qu’il n’y a pas de hasard.

Pour ce qui me concerne, la poésie a pour valeur essentielle de raviver les rêves des gens. Le rêve est un privilège, qu’il faut sans cesse maintenir  sinon on perd notre humanité. Donc, il faut raviver ce rêve en élargissant l’imaginaire. Mes premiers lectrices et lecteurs sont au Québec. J’ai conscience que certains aspects de l’œuvre leur restent incompréhensibles ou vagues, qu’en somme, ils n’ont pas forcément tout compris du recueil. Mais le défi est d’imprimer un lieu de plus dans leur imaginaire. Ils savent désormais qu’il existe une ville nommée Port-Gentil, belle, sablonneuse et fière, en dépit de la manne pétrolière qui lui échappe sous le nez. Élargir l’imaginaire, c’est considérer que tout n’est que «champ de possibilités infinies», pour reprendre Édouard Glissant. Possibilités qui font qu’en arrivant à Chinatown, je peux croiser un Nigérien qui a vécu au Gabon alors que rien, a priori, ne nous y prédestine. Possibilités qui font que malgré le fait d’être un million d’âmes, il est possible d’arriver dans une réserve autochtone, au fin fond du Québec et croiser une Gabonaise. Ces faits réels sont à eux seuls poétiques. Ce monde est un champ de possibilités. D’où la nécessité de raviver le rêve et d’élargir les imaginaires.

Mayoumba

La barre à Mayumba, vers 1905.

Franchir la barre poétique de Mayumba….

N’ayant pas trouvé dans l’immédiat sur le net de poèmes ni de poètes en lien avec Mayumba, proposition est faite ici à ceux qui suivent ce voyage poétique de nous faire découvrir la vie poétique de Mayumba….

Pointe-Noire

®

Poésie : la journée internationale des consultations poétiques célébrée à Pointe-Noire

Les consultations poétiques ont été réinventées par téléphone en mars 2020, à l’arrivée de la pandémie de covid-19, pour garder un lien avec la population. Depuis, elles se sont développées dans vingt-trois langues en partenariat avec des structures culturelles de treize pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Cent vingt artistes ont été mobilisés dans le monde pour célébrer l’événement.

Parmi les structures retenues en Afrique par le Théâtre de la ville de Paris pour cette célébration, figure l’espace culturel Yaro, structure qui œuvre pour l’encadrement et l’accompagnement des artistes ainsi que la promotion et la diffusion des spectacles. A l’esplanade de l’hôpital général de Loandjili, du côté de la Route nationale n°5, les consultations ont suscité l’étonnement et la curiosité. La présence des badauds était remarquable.

La tente servant de salle d’attente, les chaises et tables installées, les artistes médecins (comédiens pour la plupart), vêtus de blouses blanches, ont commencé à recevoir leurs patients tour à tour. Le but de ces consultations, a expliqué Pierre Claver Mabiala, était d’écouter les personnes (considérées comme  patientes ) pour savoir ce qu’elles avaient comme problèmes personnels, discuter avec elles et leur donner des remèdes à base de mots, capables de les guérir. Ces remèdes ont été des textes des poètes du pays et d’ailleurs, des poèmes en français mais aussi en lingala et kituba, des textes ayant une connotation thérapeutique.

L’activité qui semblait insignifiante au départ a très vite attiré le public et le lieu de réception s’est vite transformé en un véritable hôpital. Tamane Goma, Clovy Mbemba, Gisèle Tchicaya, Alexandra Guenin, Cédric Mouzembo, Pierre Claver Mabiala et Guy Narcisse Goma Makanga ont reçu des personnes de tout âge (hommes, femmes, adolescents, jeunes et vieux, célibataires, mariés et divorcés). Les consultations se sont avérées une véritable cure d’âme, un soulagement pour ces patients qui ont trouvé des personnes anonymes à qui se confier, avec qui discuter tout en garantissant le secret médical, comme à l’hôpital. Des personnes avec lesquelles ils ont commencé à tisser des liens, à partager des secrets.  Certains patients ont déversé leur colère, d’autres leurs soucis. Et les comédiens médecins ont su trouver les mots pour les soulager, leur proposer aussi des textes pour qu’ils continuent le traitement à la maison.

Agnouska, jeune mère de famille, s’est dite surprise qu’une telle activité soit organisée au Congo, surprise aussi de constater que la poésie et les mots pouvaient autant réconforter. «Ce que j’ai retenu du poème qui m’a été lu par rapport à mon problème, c’est que je dois garder le silence et l’espoir», a-t-elle confié, souriante. Son « poème traitement » à la main, Michèle Miambazila a aussi lancé : «Ce poème m’a fait du bien, il parle de la femme au foyer et de la beauté de la femme africaine.  Je me suis retrouvée dans ces mots et cela m’a soulagée. Je vais continuer à le lire chez moi». Soulagement aussi du côté de Jean Clovis Ngoubili, Brazzavillois en séjour à Pointe-Noire, qui a expliqué: «Cela m’a fait du bien d’avoir une oreille qui m’écoute attentivement. J’ai pu me défouler. Ce que j’ai trouvé agréable, c’est que le texte de l’écrivain congolais, Maxime Ndebeka, intitulé   » J’ai rêvé », m’a été lu en kituba, c’est bien de valoriser nos langues et aussi nos écrivains. Je m’en vais vraiment soulagé».

Si les patients se sont sentis soulagés par les mots, Pierre Claver Mabiala, lui, s’est dit surpris par le succès des consultations qui sont aussi une occasion de renforcer les rapports artsites-public : «Nous sommes agréablement surpris. Les gens sont curieux et ils adhèrent aux consultations. Ils arrivent même à retenir les paroles des textes qui leur ont été lus». Par ailleurs, il a informé de la poursuite des consultations (qui peuvent aussi être musicales et chantées) une fois le trimestre sur des sites différents. «Notre souhait est qu’elles soient régulières et pérennes, qu’elles inondent les quartiers de notre ville», a-t-il confié.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

https://www.adiac-congo.com/content/poesie-la-journee-internationale-des-consultations-poetiques-celebree-pointe-noire-130662

Matadi

Vue aérienne de Matadi, principale ville portuaire de la RDC, située dans la province du Bas-Congo, à l’extrême ouest du pays.

Le mot Matadi signifie pierre dans la langue locale Kikongo . La ville est bâtie sur des collines escarpées. Un dicton local dit que pour vivre à Matadi, il faut connaître les verbes « monter », « descendre » et « suer ». En amont se trouve une série de grottes connues sous le nom de « rocher de Diogo Cão « , d’après des graffitis gravés par l’explorateur portugais en 1485 marquant la limite de sa remontée du fleuve Congo.

Yelala Rapids se trouve près de la ville.

Comment j’ai intéressé ma petite sœur de deux ans à la poésie à Matadi

Je m’appelle Maria Egala. J’ai 15 ans et je suis enfant reporter de Matadi dans le Kongo central. Je veux vous raconter l’histoire de ma petite sœur Soraya. Elle n’a que deux ans. Je dis bien deux ans et elle s’intéresse déjà à la poésie et l’art oratoire. Et elle aime bien. 

Moi, je suis élève au lycée Vuvukieto en deuxième littéraire. J’aime mes cours d’art oratoire. Et cela me rapproche de mes enseignants des cours de français, latin et anglais. Ainsi, chaque fois qu’il y a une activité culturelle à l’école, je fais toujours partie de l’équipe qu’on retient pour le récital des poèmes. Parfois, je suis modératrice de l’activité.

Quand je suis à la maison et passe mon temps à réciter et à déclamer mes poèmes, pour m’améliorer, Soraya est là. Elle a retenu, sans effort, beaucoup de mes poèmes. Chaque fois quand je répète mes textes en faisant des gestes, Soraya, ma petite sœur de deux ans, est à mes côtés.

Elle répète ce que je dis, même si elle ne parle pas encore très bien. Soraya imite mes mouvements. C’est un peu notre moment de complicité. Je pense que cela nous rapproche tellement que j’arrive à bien comprendre ce qu’elle dit sans même qu’elle n’arrive à prononcer un mot.

Je commence à penser que c’est une bonne oratrice et peut-être narratrice aussi

Elle manifeste son goût pour cet art, bien qu’étant encore trop petite. Elle parle à peine.

Et puis, je réalise comment l’on peut influencer positivement les plus jeunes. Cela est aussi possible avec les adultes. Je travaille encore dur pour m’améliorer mes compétences linguistiques. Ainsi donc, je pourrais mieux parler en public et dans d’autres circonstances.

Très souvent, je m’approche de mes encadreurs pour recevoir leurs conseils. Mes encadreurs sont journalistes pour la plupart. Et je sais que l’art de parler c’est leur domaine. Franchement, j’apprends beaucoup auprès d’eux.

Récemment, à l’occasion de l’anniversaire de ma tante, j’étais l’animatrice de la soirée et  devinez qui était à mes côtés. Soraya, ma petite sœur. Je vois déjà comment elle risque de suivre mon parcours.

https://ponabana.com/comment-jai-interesse-ma-petite-soeur-de-deux-ans-a-la-poesie-a-matadi/

Kinshasa (Léopoldville)

Heureuse journée de la poésie !
Le saviez-vs ? Le Centre culturel américain de Kinshasa s’appelle « Phillis Wheatley », en l’honneur de cette poétesse, considérée comme la fondatrice de la littérature afro-américaine. Elle a été la première afro américaine a publié son recueil « Poems on Various Subjects, Religious and Moral (poèmes sur divers sujets, religieux et moraux).
En savoir plus sur le Centre culturel américain de Kinshasa : http://ow.ly/rFaG50DV4xE

Brazzaville

Brazzaville, ville d’ambiance et d’Histoire

CITY GUIDE. Marcher dans Brazzaville, c’est s’imprégner d’une ambiance proprement africaine. C’est aussi plonger dans une part d’Histoire de l’Afrique avec la France.

https://www.lepoint.fr/afrique/brazzaville-ville-d-ambiance-et-d-histoire-05-12-2021-2455325_3826.php

Poèmes du fleuve est un recueil en quatre coffrets (Poèmes du fleuve, Poèmes
du grenier, Poèmes de la nuit et Poèmes du silence), qui s’offrent à la
lecture comme un seul poème rendant compte d’une survie incertaine. Pris en
étau dans les intrigues devenues quotidiennes au bord du fleuve Congo, le
poète veut laisser un message à son peuple pour qu’il cesse de tourner le dos
à ce fleuve dont l’éternel chant demeure le seul catalyseur au bout de tous
les défis.

Harmattan Congo-Brazzaville

Paru le 15 juin 2021 dernier aux Éditions Renaissance Africaine, le recueil de poèmes « Le pèlerin et l’Afrique éternelle » part en plongée poétique dans les profondeurs de l’existence singulière de l’Afrique entre passé, présent et avenir.

À la question pourquoi l’Afrique éternelle ? Léopold Poungui Pindy répond : « La quête du pèlerin dans les différents niveaux de conscience vient nous dévoiler le rapport de l’homme à la réalité africaine dans ses multiples facettes. C’est une propédeutique qui nous ouvre une voie de réflexion critique sur le réel existentiel. – Le pèlerin, ici, n’est rien d’autre que le poète qui s’efforce de comprendre l’essence des phénomènes. »

https://fr.allafrica.com/stories/202107130536.html

Stanley-Pool

https://www.galerie-napoleon.com/product_info.php?products_id=16478

Le Pool Malebo (anciennement Stanley Pool, parfois Malebo Pool, lac Ngobila, Mpumbu, lac Nkuna ou lac Nkunda) est un lac formé sur le cours inférieur du fleuve Congo.

Les capitales des deux Congo, Kinshasa (République démocratique du Congo) et Brazzaville (République du Congo), sont situées de part et d’autre, en aval du Pool. Maluku se trouve à l’entrée amont du lac. Vers l’amont, le Pool Malebo marque le début du Congo navigable jusqu’à Kisangani, via Mbandaka et Makanza. Vers l’aval, au-delà de la baie de Ngaliema, plusieurs ensembles de rapides (connus sous le nom de Chutes Livingstone) se succèdent sur un dénivelé d’environ 300 mètres jusqu’au port de Matadi.

Le centre du Pool est occupé par l’île Bamou (écrit parfois M’Bamou, Bamu, Mbamu, voire Mbamou), territoire de la République du Congo, qui compte à peu près mille habitants, pour la plupart des pêcheurs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pool_Malebo

Dans l’une de ses publications intitulée ” Hymne à la mère, hymne à la vie”, le poète congolais Olivier Sangi Lutondo, dit poète de la paix, a rendu hommage à la femme du monde en général et de la RD-Congo en particulier.

À l’en croire,  au cours d’un entretien avec Le Regard en marge de la célébration de la journée internationale de la femme, si le monde connaît des drames et des tragiques multiples, “c’est le fait qu’on a chosifié, marchandisé, souillé et profané la femme”.

Le monde, regrette ce poète, a oublié ou fait semblant d’oublier qu’honorer la femme c’est honorer la vie. “Si nous troublons la source de la vie, la vie que nous aurons sera également troublée. Dans la culture africaine en général et Lunda-Cokwe en particulier, la vie est sacrée, alors la femme, elle est la Mère Reine et Gardienne de la vie”, a-t-il déclaré en soulignant que l’amour de la vie oblige à chacun de respecter et d’honorer la femme.

Pour Olivier Sangi, nulle part dans la culture africaine, la femme est considérée comme source de péché.

Il en appel les uns et les autres à la revisitation de la culture africaine.

“Ainsi nous sauverons nos propres vies et surtout la vie des générations futures. La meilleure façon de fêter le mois de la femme n’est pas celle qui consiste à copier bêtement le modèle occidental déjà périmé, mais plutôt retrouver et vivre notre propre modèle africain. Respectons nos Grand-mères . Elles ont des richesses et des trésors à nous léguer. Laissons nos enfants et aidons-les à aimer et à entrer dans l’École-Vie de nos Ancêtres”, a-t-il conclu.

Marie-Parousie Immaculée

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