Prisonnier de Dieu

Prisonnier de Dieu de Michel Benoît 

Prisonnier de Dieu, publié le 29 octobre 2008 par Michel Benoît, est un récit autobiographique fort dans lequel l’auteur, ancien moine trappiste, raconte son engagement radical dans la vie religieuse et sa lente prise de conscience d’un enfermement spirituel et psychologique.

Michel Benoît y décrit :

  • Son entrée au monastère de Sept-Fons dans les années 1970.
  • Une ascèse extrême, marquée par le silence, la pénitence et l’obéissance aveugle.
  • La désillusion progressive face à une spiritualité aliénante et déshumanisante.
  • Sa libération progressive, autant humaine que spirituelle, après des années de souffrance intérieure.

L’ouvrage résonne avec les critiques de Jean-Yves Jézéquel et Eugen Drewermann : il dénonce une religion du sacrifice et de la culpabilité, au détriment de la vie, de la joie et de la liberté intérieure

4e de couverture :

« J’ai vingt-deux ans, deux diplômes, un métier… Je ne le sais pas, mais j’ai choisi la mort. »
Brillant étudiant, promis à une belle carrière auprès du Prix Nobel Jacques Monod, Michel Benoît choisit la voie de Dieu : il entre dans un monastère et devient frère Irénée. Vingt ans plus tard, l’idéal pour lequel il avait tout donné s’est effondré et il est exclu de l’Église.
Récit bouleversant d’une quête d’absolu, Prisonnier de Dieu est un témoignage inédit sur le monde mystérieux des abbayes, la façon dont les moines vivent la solitude, le silence et la sexualité. C’est aussi un document saisissant sur la démarche sectaire universelle : « Ce qui s’est passé là aurait pu se produire, de la même façon, dans n’importe quelle secte, évangélique ou musulmane. »