
Paul, Marie, Théodore, Vincent d’Indy, né à Paris le 27 mars 1851 et mort dans la même ville le 2 décembre 1931, est un compositeur français et un enseignant prolifique. Il fut un des créateurs de la Schola Cantorum de Paris.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_d%27Indy
La Schola Cantorum de Paris est un établissement privé d’enseignement supérieur de musique, d’art dramatique et de danse, situé à Paris. Il occupe le bâtiment de l’ancien couvent des Bénédictins anglais, au 269 rue Saint-Jacques. Son directeur actuel est Michel Denis.
Histoire
Les débuts
Trois hommes, Charles Bordes, Alexandre Guilmant et Vincent d’Indy, sont les instigateurs d’un mouvement consistant à remettre en honneur la musique liturgique catholique appelée « chant grégorien » et la polyphonie d’origine chrétienne, en particulier celle de type « palestrinien », du nom du maître romain du XVIe siècle Giovanni Pierluigi da Palestrina, représentatif de la réforme tridentine, dont les conceptions musicales étaient de nouveau à l’honneur à cette époque au Vatican. Ce mouvement part de la tribune de l’Église Saint-Gervais où Bordes est maître de chapelle ; l’histoire de la Schola se confond avec les Chanteurs de Saint-Gervais qui diffusent en France le répertoire religieux ancien y compris les cantates de Jean-Sébastien Bach. Bordes crée sa propre maison d’édition et publie une Anthologie des maîtres religieux qui fait autorité.
Le 6 juin 1894, Bordes, Guilmant et d’Indy, réunis dans la salle de la maîtrise de Saint-Gervais avec le chanoine de Bussy, l’abbé Noyer, premier vicaire, l’abbé Chappuy, vicaire de Saint-François Xavier, l’abbé Louis-Lazare Perruchot alors maître de chapelle de Notre-Dame des Blancs Manteaux, fondent une Société de propagande pour la divulgation des chefs-d’œuvre religieux. Mais le titre est trop long et Charles Bordes propose de lui substituer celui de Schola Cantorum, aussitôt adopté. On décide, également, de publier une revue mensuelle La Tribune de Saint-Gervais, qui publie des articles qui placent la nouvelle école dans le prolongement direct de l’école de musique religieuse d’Alexandre-Étienne Choron, de la société de musique vocale religieuse et classique du prince de la Moskowa et en concurrence avec l’École Niedermeyer :
- le retour à la tradition grégorienne pour l’exécution du plain-chant et une application aux diverses éditions diocésaines ;
- la remise à l’honneur de la musique palestrinienne comme modèle de musique figurée pouvant être associée au chant grégorien pour les fêtes solennelles ;
- la création d’une musique religieuse moderne, respectueuse des textes et des lois de la liturgie, s’inspirant des traditions grégoriennes et palestriniennes ;
- l’amélioration du répertoire des organistes du point de vue de son union avec les mélodies grégoriennes et de son appropriation aux différents offices.
Elle ouvre ses portes le 15 octobre 1896, sans ressources financières, rue Stanislas, à l’angle du boulevard du Montparnasse (Paris 6e).
Son enseignement consiste à dispenser des cours élémentaires gratuits, des cours supérieurs payants et des cours du soir ou cours populaires. Ils sont confiés à l’abbé Vigourel pour les études grégoriennes, M. Shilling pour le chant grégorien, Alexandre Guilmant pour l’orgue, André Pirro pour le piano. Les classes d’écriture sont dirigées par G. de Boisjardin (solfège), Fernand de La Tombelle (harmonie), et Vincent d’Indy (contrepoint et composition).
La première année on dénombre 21 inscriptions dont celles de Déodat de Séverac et de René de Castéra. Les débuts sont difficiles. Il faut créer d’autres classes : orgue avec Abel Decaux et piano supérieur avec Édouard Risler.
Afin d’élargir l’enseignement, des conférenciers sont invités, et parmi eux : Marie Bobillier, Jules Combarieu, Pierre Aubry, dom Parisot (bénédictin de l’abbaye de Solesmes faisant suite à un voyage organisé par l’école), André Hallays, Guy Ropartz.
Une maîtrise est fondée à l’église catholique anglaise de Saint-Joseph, avenue Hoche (Paris 8e).
En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Schola_Cantorum_de_Paris

L’essentiel des conceptions musicales de Vincent d’Indy se trouve dans le Cours de composition musicale, rédigé en commun avec Auguste Sérieyx « d’après les notes prises aux classes de composition de la Schola Cantorum ». Cet ouvrage forma plusieurs générations de musiciens, tels Albert Roussel, Déodat de Séverac, Erik Satie, Edgar Varèse, Arthur Honegger, etc., et apporte une conception originale de l’histoire de la langue musicale.
Lire en ligne ou télécharger ici http://imslp.asia/files/imglnks/caimg/0/0d/IMSLP288930-PMLP51450-dindy_livro2_parte2.pdf

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k939580b

Vincent D’Indy – La forêt enchantée Ballade-symphonie d’après « Harald », ballade de Johann Ludwig Uhland (1787-1862). – Titre d’origine : « Harald ». – Date de composition : 1878 https://data.bnf.fr/fr/13938463/vincent_d__indy_la_foret_enchantee__op__8/
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