Durée : 8 minutes
Thème : La lutte (foi contre néant)
- Présentation
- Scène 8 : Légende de Martin (4 minutes)
- Scène 9 : Langue extraterrestre (4 minutes)
- Notes sur la rédaction
- Voir aussi
Présentation
Voici une version rédigée et narrative du Jour 4 – Jeudi (Michael vs Luzifer – Couleur : Rouge flamboyant) de Paradiesfest : Les Sept Voix du Cosmos, transformant le plan en un texte cinématographique fluide. Cette rédaction couvre les deux scènes (8 minutes au total), intégrant les éléments visuels, sonores, les dialogues, les références au Livre d’Urantia, et l’influence des Couloirs du Temps de Dominique Ladoux. Elle suit le thème de la lutte entre foi et néant, intensifiant le conflit cosmique et humain tout en marquant un tournant dans le récit.
Scène 8 : Légende de Martin (4 minutes)
La caméra pénètre dans l’abbaye de Reichenau, baignée d’une lumière rougeoyante qui semble sourdre des murs eux-mêmes, comme si le sang d’une lutte ancienne coulait dans la pierre. Un vitrail domine la nef, représentant Saint Martin, cape écarlate et épée levée, son visage austère illuminé par des torches vacillantes. Le son des percussions rituelles – inspiré de Himmels-Tür de Stockhausen – résonne, un battement sourd et implacable qui évoque un cœur prêt à rompre.
Au centre de l’abbaye, Maria, une vieille femme aux traits burinés, se tient devant une petite foule de festivaliers et d’habitants. Ses mains noueuses s’agrippent à un chapelet, et sa voix, basse et tremblante, porte une gravité séculaire :
Maria (en allemand) : « Martin a fermé les portes… une porte cosmique sous cette île. Mais elles veulent s’ouvrir. »
Les regards se tournent vers le vitrail, où un triskèle gravé dans le coin scintille subtilement.
Claire et Lukas se tiennent près de l’autel, le manuscrit ouvert entre eux. Claire, les yeux rivés sur les entrelacs de la page, murmure, reliant la légende au Livre d’Urantia :
Claire (en français) : « Lucifer a brisé les circuits… Martin les a scellés ici pour protéger Urantia. »
Elle lève les yeux vers le vitrail, où une lueur surnaturelle commence à pulser. Soudain, une vision jaillit : des méandres transparents et scintillants – les Couloirs du Temps de Dominique Ladoux – se projettent sur le mur, serpentant dans un ballet de bleus, violets et jaunes. Ils respirent, leurs ondulations synchronisées avec les percussions, évoquant des cordes cosmiques vibrantes, une première visualisation complète inspirée de la vision onirique de Dominique et de la théorie des cordes. Claire, fascinée, s’exclame :
Claire : « Ces méandres… les circuits de l’Esprit Infini, coupés par la rébellion ! »
À l’écart, Dominique Ladoux observe, silhouette immobile dans l’ombre rougeâtre. Ses yeux brillent d’une intensité silencieuse alors que la projection des méandres illumine son visage. Claire s’approche d’elle, troublée :
Claire : « C’est votre œuvre ? »
Dominique secoue la tête lentement, sa voix un murmure rauque :
Dominique (en français) : « Non… c’est plus ancien que moi. Mais ils respirent encore… »
La caméra zoome sur le vitrail : le triskèle pulse, les méandres s’étendent, puis la vision s’éteint dans un grondement sourd, comme si une force résistait encore. Maria baisse la tête, murmurant une prière. La lutte entre foi et néant s’incarne dans ce moment suspendu, où le passé et le futur se frôlent.
Scène 9 : Langue extraterrestre (4 minutes)
La nuit dehors est une fournaise rougeoyante, le ciel teinté d’écarlate par les torches et les reflets du lac. La foule du festival s’agite sur la rive, un mélange de peur et d’exaltation dans leurs regards. Les chants de réconciliation – inspirés de Freude de Stockhausen – s’élèvent, des voix humaines tentant d’apaiser l’atmosphère lourde. Mais le son change : des voix extraterrestres, claires et gutturales, percent l’air, une langue inconnue résonnant comme un appel d’un autre monde.
Lukas est au bord du lac, son synthétiseur branché à un résonateur qu’il a récupéré dans l’abbaye. Il capte les voix, ses doigts ajustant frénétiquement les fréquences pour les amplifier. Les méandres dans le lac s’intensifient, pulsant avec une énergie rouge sombre, respirant avec l’univers – un signe que la communication cosmique, portée par les Couloirs du Temps de Dominique, approche. Une toile rouge de Dominique, exposée sur la rive, vibre sous les voix, ses méandres peints semblant danser, attirant la foule comme un aimant.
Claire rejoint Lukas, les yeux écarquillés. Elle écoute les voix, puis s’écrie, la voix tremblante d’excitation :
Claire (en français) : « Les voix… elles viennent des superunivers via les circuits ! »
Lukas hoche la tête, captivé, tandis que les festivaliers s’approchent, certains chantant spontanément avec les sons extraterrestres.
Mais l’euphorie est interrompue. Des autorités locales, accompagnées de traditionalistes, surgissent, leurs silhouettes sombres contrastant avec la lueur rouge. Un officier, mégaphone en main, aboie : « Ce festival est terminé ! Vous troublez l’ordre public ! » Les traditionalistes scandent : « Blasphème ! » La foule riposte, des New Age hurlant : « C’est la vérité cosmique ! » Une bousculade éclate, les torches vacillent, et les voix extraterrestres s’amplifient, comme pour défier l’interdiction.
C’est le micro-nœud : l’escalade atteint son paroxysme, la foule défiant les autorités dans un tumulte rougeoyant. La caméra s’élève, montrant le lac où les méandres brillent plus fort, leurs pulsations synchronisées avec les voix. Claire et Lukas échangent un regard déterminé au milieu du chaos, tandis que Dominique, à l’écart, fixe sa toile, un sourire énigmatique aux lèvres. La lutte entre foi et néant s’intensifie, mais une brèche semble s’ouvrir vers l’inconnu.
Notes sur la rédaction
- Ambiance : La couleur rouge (Michael vs Luzifer) domine, symbolisant la lutte intense. L’atmosphère oscille entre mysticisme (Scène 8) et confrontation (Scène 9).
- Personnages : Claire relie foi et cosmologie, Lukas agit comme passeur des voix, Dominique incarne une sagesse intemporelle, et Maria ancre la légende dans l’histoire.
- Urantia : Les références à Lucifer (Fascicule 53:7) et aux circuits de l’Esprit Infini (Fascicule 7:6) expliquent le sceau et les voix, renforçant le conflit cosmique.
- Ladoux : Les méandres sur le vitrail et dans le lac, respirant avec l’univers, visualisent les circuits spirituels, leur première manifestation complète marquant un tournant.
Que pensez-vous de cette version ? Souhaitez-vous approfondir un aspect (par ex., la vision des méandres ou la confrontation avec les autorités) ou passer au Jour 5 ? Je suis prêt à continuer ou ajuster !