Jumelage poétique Bécharré – Bois-le-Roi

  1. Histoire de Bécharré
  2. Géographie
  3. Personnalités
    1. Antonios Tarabay
    2. Francis Lalanne, poète et homme politique honnête
  4. Vallée (wadi en arabe) de la Qadisha
  5. Poètes libanais
    1. Elias Abou Chabaki
    2. Khalil Gibran
  6. Amitié chrétienne franco-libanaise
    1. L’ordre Maronite Mariamite de la Bienheureuse Vierge Marie
    2. Eglise Saint Élie (Mar Elias) de  Chouaiya
    3. Cathédrale St. Stéphan à Batroun
    4. Liste de couvents et monastères au Liban
  7. Bois-le-Roi en Poésie
    1. Clairière Poétique de la Forêt de Fontainebleau
  8. Contributions
    1. Bienvenue au Liban !
    2. Citations en arabe sur les arbres et les forêts
    3. Poème du poète : Rachid Ayoub
  9. Sources
  10. Voir aussi

Histoire de Bécharré

Dans l’Antiquité, Bcharré était un village phénicien, où l’on exploitait le bois du cèdre. Dès le viie siècle, les chrétiens maronites qui fuyaient la persécution grandissante à leur égard, notamment en Syrie, ont été attirés par ses terrains montagneux et accidentés difficiles d’accès. Les croisés l’appelèrent Buissera, et elle devint le centre spirituel des maronites.

Les Bcharriotes ont un accent marqué quand ils parlent l’arabe, car ils utilisaient récemment encore l’araméen (Syriaque), qui est par ailleurs la langue liturgique maronite. Saint Charbel est né à Bekaa Kafra, un village près de Bcharré. Le père Antonios Tarabay a vécu dans la vallée de Qadisha, au monastère de Mar Lishaa.

Durant la guerre civile libanaise, Bcharré était un bastion de la résistance chrétienne.

Géographie

La ville est accessible par la route depuis Batroun et Baalbek via le col d’Aïnata ainsi qu’en avion via l’aérodrome d’Arz.

Le village de Bcharré est situé dans les montagnes du Mont Liban à 1400 m d’altitude, au fond de la vallée de la Qadisha. Le village est notamment célèbre pour sa forêt des Cèdres de Dieu (forêt millénaire située sur les hauteurs du village, appelée El Arz, en arabe) ainsi que pour sa station de ski alpin, de ski de fond et de parapente l’été.

Il est aussi possible d’y visiter le musée consacré au peintre et poète Khalil Gibran, où sont exposées ses toiles, sa tombe, qui s’y trouve adossée, et une tombe phénicienne située à proximité.

La grotte de Qadisha qui surplombe la vallée de Qadisha est un autre site touristique. Elle est accessible après vingt minutes de marche sur un chemin étroit.

Personnalités

Antonios Tarabay
Entrée de la grotte où il est enterré.

Le père Antonios Tarabay (19111998), que les Libanais chrétiens appellent affectueusement Bouna Antoun ou Abouna Antoun1, était un moine et ermite maronite de l’Ordre libanais marial, réputé par sa sainteté et ses dons prophétiques. Après 31 ans de vie d’ascète au monastère Saint-Élisée (Mar Licha en libanais2) situé dans la vallée de Qadisha au nord du Liban, il passa les dernières années de sa vie à l’infirmerie du monastère Christ-Roi à Zouk Mosbeh où il souffrit du rhumatisme et de la maladie de Parkinson. Il attira de son vivant des foules de croyants en quête d’aide spirituelle et d’orientation, même pendant sa maladie. Décédé le 20 juin 1998, il fut enterré près de son ermitage. Son tombeau est vénéré de nos jours et est un site de pèlerinage. Son procès de béatification est en cours dans l’Église catholique.

En savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonios_Tarabay

Francis Lalanne, poète et homme politique honnête

Francis Lalanne, poète et chanteur français, dont les grands-parents maternels [Mansour > Manzor] étaient originaires de Bcharré.

Vallée (wadi en arabe) de la Qadisha

Au nord du pays du cèdre, nichée sur les hauteurs du Mont-Liban, se trouve la vallée (wadi en arabe) de la Qadisha, un haut lieu du patrimoine naturel et spirituel libanais. Cette vallée dite « sainte » respire et inspire le mysticisme par ses canyons escarpés et sa nature luxuriante. La légende veut qu’elle fût le lieu de nombreux mythes bibliques tel que la Genèse. Adam et Eve y auraient en effet vécu avant le péché originel et avant l’exil dans les montagnes arides qui surplombent la vallée : le « désert de pierre ». Aujourd’hui menacée par le réchauffement climatique et le développement urbain, ce patrimoine exceptionnel est en danger alors même qu’il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998.

Poètes libanais

Elias Abou Chabaki
Lebanese writer, poet, and editor, Elias Abu Shabaki.

Elias Abou Chabaki ou Chabaké ou Chabké (en arabe : الياس أبو شبكة), né le 3 mai 1903 à Providence, dans l’État du Rhode Island, aux États-Unis, et mort le 27 janvier 1947 à Beyrouth, est un écrivain, poète, éditeur, et traducteur libanais, l’un des figures de proue de la Nahda, ainsi qu’un des fondateurs de la Ligue des Dix.

Biographie

Elias Abou Chabaki est né le 3 mai 1903 à Providence, la capitale de l’État américain du Rhode Island de parents libanais. Ses parents étaient en voyage aux États-Unis au moment de sa naissance. Abou Chabaki s’installe avec ses parents à Paris pour une courte période, puis revient avec eux dans sa maison ancestrale à Zouk Mikael au Liban et est scolarisé à l’école d’Antoura. Il y reste jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, Abou Chabaki poursuit ses études à l’école maronite à Jounieh.

Abou Chabaki est issu d’une famille aisée. Son père, le marchand Youssef Abou Chabaki meurt lorsqu’il a huit ans, ce qui lui a laissé une impression triste tout au long de sa vie, et cela se ressent dans son écriture.

Abou Chabaki commence à travailler à un âge précoce comme enseignant à l’école Saint-Joseph, à l’école islamique Makassed et à l’école des Frères maristes. Il travaille aussi comme journaliste et traducteur pour de nombreux journaux.

En 1926, Abou Chabaki publie son premier recueil de poèmes La Guitare (القيثارة).

Abou Chabaki écrit environ 30 livres. Ses livres les plus célèbres sont Les Serpents du paradisGalwaa et L’Appel du cœur.

Il se lie d’amitié avec l’écrivain Mikhail Naimy et le peintre César Gemayel .

En 1946, Abou Chabaki est atteint d’un leucémie et est hospitalisé plusieurs fois jusqu’à son décès en 1947.

L’année 1997 est décrétée « année Chabaki » par le président libanais. En 2001, un timbre à son effigie est émis par la LibanPost, la poste libanaise.

En 1997, la municipalité de Zouk Mikael transforme sa maison familiale en un musée devant à son ouverture en 1998 contenir ses livres et certaines de ses affaires personnelles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Elias_Abou_Chabaki

Khalil Gibran


Le poète libano-américain Khalil Gibran, né dans le village de Bcharré surplombant la vallée de la Qadisha, décrit dans ses poèmes une nature resplendissante dont on dit qu’elle lui aurait été inspirée par sa région d’origine »

La musique de ce long poème, écrit en 1919, entraîne le lecteur sur les pas du poète qui a élu pour lieu, loin des vanités humaines, les forêts. Les forêts du Liban de son enfance, peut-être dans la vallée de la Kadisha dont on aurait dit que le monde y a été créé.

https://www.kahlilgibran.com/latest/127-al-mawakib,-the-processions.html

En arabe https://poetsgate.com/poem.php?pm=204873

Amitié chrétienne franco-libanaise

L’ordre Maronite Mariamite de la Bienheureuse Vierge Marie
Ordre Maronite Mariamite OMM الرهبانية المارونية المريمية

L’ordre Maronite Mariamite de la Bienheureuse Vierge Marie, (en latin Ordo maronita Beatæ Mariæ Virginis), communément appelé ordre mariamite maronite ou juste ordre mariamite est un ordre religieux et apostolique oriental catholique. Il appartient à l’Église maronite.

L’Ordre fut fondé par trois jeunes gens d’Alep: Gabriel Hawa, Abdallah Qar’ali et Joseph El-Betn, le 10 novembre 1694, lorsque le Patriarche Étienne El Douaihi (1670-1704) les revêtit, « ad experimentum », du capuche et de l’habit religieux, et leur offrit le couvent de Sainte Moura à Ehden.

Le 10 novembre 1698, le nouvel Ordre tint son premier chapitre général, au couvent St. Elysée, à Bécharré dans le Nord du Liban.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_mariamite_maronite

https://www.facebook.com/ommlebanon

Eglise Saint Élie (Mar Elias) de  Chouaiya
La porte occidentale dans le style local du XVIIIe siècle http://home.balamand.edu.lb/english/ARPOA.asp?id=8020&fid=270

Église Saint Élie (Mar Elias) de  Chouaiya
 
LocalisationCouvent de Saint Élie, en contrebas de Dhour Choueir
Concepteur 
Construction1760, en remplacement du sanctuaire (du XVIe siècle)  détruit par un  tremblement de terre, lui-même édifié sur un ermitage d’origine dite antiqueRestauration au tournant du XXe siècle et en 1969
http://home.balamand.edu.lb/english/ARPOA.asp?id=8020&fid=270

Cathédrale St. Stéphan à Batroun

كاتدرائيّة مار اسطفان – البترون

بُنيت كاتدرائية مار أسطفان على أنقاض كنيسةٍ أقدم عهدًا سنة ١٩١٠، يوم كانت المدينة في أوجّ نموّها. تتميّز الكاتدرائيّة أنّها تجمع الطراز النيوكلاسيكيّ والنيوبيزطيّ. مبنيّة على نمطٍ بازيليكيّ بثلاث أسواقٍ تنتهي بثلاث حنايا وفيها ثلاث مذابح. تحوي الكنيسة كرسيّ الأسقف، لوحة غربيّة الصنع لمار أسطفان، بيما للوعظ، وجرن للعماد ذات قبّة. واجهتها الغربيّة تطلّ على المرفأ وتتميّز بقبابها التي يتوسطها تمثال مار اسطفان.

St Stephen’s cathedral – Batroun

The cathedral was built over an older church in 1910, during the city’s economical peak. The chuch combines neoclassical and neo Byzantine styles, according to a basilical plan with three naves and three semi circular apses with altars. The cathedral holds the episcopal chair, a western painting of St Stephen, a pulpit, and a western style domed baptisimal font. The western facade of the church overlooks the city’s port, with two domes ans St Stephen’s statue between them.

https://www.facebook.com/100069416734278/posts/459374945820377/?rdid=P5DHehFXwstE5Wk0

Liste de couvents et monastères au Liban
Croix surplombant la vallée de Qadisha.

Voir ici : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_de_couvents_et_monast%C3%A8res_au_Liban

Bois-le-Roi en Poésie

Fontainebleau – La Foret – Le Cedre du Mail

Clairière Poétique de la Forêt de Fontainebleau

Contributions

Bienvenue au Liban !

Citations en arabe sur les arbres et les forêts
Poème du poète : Rachid Ayoub

أيوب » يا ثلج قد هيجت أشجاني عدد الابيات : 18 طباعة يا ثلجُ قد هيّجتَ أشجاني ذكَرتني أهلي بلُبنَانِ باللهِ عَنّي قُل لإخواني ما زالَ يرعى حرمةَ العهد يا ثلجُ قد ذكّرتني الوادي مُتَنَصّتاً لِغَذيرِه الشّادي كم قد جَلَستُ بحضنه الهادي فَكأنّني في جَنّةِ الخُلدِ يا ثلجُ قد ذكِرتني أمّي أيّامَ تقضي الليلَ في همتي مشغوفةً تحَارُ في ضَمّي تحنو عليّ مَخافَةَ البردِ يا ثلجُ قد ذكّرتني الموقِد أيامَ كُنا حَولهُ نُنشِدِ نعنو لَدَيهِ كأنّهُ المسجِد وكأنّنَا النُّسّاكُ في الزُّهدِ يا ثلجُ أنتض بثوبكَ الباهر ونقائهِ كطويّةِ الشاعِر لَو كنتَ تدري الناس يا طاهر لبعدتَ عنهم أيّما بُعدِ لَو لم تذُب من زفرَة القلبِ أو دمعيَ المنهال كالسُّحبِ لبَنَيتُ منكَ هياكلَ الحبِّ وحفَرتُ في أركانها لحدي يا ما أُحَيلى النجم إن لاحا والثلج يكسو الأرض أشباحا والشّاعر المسكين نَوّاحَا يقضي اللّيالي فاقدَ الرّشدِ إن كنتَ تجهلُ أنتَ في يسرِ أو كنتَ تعلمُ أنتَ في عسر أنا لا أظُنّ روايةَ العمرِ أدوارها هزلٌ بلا جدّ يا نفس نادي صاحب العرشِ يا رازق النعّاب في العشِّ وتدرّعي بالصّبرِ ثم امشي لا بدّ بَعدَ الجَزرِ من مدِّ

Sources

Voir aussi

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