
Scène de banquet : des banqueteurs jouent au cottabe pendant qu’une jeune fille joue de l’aulos. Cratère en cloche attique à figures rouges.
- Une femme à gages chargée d’accompagner le choeur
- aulétride \o.lɛ.tʁid\ féminin
- Vidéos d’aulos
- Voir aussi
Une femme à gages chargée d’accompagner le choeur
9°. Αύλητρίς. La joueuse de flûte n’est pas une artiste
donnant des représentations, c’est une femme à gages chargée
d’accompagner le choeur, soit dans les exercices préparatoires,
soit dans les exécutions solennelles. Le choeur en question est
celui des femmes, c’est-à-dire des Déliades, qui selon l’antique
tradition remontant jusqu’à Homère, ou jusqu’à Thésée,
chantaient les vieilles légendes nationales (6).
La joueuse de flûte, esclave ou affranchie…
Voir la page 487
https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1890_num_14_1_3869
aulétride \o.lɛ.tʁid\ féminin

Vers 480 av. J-C
- (Antiquité)Joueuse d’aulos.
- Les aulétrides, ou joueuses de flûte, (…) allaient exercer leur art dans les festins, quand elles y étaient mandées. Elles pénétraient ainsi dans la vie privée des citoyens; mais leur musique, leurs chants et leurs danses n’avaient pas d’autre objet que d’échauffer les sens des convives, qui ne tardaient pas à les faire asseoir auprès d’eux. (…) La plupart des aulétrides étaient des étrangères, et d’une naissance obscure et servile. — (P. L. Jacob, Bibliophile, Les courtisanes de la Grèce d’après les auteurs grecs et latins, J. Gay et fils, Nice, 1872, page 2)
- Les joueuses de flûte formaient une classe à part dans ce que nous nommons le collège des courtisanes. Elles avaient des analogies plus ou moins sensibles avec les dictériades et les hétaires, mais en général elles différaient également les unes des autres, car elles n’étaient point attachées à des maisons publiques, et elles n’appartenaient pas inévitablement au premier venu (…) une aulétride n’était pas, à proprement parler, une hétaire. Celle-ci s’estimait d’ailleurs, beaucoup plus qu’une aulétride , qu’elle considérait comme une baladine exerçant un métier manuel (…) — (P. L. Jacob, Bibliophile, Les courtisanes de la Grèce d’après les auteurs grecs et latins, J. Gay et fils, Nice, 1872, page 76)
- Les peintres ont vraisemblablement voulu représenter ces saltatrices, ces aulètrides, ces mimes. — (Henry Houssaye, Revue des Deux Mondes, 1er septembre 1874, page 88)